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Fête nationale : discours à la Nation du Président Ali Bongo Ondimba

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Le Président Ali Bongo Ondimba s'est adressé à l'ensemble de la Nation gabonaise à la veille de la fête nationale du 17 août 2013.

Titre paragraphe 1: 
L'intégralité du discours :
Paragraphe 1: 

Gabonaises et Gabonais,
Mes Chers Compatriotes,

La célébration de notre Fête Nationale m'offre l'agréable occasion de m'adresser à chacun d'entre vous en ce moment symbolique chargé de forte émotion dans la vie de notre Nation.

Le 17 août est, pour nous Gabonais, un jour de commémoration, de réjouissance, de cohésion et de remobilisation.

La commémoration du 53ème anniversaire de l'indépendance de notre Nation est d'abord l'occasion de rendre hommage à nos aïeux, les plus célèbres comme les plus humbles, qui ont porté les idéaux de liberté, de cohésion nationale, de prospérité partagée.

Aujourd'hui nous en sommes tous les héritiers.

Au bout d’un processus de patriotisme remarqué, notre jeune République entra dans le concert des nations le 17 août 1960 avec à sa tête le Président Léon MBA. Il transmettra le pouvoir à un ardent militant de l’unité nationale, le Président Omar BONGO ONDIMBA.

Tous les illustres hommes et femmes, issus de diverses couches sociales coloniales, morts au service de la Nation ou en service pour la Nation, méritent que nous leur rendions un vibrant et solennel hommage, au moment où nous célébrons notre 53ème année d’indépendance.

En votre nom, je leur exprime une reconnaissance infinie, notre respect, notre amour filial ainsi que notre volonté de reprendre le flambeau qu'ils nous ont légué pour poursuivre l’œuvre de construction nationale en la portant vers de nouveaux sommets.

Mes Chers Compatriotes,

A l'occasion de cet anniversaire, nous nous réjouissons d'être une fois de plus unis et en paix. Notre époque voit dans le monde beaucoup de pays se diviser et se déchirer. Par la Grâce de Dieu, notre pays est épargné de ces maux. Une fois de plus, nous pouvons célébrer dans l'unité et la fraternité la force des liens qui nous rassemblent et qui font de nous un grand peuple.

Oui, Mes Chers Compatriotes, un grand peuple !

Rappelons-nous en ce jour que notre cohésion fait notre force et notre grandeur.

Nous sommes les légataires d'un formidable patrimoine culturel et écologique qui est un joyau pour l'Humanité. Aujourd’hui, nous sommes porteurs d'une ambition - celle de l'Emergence - qui nous amènera en ce siècle, à jouer un rôle prépondérant sur la scène africaine et dans le monde.
 
Pour toutes ces raisons, nous devons, en ce 17 août, lancer un nouvel  appel au sursaut national et à la mobilisation des forces vives de la Nation, pour réaffirmer avec force et détermination notre ambition collective.

Mes Chers Compatriotes,

La Fête Nationale c'est aussi et surtout celle de nos Forces de défense et de sécurité.

Leur sens républicain du devoir et leur engagement patriotique doivent continuellement se renforcer pour plus d’efficacité dans l’accomplissement de leurs missions régaliennes.

Mes Chers Compatriotes,

Mon ambition est de faire du Gabon un pays Emergent à l’horizon 2025. Un pays prospère, plein d’opportunités pour tous ses enfants quelles que soient leurs origines sociales.

Vous m'avez accordé votre confiance pour réaliser cette vision. C'est une responsabilité qui ne souffre d’aucun relâchement ni d’aucune compromission.

Avec l’aide de Dieu et votre soutien total, nous tiendrons cet engagement.

Mes Chers Compatriotes,

Les fondations de l'Emergence ont d'ores et déjà été solidement posées. En près de quatre ans, de nombreuses graines du changement ont été semées.

Dans son processus de transformation, notre pays se présente aujourd’hui comme un chantier multiforme, une économie nouvelle qui s’appuie sur une stratégie, des projets, des programmes et des réalisations.

Mes Chers Compatriotes,

Le changement aujourd’hui est perceptible et vécu dans divers compartiments de notre vie quotidienne.

En matière de santé, notre ambition est d’améliorer de façon substantielle l’offre de soins. C’est pourquoi un vaste programme de  réhabilitation, de modernisation des hôpitaux est en cours d’exécution. A cet effet, j’ai instruit le Gouvernement de mettre en œuvre sans délai ces programmes pour les centres hospitaliers régionaux de Mouila et d’Oyem qui ne répondent plus aux attentes de nos concitoyens.

De même, nous poursuivons la mise en œuvre du schéma directeur hospitalier de Libreville par la construction de quatre Centres Hospitaliers Universitaires à savoir ceux d’Angondjé, d’Owendo, de Libreville (ancien CHL) et Libreville Jeanne Ebori (Pôle Mère et enfant).

Vous notez donc qu’un accent particulier est mis sur l’amélioration de  la santé maternelle et infantile, en y dédiant une structure spécialisée dans le but affirmé d’atteindre un des objectifs du millénaire pour le développement : la protection de la Mère et de l’Enfant.

Avec le concours de la coopération internationale, le CHU d’Angondjé est fonctionnel depuis un an et ouvert au public.

Mes Chers Compatriotes,
 
Nous développons nos infrastructures portuaires, aéroportuaires et de télécommunications, facilitant ainsi l'accès de tous aux nouvelles technologies de l'information.

Nous construisons des barrages hydroélectriques pour fournir l’électricité à l'ensemble du pays, afin de soutenir la demande croissante des Ménages et des Industries.

C’est dans ce cadre que j’ai poursuivi le 12 août dernier une série de visites des chantiers ouverts partout dans notre pays.

A Port-Gentil, j’ai pu constater la livraison de 50 mégawatts supplémentaires produits par la nouvelle centrale thermique Téléménia.

A terme, 104 mégawatts seront produits. Cette nouvelle offre d’énergie soulagera les populations de Port-Gentil conformément à mon engagement pris devant elles lors du Conseil des Ministres délocalisé de Port-Gentil.

A Franceville, le barrage de Grand Poubara  fournira 150 nouveaux mégawatts, au profit de l’industrie locale forte pourvoyeuse d’emplois pour nos compatriotes.

Au total, d’ici un an, notre production nationale d’électricité passera de 350 mégawatts à près de 675 mégawatts. Ceci correspond rigoureusement à mes engagements pour répondre à nos besoins énergétiques.

Comme je l’ai indiqué à l’occasion du TICAD 5, plus aucune matière première issue de notre pays ne sera exportée sans avoir subi une transformation locale au préalable.

Je vous annonce donc que pour la première fois, en 52 ans d'exploitation, une partie du manganèse produit au Gabon sera désormais transformée dans notre pays.

Notre pays, par une politique active, continue d’attirer les investissements directs étrangers. A ce titre, des partenaires mondiaux de référence intensifient leurs investissements au Gabon. Forums, conférences, évènements sportifs et culturels, contribuent progressivement à faire de Libreville la plateforme des affaires en Afrique Centrale.

Ces investissements et manifestations témoignent de la confiance de la communauté internationale et de nos partenaires en notre pays.

Mes Chers Compatriotes,

Tous ces efforts entamés depuis 2009 se traduiront sur le terrain par des milliers d'emplois pour les Gabonaises et les Gabonais, en particulier pour les jeunes.

C'est pour cela que nous modernisons et adaptons notre système scolaire, pour préparer notre jeunesse à la compétition mondiale. Car notre pays doit prendre la place qui lui revient dans la mondialisation.

A la base, nous entendons éradiquer la surpopulation scolaire qui entrave gravement l’acquisition des connaissances élémentaires dans notre système d’enseignement préscolaire et primaire.

A cette fin, j’ai instruit le Ministre chargé de l’éducation de préparer en urgence, pour la prochaine rentrée d’octobre, 400 salles de classes offrant 20 000 places assises, réparties sur toute l’étendue du territoire avec un effort particulier sur Libreville et Port-Gentil.

Nous renforçons les capacités des structures clés existantes comme nos Universités, l'Ecole Nationale des Cadres Ruraux d'Oyem, l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts ou les Centres de Formation Professionnelle.

Ainsi un programme de délocalisation des Grandes Ecoles est en cours dans le but de rationaliser l’implantation des structures d’enseignements sur l’ensemble du territoire comme l'Ecole des Mines et de la Métallurgie de Moanda, l'Ecoles des Métiers du Bois de Booué ou l'Ecole des Métiers du Tourisme de Libreville.

Tous ces projets structurants nous permettront de sortir de la dépendance au pétrole en passant d'une économie de rentes à une économie diversifiée.

Mon rôle est de créer les conditions de cette transition, de permettre à nos jeunes de trouver des emplois, de prendre leur juste place dans la compétition économique et de promouvoir l’émergence d’une nouvelle classe d'entrepreneurs gabonais. C’est-à-dire des hommes et des femmes armés de courage et de bonne volonté, pleins d'énergie et de génie pour créer, mais dont les rêves ont trop longtemps été brisés et les initiatives dissoutes.

C'est à ces compatriotes que je souhaite particulièrement m'adresser aujourd'hui: votre heure est arrivée. L'heure où les enfants valeureux du Gabon pourront apporter leur pierre à l'édifice commun et valoriser les richesses dont notre pays regorge.

C'est à cette génération montante que je dis aujourd'hui :
Ayez confiance !
Croyez en votre potentiel !
Succès et prospérité sont à notre portée.

J’ai à l’esprit le succès triomphant de notre compatriote Antohny OBAME. C’est un exemple national de réussite caractérisé par la force de volonté, de travail, de discipline et de persévérance pour lequel j’invite tous les Gabonais à s’inspirer.

Mes Chers Compatriotes,

Sachez toutefois que je suis sensible aux légitimes attentes du quotidien, à l'impatience qui n'a d'égale que la grandeur des espoirs placés dans notre projet l’Avenir en Confiance.

Nos avancées ne doivent pas occulter les retards accumulés. Des projets d'infrastructures restent à parachever.

Toutefois, dans le domaine de l’Habitat, la livraison des logements sociaux que nous attendons est imminente.

Sur la Pointe Sud de Port-Gentil, j’ai pu en effet mesurer l’avancement des chantiers réalisés par la SNI. J’instruis ici le Ministre de l’Habitat à intensifier les efforts de son Administration afin d’accélérer le rythme de construction de ces logements sociaux.

Je veillerai particulièrement à ce que les nouveaux logements restent accessibles au plus grand nombre de Gabonaises et de Gabonais, à des prix soutenables pour les familles.

Je ne tolérerai aucun passe-droit ou favoritisme d’aucune sorte au détriment de nos concitoyens qui y ont droit.

Ces nouveaux investissements de l’Etat font partie du Schéma directeur des infrastructures qui prévoit aussi, et je suis heureux de vous l’annoncer, l’édification d’un nouvel axe routier Libreville-Port-Gentil afin de désenclaver la capitale de l’Ogooué Maritime et de la relier aux autres localités de notre pays.

Cette route, nous en rêvions, demain nous en ferons une réalité !

Par ailleurs, d’autres chantiers ont été inspectés, tels que les routes nouvellement livrées, liant La Léyou à Lastourville.

Au total depuis 2009, nous avons construit autant de kms de routes que durant les dix dernières années. Et nous en construirons encore plus dans les années à venir. Ces routes, qui matérialisent géographiquement l’unité nationale, doivent relier entre elles l'ensemble des composantes nationales.

Mes Chers Compatriotes,

Force est de constater qu’au regard des nouveaux défis, la coordination gouvernementale s’articule avec lenteur. Des réformes sont retardées par les pesanteurs diverses, par la bureaucratie ou la mauvaise volonté des personnes qui n'ont pas compris que nous avons changé d'époque.

Ces ratés ne méritent aucune excuse. Ils appellent à notre vigilance de tous les instants pour être sûr que la dynamique que nous impulsons ne s'épuise dans la torpeur des mauvaises habitudes, dans le dédale des vieux privilèges.

Le non-respect des lois et règlements, les passe-droits, la corruption, le favoritisme clanique, l'affairisme, la paresse, les détournements privatifs des biens publics, l’absence d’esprit de responsabilité devant nos obligations, voici les maux qui ont trop longtemps entravé notre marche vers le progrès. Ce sont ces mauvaises habitudes que chaque Gabonais doit combattre.

Mes Chers Compatriotes,

Les plus grands changements dans l'histoire de l'humanité sont avant tout des changements de valeurs, de manières de réfléchir et d'agir.

L'Emergence du Gabon est une œuvre de conviction, un idéal qui doit structurer notre comportement quotidien. Nous devons être les porteurs de cette révolution de consciences, les apôtres du changement, pour constituer le fer de lance de l'Emergence.

Je tiens tout particulièrement à m'adresser à tous les Gabonais qui estiment que le changement ne les concerne pas, et que c’est uniquement l’affaire des autres.

Je m'adresse aussi à ceux qui, face aux blocages et lenteurs du changement, se découragent, perdent la foi et le sens du destin historique que nous nous sommes fixé.

Je m'adresse à l'administration de notre pays, qui a une responsabilité particulière.

Je leur dis à tous : ne manquez pas le train de l'Emergence, il n’attendra pas indéfiniment en gare.

Vous avez une mission envers la Nation et les générations futures. L'heure est à la remobilisation.

Mes Chers Compatriotes,

Il y a des préoccupations qui ne peuvent plus attendre et qui nécessitent des mesures énergiques : c'est l'emploi des jeunes et l'assistance aux plus démunis.

Aucun pays ne s'est développé sans compter sur la force, l’éducation et la formation de ses Hommes.

Les jeunes Gabonaises et Gabonais sont le moteur de notre Emergence, et leur donner dès maintenant accès au monde du travail est notre priorité absolue.

C'est pourquoi, suite au Forum National de l'Industrie et en lien avec le secteur privé, un vaste « Plan pour l'emploi » sera lancé cette année pour donner une formation qualifiante aux jeunes et faciliter leur insertion dans le monde du travail.

De même, j'ai demandé qu'un Fonds d'investissement dédié au développement des PME soit mis en place, que tous nos instruments institutionnels pour l'emploi soient redynamisés.

J’ai instruit qu'un Forum National de l'Emploi mette en exergue, avant la fin de l'année, l'ensemble des facilités et des opportunités désormais offertes à tous ceux qui cherchent un emploi, en particulier les jeunes.

Par ailleurs, nous n’avons pas le droit de continuer à disperser des ressources en subventions diverses mal orientées, alors que les Gabonais les plus démunis, ceux qui en ont le plus besoin, n'en voient pas l'impact.

C’est pour corriger ces dérives que nous avons mis en place Le Fonds National d'Aide Sociale dont la mission est d’accompagner le Gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques d’aide sociale.

Cette nouvelle politique d’aide sociale doit être plus efficace. Chaque franc dépensé doit aller vers ceux qui en ont besoin, et j’y veillerai scrupuleusement.

Mes Chers Compatriotes,

Notre devoir est de léguer à nos enfants un Gabon prospère.

Comme vous, je suis impatient, mais les transformations et les réformes que nous avons engagées requièrent du temps pour leur aboutissement. Elles exigent également de la patience, de la volonté, du courage et de la persévérance.

Nous devons tous ériger en vertu notre devise nationale « Union - Travail – Justice ». Le contexte dans lequel elle fut adoptée, sa signification, sa profondeur, le justifient amplement.

La réussite de notre pays repose avant tout sur l’unité de notre Nation.

Mes chers Compatriotes,

Dans la mise en œuvre de notre projet de société un danger nous guette. C’est celui de la systématisation de critiques stériles proférées dans le seul but de décourager les bonnes volontés. Ces critiques non constructives, diffusées à l’emporte-pièce, sont souvent sans fondements, sans analyse et sans solutions alternatives.
Certains de nos concitoyens dépourvus de toute fibre patriotique, prisonniers de cette gymnastique, colportent rumeurs et désinformations, mettent à mal les intérêts de notre pays, menacent la cohésion nationale et font le lit des intérêts étrangers.

Les différentes concertations politiques autour des enjeux de portée nationale ont démontré nos capacités d’ouverture, d’écoute et de rassemblement.

Aussi, j’invite les forces vives de la Nation, à transcender les clivages partisans pour se joindre à moi, dans le cadre de la conduite des affaires nationales, pour la construction du nouveau Gabon, celui de la démocratie, de la prospérité, et de la justice pour tous.

Le Gabon ce n’est pas seulement le PDG, ce n’est pas que l’opposition, ce n’est pas que la société civile. Le Gabon c’est l’ensemble des forces vives de la Nation réunies autour des idéaux de progrès, de paix, d’unité, de travail et de justice  pour un Gabon plus fort dans le concert des nations.

L’heure est à l'unité autour de l'essentiel.

Mes Chers Compatriotes,

Après de longs mois de négociations, l’ensemble des acteurs politiques est parvenu à un accord sur l’élaboration d’une liste électorale biométrique. Les opérations d’enrôlement sont lancées sur l’ensemble du territoire. L’élaboration de cette liste électorale biométrique devra conduire les acteurs à rompre avec les habitudes de contestation systématique des résultats issus des urnes.

Je vous exhorte donc à vous enrôler afin de pouvoir exprimer librement votre choix lors des prochaines échéances électorales, parce que voter est un devoir patriotique.

Conformément aux prescriptions de la Cour Constitutionnelle, nous aurons le devoir de renouveler, au mois de novembre de cette année, le mandat de nos élus locaux. Avec l’esprit républicain qui nous a toujours animés, je suis confiant que ce scrutin se déroulera dans l’esprit de nos textes fondateurs.

Mes Chers Compatriotes,

A travers une large concertation, j’avais invité les forces vives de la Nation à donner leurs avis sur ce que devrait désormais être le Conseil National de la Démocratie.

Dans ce processus, il a été tenu compte des propositions de l’ensemble de la classe politique. Il s’en est suivi une refonte en profondeur de son socle juridique afin de renforcer ses pouvoirs et le rendre plus efficace.

Mes Chers Compatriotes,

On ne mène pas une œuvre historique comme celle que nous nous sommes fixée en ayant le front baissé, en attendant de voir si les autres avancent et en reculant devant les obstacles.

L'Emergence est un combat qui exige foi et abnégation. Elle fait appel à l’adhésion des citoyens transformés en autant d’amazones et de valeureux  guerriers.

C'est à cette armée citoyenne que j'adresse ce message.

Mes Chers Compatriotes, je vous invite à vous engager totalement pour un Gabon fort prospère et uni.

Bonne fête nationale !

Vive le Gabon et que Dieu nous bénisse !

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Le Président Ali Bongo Ondimba s'est adressé à l'ensemble de la Nation gabonaise à la veille de la fête nationale du 17 août 2013.
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68ème session de l'Assemblée Générale des Nations Unies - Discours général du Président gabonais Ali Bongo Ondimba

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New York, le 24 Septembre 2013

- Excellence Monsieur le Président,
- Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
- Excellence Monsieur le Secrétaire Général,
- Mesdames et Messieurs,

Je suis honoré de prendre la parole, au nom du Gabon, à cette Soixante-huitième Session ordinaire de notre Assemblée.

Paragraphe 1: 

- Monsieur le Président,

Je vous félicite chaleureusement pour votre élection à la présidence de cette session. Soyez assuré du soutien du Gabon.
Je salue le travail remarquable de votre prédécesseur, S.E.M. VUK Jeremic, qui a présidé la 67ème Session.
Je réitère notre confiance dans l’action multiforme du Secrétaire général, S.E.M BAN KI-Moon, et les importantes réformes organisationnelles qu’il met en oeuvre.
Je voudrais à nouveau féliciter leurs Excellences Messieurs Ibrahim Boubacar KEÏTA, de la République du Mali et Hassan ROHANI de la République Islamique d’Iran, pour leur élection.

- Monsieur le Président,

Notre Session s’ouvre dans un contexte marqué par l’attaque terroriste contre un centre commercial de Nairobi, au Kenya, faisant de nombreuses victimes innocentes, y compris des enfants. Cet acte est intolérable et j’exprime ici la plus ferme condamnation de mon pays contre ses auteurs. J’adresse au nom de mon pays, ainsi qu’au mien propre, nos profondes condoléances aux familles des victimes et au Peuple kenyan. Le Gabon assure le Gouvernement kenyan de son soutien dans cette épreuve. L’Afrique qui devient une cible du terrorisme doit bénéficier de tout l’appui solidaire de la communauté internationale dans ses efforts de lutte contre cette menace.

- Monsieur le Président,

La pauvreté nourrit les extrémismes à travers le monde et la lutte contre la pauvreté doit rester au coeur de nos politiques. Nos Peuples, en particulier nos jeunes, demandent de nous, plus de progrès socio-économiques. Aussi, je me réjouis que cette importante session nous permette de planter le décor de l’Agenda du développement post 2015 et de réfléchir sur ce qui reste à accomplir des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Les OMD ont constitué un pacte de solidarité mondial pour le progrès socio-économique de nos pays. Je voudrais ici souligner que le Gabon a accomplis des progrès considérables dans la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et l’éducation. Nous avons considérablement réduit la mortalité infantile et maternelle, la prévalence du VIH/SIDA, de même que la létalité du paludisme. Enfin, nous avons renforcé la participation des femmes à la vie politique et économique du pays.

En dépit des efforts fournis par nos Etats, force est de reconnaitre que certains OMD ne se réaliseront pas comme prévu, surtout en raison des engagements non-tenus, et de la diminution des financements.
De ce retard, le Gabon tire deux principaux enseignements : l’importance de renforcer la gouvernance ; et la nécessité d’efforts supplémentaires dans l’éducation et la santé pour rendre la croissance plus équitable et inclusive.

- Monsieur le Président,

A l’entame de notre réflexion sur l’Agenda du Développement post 2015, je tiens à relever que le Gabon souhaite un Agenda post 2015 qui :
- Accorde une attention aux priorités de l’Afrique ;
- Intègre les OMD non réalisés dans les futurs Objectifs du Développement Durable (ODD) ;
- Et qui prend en compte des questions spécifiques telles que l’énergie, l’accès à l’eau potable, l’agriculture durable.
Par ailleurs, nous souhaitons un agenda reposant sur un cadre de financement prévisible, qui associe les financements publics et privés, ainsi que les financements innovants et les partenariats globaux.

Cet agenda doit stimuler l’investissement direct et améliorer notre part du commerce international. Il doit favoriser la transformation de nos économies, en vue d’une croissance durable et inclusive.
Cette optique m’a amené, en tant que Président en exercice de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale, à proposer à mes pairs, qui l’ont accepter, la création d’un Fonds à hauteur de deux cent millions US $ (200.000.000) pour la formation et l’emploi des jeunes, dénommé « Train my Generation ». L’objectif de cette initiative est de favoriser le rôle des jeunes dans le développement de nos pays.
Dans le même esprit, lors du 5ème TICAD, j’ai proposé à mes pairs que, d’ici 2020, l’Afrique puisse transformer ses matières premières avant de les exporter. Par cette approche le Gabon transforme déjà 40% de son bois localement, doublant ainsi l’emploi dans cette filière.
Dans le contexte de l’Agenda 2015, il sera important de mieux évaluer et suivre les progrès des pays. A cet effet, le Gabon propose un Indice de développement durable qui combinerait l’Indice de Développement Humain (IDH) et l’empreinte écologique des pays.

- Monsieur le Président,

Notre quête du développement durable nécessite inévitablement un accord contraignant sur le climat. Nos meilleurs experts mondiaux ne cessent d’attirer notre attention sur le réchauffement de la planète. L’existence même de certains Etats est menacée. Force est de constater que nous restons encore prisonniers de nos intérêts et du climato-scepticisme.
Le Gabon, pour sa part, assume ses responsabilités, en mettant en place des mesures telles que notre Plan d’affectation des terres ou notre Plan Climat.

Pouvons-nous progresser vers un accord post-Kyoto en 2015, par des mesures fortes et courageuses, dans l’intérêt de nos générations futures ? Cette question doit nous interpeller davantage. C’est pourquoi je soutiens l’initiative du Secrétaire général d’organiser en 2014 un sommet sur le climat.

- Monsieur le Président,

A côté du climat, la biodiversité est menacée par le braconnage et le commerce illicite des espèces protégées. Les éléphants et les rhinocéros sont plus menacés à cause du commerce illicite de leur ivoire et de leur corne.
Ce phénomène devient un défi écologique et économique ; un crime transnational ; et une menace à la sécurité de nos Etats.
C’est ainsi qu’avec l’Allemagne et d’autres Etats, nous avons initié une réflexion sur cette question. En marge de nos travaux, nous tiendrons, le 26 septembre, ici aux Nations Unies, un événement parallèle avec pour objectif la mobilisation sur cette question.
Nous serions honorés de votre présence et de vos contributions au cours de cette discussion.
J’appelle les Nations Unies à intégrer cette question dans la coopération avec l’Union Africaine. En mai dernier à Marrakech, j’ai proposé la création, au sein de la Banque Africaine de Développement, d’un fonds spécial qui aiderait au renforcement des capacités africaines et à d’autres actions.

- Monsieur le Président,

Le développement durable doit en définitive aller de pair avec la bonne gouvernance, l’égalité et l’accès à la justice, la protection des droits de l’Homme et la démocratie.
Au Gabon, nous oeuvrons ardemment à la consolidation de ces facteurs, avec toutes les forces vives de la nation. Nous avons désormais introduit la gestion des données biométriques, pour renforcer la transparence des élections, et consolider ainsi la démocratie.
En outre, notre mandat actuel au Conseil des Droits de l’Homme répond à nos engagements, notamment en ce qui concerne la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants.
En cette année anniversaire de la Déclaration de Vienne, le Gabon s’impliquera dans la promotion des droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que la lutte contre le racisme, la haine et la violence dans le monde.

C’est fort de ces engagements que le Gabon est candidat à la Présidence du Conseil des droits de l’Homme pour l’exercice 2014.

- Monsieur le Président,

L’Afrique suscite plus d’espoir sur son avenir. Mais pour qu’il se réalise sur tout le continent l’Afrique doit pouvoir résoudre les crises qui entravent son développement. Permettez-moi d’évoquer certaines situations de crises :
En République Démocratique du Congo, le Gabon reste préoccupé par les affrontements dans l’Est du pays dont les femmes et les enfants payent le lourd tribut.
Nous saluons les efforts additionnels déployés par l’ONU en vue de l’application de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité, et des engagements pris par les partis à l’Accord cadre. L’ensemble des pays des Grands Lacs devrait soutenir les efforts de l’ONU.
Nous encourageons aussi les efforts que le Gouvernement met en oeuvre en vue de la tenue des prochaines élections.
En République Centrafricaine, le Gabon soutient la transition à laquelle nous avons oeuvrée avec les Etats de la CEEAC. Il est souhaitable que les différents protagonistes adhèrent strictement au cadre de la transition.
Toutefois, je reste préoccupé par la situation humanitaire et sécuritaire, y compris la reprise des activités de la LRA.
Par ailleurs, je me félicite de l’action de l’Union Africaine pour la mise en place la MISCA, qui prendra le relais de la MICOPAX. Le Gabon appelle à une mobilisation pour la constitution des effectifs de cette mission. Je sais gré aux pays comme la France qui soutiennent les efforts de la sous-région pour ramener la paix en RCA.
Au Mali, au temps fort de la crise, le Gabon a répondu à l’appel de l’Union Africaine, et contribué au fonds mis en place pour soutenir ses efforts dans ce pays.
Nous saluons l’évolution politique positive du pays, marquée par la bonne tenue de l’élection présidentielle, et le choix du Peuple malien sur la personne de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.
Je voudrais lui réitérer tous mes voeux de réussite ; et j’appelle la communauté internationale à soutenir la reconstruction du Mali.
Pour ce qui est du Sahara occidental, le Gabon se félicite des efforts de dialogue et de négociations déployés par notre organisation.
11
Mon pays tient à réitérer son soutien à l’initiative marocaine qui nous paraît être une proposition courageuse et réaliste susceptible d’aboutir à un règlement durable.
Nous appelons les différentes parties à se retrouver autour de compromis constructifs et dynamiques, dont les résultats seront bénéfiques à l’unité de l’Afrique.

- Monsieur le Président,

L’Afrique doit pouvoir répondre aux nouvelles menaces à la paix et à la sécurité que sont le crime transnational, le trafic et la circulation illicite des armes légères ainsi que la piraterie dans le Golfe de Guinée à laquelle la côte atlantique africaine fait face aujourd’hui.
Nous avons adopté une stratégie de lutte contre cette menace, suite au Sommet que les Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont tenu en juin dernier à Yaoundé.
Le Gabon est disposé à apporter sa contribution aux mesures adoptées lors de ce Sommet.
Je me félicite d’ailleurs de l’attention que le Conseil de Sécurité porte sur l’examen de ce problème, notamment à travers sa Résolution 2018.
12
L’Afrique ne peut faire face toute seule à tous ces défis à la paix et à la sécurité. Ses efforts doivent être soutenus davantage, car la déstabilisation de l’Afrique aura des implications pour d’autres régions.
Je remercie nos partenaires, notamment la France, le Japon, l’Allemagne, les Etats Unis, les Nations Unies et l’Union européenne pour leurs contributions significatives dans cet effort.
Il est important que l’ONU continue de renforcer sa coopération avec les organisations régionales africaines face à ces nouvelles menaces. Par ailleurs, nous devons veiller à l’application du Traité sur le commerce des armes classiques, premier instrument juridique contraignant que l’Assemblée générale a adopté en mai dernier.

- Monsieur le Président,

Dans un monde toujours secoué par des tensions et des crises, nous devons continuer à oeuvrer pour que notre organisation remplisse mieux son mandat en matière de paix, de sécurité internationale.
L’accent doit être mis notamment sur la prévention des conflits, tout en soutenant les efforts de résolution pacifique de ceux qui surgissent.
La crise en Syrie a déjà causé de nombreuses victimes, et a connu une escalade avec l’utilisation inacceptable d’armes chimiques.

Nous condamnons fermement l’utilisation de ces armes, et le Gabon appelle à la destruction de tous les arsenaux chimiques dans le monde. Aux fins de l’enquête que mènent les inspecteurs des Nations Unies en Syrie, nous demandons aux parties de coopérer pleinement. Par ailleurs, le Gabon soutient tous les efforts diplomatiques en faveur d’un processus politique permettant une sortie de crise. Le Conseil de Sécurité devrait prendre des mesures au cas où ses efforts seraient entravés.
S’agissant de la Palestine et Israël, la perspective de la reprise des pourparlers, sous l’impulsion des Etats Unis, mérite d’être saluée. Le Gabon soutient toujours la vision largement partagée de deux Etats viables, Israël et la Palestine, vivant dans la sécurité et le respect mutuel, à l’intérieur de frontières reconnues.
Quant à l’embargo contre Cuba, le Gabon réitère sa position en faveur de sa levée, en raison de son impact négatif sur le bien-être de la population.

- Monsieur le Président,

Nous avons l’obligation de transformer nos institutions internationales afin de les rendre plus aptes à répondre aux défis actuels. La réforme du Conseil de Sécurité, le renforcement du rôle et de l’autorité de l’Assemblée générale, la réforme du Conseil économique et social, sont tous souhaitables.

Assumer cette obligation, dans l’esprit de notre charte, est essentiel pour notre avenir commun. Assurer cet avenir appelle notre responsabilité partagée, qui même différenciée, doit nous amener à agir dans le sens du bien-être de l’humanité.
Fort de ces convictions, le Gabon restera engagé au sein de notre organisation, pour continuer à oeuvrer en faveur de la paix et du développement, qui est aussi au coeur de la vision que j’ai proposée

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Allocution de la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, devant les Forces Gabonaises en Centrafrique

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Jeudi 24 octobre 2013 – Bangui

Paragraphe 1: 

J’ai souhaité venir personnellement à votre rencontre, pour vous dire combien chacun d’entre vous fait la fierté du Gabon.

En ma qualité de Première Dame, j’ai voulu être à votre écoute, être attentive à vos conditions de vie, alors même que vous subissez les affres de l’éloignement ; alors même que vous vous exposez chaque jour au danger, au péril de votre vie.

C’est la raison de ma présence parmi vous aujourd’hui.

Paragraphe 2: 

Avec moi, c’est le Chef de l’Etat, c'est la Nation tout entière qui est représentée ici : Pour vous honorer.

Pour vous dire qu’elle pense à vous, qu’elle est solidaire avec vous, qu’elle vous accorde sa confiance.

Paragraphe 3: 

Etre militaire n'est pas un métier comme les autres. Il est fait du sens du devoir, de l'amour de la Patrie, de l'esprit de sacrifice. Il appelle de la discipline et du courage. Il comporte l'acceptation du risque. Vous êtes ici pour des valeurs justes et hautes :

  • Celle de la paix.
  • Celle de la liberté.
  • Celle de la démocratie.
Paragraphe 4: 

Notre armée s'est engagée sur ce sol dans le cadre de la mission de consolidation et de préservation de la paix. Elle a intégré la Force Multinationale des Etats d'Afrique Centrale.

En janvier dernier, 120 d’entre vous ont ainsi quitté Libreville pour une action d’interposition entre les différents belligérants. Vous êtes venus ici pour aider fraternellement un peuple à retrouver le chemin de la liberté et de la paix. Telle est votre noble mission. Telle est votre responsabilité.

Grâce à vous, grâce à votre patience, à votre persévérance, notre armée, associée aux forces de la coalition internationale, permet à la Centrafrique de ne pas sombrer davantage dans le chaos.

Paragraphe 5: 

Nous tenons, avec le Chef de l’Etat, à vous rendre l’hommage solennel que vous méritez. Mieux que quiconque, vous savez l’importance de cette mission. Mieux que quiconque, vous savez, vous qui le vivez chaque jour, l’engagement du Gabon pour la paix.

A travers vous, le Gabon défend l'idée que notre République se fait de la dignité de l'Homme.

Paragraphe 6: 

Je veux vous vous remercier, solennellement, pour ce que vous faites chaque jour.
Je veux vous exprimer, au nom de chaque Gabonaise et Gabonais, notre profonde gratitude.
Je m'incline avec respect et émotion devant chacun d’entre vous.

Je vous remercie.

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La Première Dame s'est rendue auprès des soldats gabonais en mission en Centrafrique afin de leur fait part de son soutien, de celui du Chef de l'Etat et de la nation toute entière.
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Thème 1: 
International
Thème 2: 
Afrique
Typologie: 
Tribune
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Première Dame

Plaidoyer de la Première Dame contre les violences faites aux femmes

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Plus de la moitié des femmes gabonaises avouent avoir subi, à un moment de leur existence, des violences diverses dans leur foyer, mais aussi au travail ou à l'école. Parfois verbales, lorsqu'il s'agit d'insultes dégradantes, mais souvent physiques, des coups et blessures ou des actes de harcèlement sexuel. Des sévices graves, dans tous les cas, qui peuvent conduire à la folie voire à la mort.

Paragraphe 1: 

Qu'une seule et unique maman, épouse, adolescente ou fillette ait à subir la violence d'un époux, d'un père ou d'un petit ami, dans notre pays, est suffisamment révoltant pour que nous dénoncions cet état de fait et, surtout, cherchions les moyens de l'enrayer.

Quelle image du couple les enfants garderont-ils quand papa cogne inlassablement sur maman ? Est-ce cela l'atmosphère aimante, indispensable au développement harmonieux de leur citoyenneté ? Comment la fillette, devant le supplice subi par sa mère, peut-elle se construire une image d'elle digne et valorisante ?

Paragraphe 2: 

À la violence conjugale se joint un autre fléau, tout aussi destructeur, mais plus dangereux encore, car insidieux, innommable, tapi dans l'ombre : l'abus sexuel. Il est présent sous toutes ses formes et partout ; il fait des ravages, de manière invisible mais profonde, puisque la victime, prisonnière du tabou qui l'accompagne, n'ose révéler le crime qui l'a frappée ni demander réparation. Plus d'une femme gabonaise sur cinq subit des violences d'ordre sexuel au cours de sa vie. Vingt pour cent des victimes de ce drame le sont avant l'âge de 14 ans et 10 % avant... 10 ans. Des statistiques odieuses et inacceptables, au Gabon comme ailleurs en Afrique et dans le monde. Car il faut bien se rendre à l'évidence : la violence, quelle que soit sa forme, est le lot quotidien de beaucoup de femmes, ici comme ailleurs.

Paragraphe 3: 

Qui entend ces femmes, hormis quelques écrivains audacieux comme Jean Divassa, Sylvain Nzamba ou Justine Mintsa, qui ont osé dénoncer dans leurs œuvres l'inceste, la maltraitance que subissent nos enfants ou nos collégiennes soumises à ce que, avec une cruelle dérision, elles qualifient de MST, pour "moyennes sexuellement transmissibles" ?

En tant que femme, mère, gabonaise, mais aussi en tant que première dame, je ne puis rester insensible à autant de souffrances mises sous le boisseau. Il est de mon devoir de traquer sans relâche toutes les injustices que subissent mes sœurs, souvent maltraitées, violées, humiliées, tourmentées, dépouillées de leurs droits et de leur honneur.

Paragraphe 4: 

La défense de cette cause est un défi ambitieux, qui se heurte à de nombreux obstacles : les coutumes ancestrales d'abord, qui trop souvent relèguent la femme dans un rôle de subalterne, faisant d'elle la propriété de son époux. Combien de femmes chez nous furent, il n'y a pas si longtemps, obligées d'épouser le frère de leur mari défunt sans éprouver le moindre sentiment à son égard ? Combien sont aujourd'hui spoliées, au prétexte fallacieux qu'une femme ne devrait pas hériter des biens de son époux ?

Les femmes les plus pauvres, les moins éduquées, restent malheureusement les plus touchées. Réduites à l'état de ménagère, de génitrice, ou pis, d'objet sexuel, elles sont dans l'incapacité physique, morale et financière de réagir. Il revient donc à l'État de les soutenir et de les défendre. Il revient à la nation de ne pas les oublier, de ne pas fermer les yeux sur cette triste réalité dont la responsabilité nous incombe à tous.

Paragraphe 5: 

Se défaire de cet effroyable carcan est un devoir avant tout moral - il est bien triste d'avoir à le rappeler - mais aussi social, économique et politique : nous ne pourrons construire le Gabon et l'Afrique de demain si la moitié de la population ploie sous le joug de l'autre.

C'est pourquoi il est urgent d'agir. Et vital de prendre les mesures adéquates pour protéger toutes les femmes et œuvrer à leur épanouissement. Non pas, contrairement aux poncifs d'un autre âge, contre les hommes, mais avec eux.

En ce 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, je formule le vœu de voir cet enjeu hissé au rang de grande cause nationale en 2014, au Gabon. Il nous faut prendre conscience de l'ampleur du défi que nous avons à relever ensemble, pour faire de l'Afrique un continent dans lequel chaque citoyen est reconnu et valorisé dans ce qu'il a de meilleur.

Paragraphe 6: 
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A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Sylvia Bongo Ondimba s'est fait le porte-parole des femmes gabonaises dans Jeune Afrique.
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Société
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Première Dame

Le Président Ali Bongo Ondimba rend hommage à Nelson Mandela

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Chapeau: 

Le Chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a tenu à rendre hommage à Nelson Mandela, décédé le 5 décembre 2013 à l'âge de 95 ans :

Titre paragraphe 1: 
Message du Président Ali Bongo Ondimba :
Paragraphe 1: 

L’Afrique et le monde ont appris hier soir, 5 décembre, la disparition de Nelson Mandela. Cette perte nous plonge dans une profonde consternation. Le peuple gabonais, par ma voix, adresse ses condoléances au peuple frère d’Afrique du sud, à la famille Mandela et au Président Jacob Zuma.

Paragraphe 2: 

Nelson Mandela était un homme de grande valeur qui par ses actions, son combat pour la liberté, son existence, aura touché nos vies de manière profonde au-delà de l’Afrique.

Paragraphe 3: 

Le peuple gabonais n’oubliera jamais l’honneur que « Madiba » lui fit, au lendemain de sa sortie de prison, en réservant au Gabon sa première visite à l’extérieur de son pays, le 14 février 1991.

Paragraphe 4: 

Il est aujourd’hui de notre devoir à tous de perpétuer son œuvre en célébrant son parcours. J’invite donc le peuple gabonais au recueillement, à la solidarité et la compassion qui conviennent en cette circonstance.

S.E. Ali Bongo Ondimba

Paragraphe 5: 


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Le Chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a tenu à rendre hommage à Nelson Mandela, décédé le 5 décembre 2013 à l'âge de 95 ans.
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Vœux à la Nation du Chef de l'Etat gabonais

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Paragraphe 1: 

Gabonaises, Gabonais,
Mes chers compatriotes,

Au seuil de l’année 2014, j’adresse à chacun et à chacune d’entre vous, mes vœux de bonheur, de santé et de prospérité.

J’ai une pensée affective pour tous ceux qui ont été victimes de maladie, de détresse ou de sinistres.

C’est aussi l’occasion d’adresser avec une grande fierté nos vœux de pleins succès et tous nos encouragements à nos forces de défense et de sécurité qui travaillent à garantir notre quiétude quotidienne, et tout particulièrement à ceux qui défendent la paix en République Centrafricaine.

Je n’oublie pas non plus, nos compatriotes résidant à l’étranger : que nos meilleurs vœux les accompagnent dans leurs diverses entreprises.

Mes chers compatriotes,

Cette année qui s’achève est l’occasion traditionnelle de faire le bilan de notre action. Je voudrais aussi que ce soit le moment des mises en perspectives.

Depuis 2009, notre pays est un vaste chantier pour construire le Gabon émergent que je vous ai promis dans mon projet de société, l’Avenir en Confiance.

Bien sûr, je voudrais que les projets avancent plus vite et que chacun d’entre vous puisse vivre le changement dans son quotidien. Et pour cela, comme je m’y suis engagé, je ne ménagerai aucun effort.

Grâce à vous tous, l’année 2013 qui vient de s’écouler a été très dense. De nombreux projets ont pris corps. Ils ont permis de consolider davantage les fondamentaux sur lesquels nous bâtissons chaque jour, le triptyque « Paix, Développement et Partage ».

De trop nombreux exemples à travers le monde, et en Afrique en particulier, nous montrent que sans la Paix, aucun développement économique, aucun épanouissement humain et social, aucun avenir n’est possible.

C’est pourquoi, je me réjouis de ce que la mise en œuvre effective de la biométrie ait été une nouvelle occasion de consolider notre démocratie, au terme d’un exercice consensuel ayant associé tous les acteurs de la vie politique nationale.

Le retour aux urnes de nos concitoyens, qui ont compris l’enjeu de la mise en place de ce système performant, doit aussi interpeller tous les élus sur les responsabilités qui sont désormais les leurs pour conduire les destinées de nos collectivités locales.

Que tous les acteurs politiques de notre pays, que toutes les instances dédiées à l’organisation et à la supervision des opérations électorales, que tous nos partenaires soient remerciés pour le bon déroulement d’un scrutin libre et transparent qui contribue à renforcer davantage la crédibilité et le prestige de notre pays.

Dans le même sens, je voudrais me féliciter de l’élection du Gabon à la présidence de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies, preuve une fois encore, des efforts de notre pays pour garantir les droits de l’homme et préserver l’exercice des libertés individuelles et collectives.

Mes chers compatriotes,

Les négociations menées par le Gouvernement et les partenaires sociaux sur bien des sujets, témoignent de la vitalité de notre dialogue social. Dialogue qui doit continuer à s’opérer dans les formes prévues par notre législation et dans le respect des institutions de la République.

Cette maturité politique et syndicale dont nous avons su faire montre, témoigne, une fois de plus, de notre attachement à un environnement serein et paisible. Nous devons continuer à y travailler sans relâche, afin de poursuivre dans cette voie, seule garante de progrès économiques et sociaux sûrs et durables.

A ce sujet, j’ai décidé de la création et de la mise en œuvre du Conseil National de l’Education, de la Formation et de la Recherche qui sera désormais le cadre de concertation pour traiter globalement et définitivement des grandes questions relatives à l’éducation et la formation dans notre pays.

Mes chers compatriotes,

Les multiples institutions crédibles qui jaugent l’économie et les performances mondiales soulignent les progrès significatifs de notre pays au cours de ces dernières années. Ces résultats, fruits de nos efforts conjugués, sont autant d’encouragement à persévérer sur la voie que nous avons librement choisie car ce qui reste à faire est encore plus important et plus déterminant que ce qui a été fait.

J’en veux pour preuve, cette opération réussie de levée de fonds de 750 milliards de francs CFA sur les marchés internationaux. Elle témoigne de leur confiance en notre pays et nous encourage à aller encore plus loin.

Ainsi, nous allons pouvoir accélérer le rythme des projets de développement et poursuivre la diversification de notre économie.

A ce titre, je note avec beaucoup de satisfaction une plus grande implication du secteur privé dans les projets de transformation et de valorisation de nos matières premières.

C’est la preuve de l’amélioration des conditions juridiques, contractuelles et fiscales, mais aussi, des infrastructures dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et du transport. Infrastructures qui répondront aussi bien aux besoins de l’Industrie qu’à ceux des ménages gabonais.

La livraison du barrage du Grand Poubara et de la centrale thermique d’Alénékiri répond de cette logique. Dans le même ordre d’idées, la route Port-Gentil – Omboué, avec plus de 12 kms de ponts, permettra de connecter la capitale économique au reste du réseau routier national en pleine expansion. Rallier Port-Gentil par la route sera bientôt une réalité.

Le Gabon est en marche vers l’émergence grâce à une approche cohérente et structurante de notre stratégie.

Cependant, les attentes légitimes de nos concitoyens sont encore grandes.

Mes chers compatriotes

La solidarité est une valeur fondamentale de notre pacte républicain. Elle doit se traduire notamment dans notre système de sécurité et de garantie sociale ainsi que dans notre dispositif collectif de solidarité.

S’agissant de la protection sociale, l’année 2013 a été marquée par l’amorce de l’immatriculation des salariés du secteur privé et leurs ayants droits, à la C.N.A.M.G.S.

Cette affiliation de nos compatriotes, matérialise l’extension universelle de la couverture sociale en 2014.

Elle ouvre droit à une prise en charge effective de cette frange de la population, après celles des Gabonais économiquement faibles et des agents publics.

A cet effet, j’exhorte le Gouvernement à accélérer le processus d’immatriculation et du transfert des compétences de la C.N.S.S à la C.N.A.M.G.S, en ce qui concerne les prestations de santé.

Je rappelle en outre, que l’un des principaux objectifs assignés à la C.N.A.M.G.S est de parfaire l’accès à l’offre de soins pour tous. A ce titre, elle canalise d’importantes ressources financières vers l’ensemble du système sanitaire.

Mais, en dépit de ce dispositif et des règlements effectués par la C.N.A.M.G.S, j’observe la persistance d’un problème de redistribution des fonds destinés à chaque structure sanitaire. En outre, la qualité actuelle de l’offre de soins ne reflète pas assez les efforts consentis par les différents contributeurs financiers.

Aussi, je demande au Gouvernement de veiller au strict respect de la répartition réglementaire des recettes générées par les formations sanitaires du service public de santé.

Par ailleurs, j’instruis le Premier Ministre à créer un Compte Spécial pour les Investissements des Formations Sanitaires publiques, en vue d’en améliorer la qualité de l’offre de soins.

Enfin, pour rapprocher le service public de l’assurance maladie obligatoire des populations, en 2014, le programme de construction des Délégations provinciales de la C.N.A.M.G.S devra se poursuivre, à Lambaréné, Makokou et Port-Gentil.
En ce qui concerne notre dispositif de solidarité, le Fonds National d’Aide Sociale doit jouer de mieux en mieux son rôle et remplir sa mission exclusive d’assurer la collecte, la centralisation et l’attribution de l’aide sociale.
Notre pays déploie un dispositif d’aide important. Il doit profiter davantage à ses destinataires, à savoir, les foyers économiquement faibles. C’est donc toute notre stratégie de solidarité sociale que nous reconsidérons en déployant une nouvelle politique d’accompagnement de ces foyers.

A ce sujet, une étude récente montre que sur les 300 milliards d’inscription budgétaire dédiés à l’aide sociale et aux autres subventions, seuls 20% de ces ressources bénéficient réellement aux couches sociales les plus défavorisées.
CELA DOIT CHANGER, ET CELA VA CHANGER EN 2014.

Il est devenu impératif, au-delà des politiques de développement de l’économie et des infrastructures, que nous nous engagions dans une politique active de réduction effective de la pauvreté et de la précarité.

Il y va de notre cohésion sociale.

Aussi, je rends hommage à la Première Dame, qui s’est résolument engagée aux côtés de nos concitoyens, pour établir un diagnostic de la politique d’aide sociale et pour redéfinir une nouvelle stratégie plus efficace et plus lisible, organisée autour du Fonds National d’Aide Sociale et de la CNAMGS.

Cette nouvelle approche intègre non seulement la réduction de la pauvreté mais s’attaque également aux facteurs aggravants de la précarité et de l’exclusion.
Cette assistance de l’Etat aux personnes les moins favorisées ne se fera pas sans conditions.

En effet, il faudra, pour les bénéficiaires, montrer une réelle volonté d’insertion sociale.

Ce principe de l’effort en contrepartie du soutien de l’Etat, sera étendu à tous les secteurs pour accompagner cette politique nationale d’investissement humain.

Mes chers compatriotes,

Il ne s’agit pas uniquement de mieux gérer les finances publiques, mais aussi, et je dirai surtout, d’établir un système plus efficace, plus juste et plus équitable.

Il s’agit aussi de mieux responsabiliser les Gabonais et de les pousser à être plus entreprenants pour s’impliquer davantage dans notre économie.

Gabonaises, Gabonais, mes Chers Compatriotes

Une fois encore, une fois de plus, je voudrais réitérer mon appel au patriotisme et inviter chacun au rassemblement devant les défis que l’histoire nous invite à relever ensemble.

Je demande à chacune et à chacun de rejeter résolument les critiques primaires et subjectives, la stigmatisation systématique de l’action publique, les dénigrements intempestifs, instinctifs et stériles.

Les marques de confiance que nous témoigne la communauté internationale doivent nous interpeller et nous rassurer sur la pertinence de nos choix.

A tous ceux qui aiment notre pays, à tous ceux qui veulent le bien et le bonheur du Gabon et des Gabonais, à tous ceux qui vivent dans notre pays et qui apportent leurs compétences et leur force de travail, je dis Excellente Année 2014 !

Que dieu bénisse le Gabon !

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Le Président Ali Bongo Ondimba s'est adressé à l'ensemble des Gabonais ce 31 décembre 2013, afin d'exprimer ses voeux pour l'année 2014 et d'annoncer les grandes réformes.
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Thème 1: 
Gabon Emergent
Thème 2: 
Ali Bongo Ondimba
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Tribune
Acteur: 
Présidence

Daniel Ona Ondo nommé Premier ministre

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Le Président de la République gabonaise Ali Bongo Ondimba a nommé Daniel Ona Ondo Premier ministre. Économiste de renom, ancien ministre, l’actuel premier vice-président de l’Assemblée nationale indique qu’il va mettre les prochaines heures à profit pour choisir les hommes et les femmes de son gouvernement.

Paragraphe 1: 

Lors d’une intervention devant la presse gabonaise et internationale accréditée à la Présidence de la République, le Secrétaire général Etienne Massard Kabinda Makaga a annoncé que Daniel Ona Ondo était nommé Premier ministre, avec la charge de former un nouveau gouvernement.

Titre paragraphe 2: 
Le choix de l’efficacité et du rassemblement
Paragraphe 2: 

Personnalité bien connue de tous les Gabonais, l’Oyémois Daniel Ona Ondo, 68 ans, titulaire d’un doctorat en sciences économiques obtenu à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, est professeur agrégé des Facultés de droit et de sciences économiques de l’Université Omar Bongo, une institution dont il a été le recteur.

Après avoir occupé les fonctions de conseiller du Président de la République, en charge des relations commerciales, industrielles et des participations, ce brillant universitaire sera plusieurs fois appelé au gouvernement à partir de 1997, d’abord ministre délégué auprès du ministre de la Santé, puis successivement aux portefeuilles de la Culture, de l’Éducation nationale et des Postes. En 2007, député, il est élu premier vice-président de l’Assemblée nationale.

Titre paragraphe 3: 
« Je pèse la lourde tâche… »
Paragraphe 3: 

Les premiers mots du nouveau Premier ministre gabonais ont été adressés au Président de la République : « Je remercie le chef de l’État et je pèse la lourde tâche qui m’est confiée à deux ans de l’échéance électorale. Je vais mettre à profit ce week-end pour choisir les hommes et les femmes qui feront partie du gouvernement. »

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Le Président de la République gabonaise Ali Bongo Ondimba a nommé Daniel Ona Ondo Premier ministre.
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Thème 1: 
Gabon
Thème 2: 
Gouvernement
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Tribune
Acteur: 
Présidence

Remise du rapport final d’études et de préconisations de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon

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Paragraphe 1: 

Votre Excellence, Monsieur le Président de la République,
Mesdames, Messieurs,

« Je ne suis pas de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère.
Remarquez-le bien, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n'est pas fait, le devoir n'est pas rempli
. »

Paragraphe 2: 

Votre Excellence, Monsieur le Président de la République,

Nous pouvons penser que ces mots, empruntés à Victor Hugo, vous ont inspiré, lorsque vous avez présenté à la Nation avec détermination le cap que vous avez fixé au nouveau gouvernement, conduit par le Professeur Daniel Ona Ondo.

Vous tenant face aux Gabonaises et aux Gabonais, vous avez réaffirmé une promesse que vous n’avez pas oubliée.
La promesse d’un Gabon plus juste, plus solidaire, plus respectueux de chacun de ses fils et de ses filles.
La promesse d’un Gabon qui grandit sans laisser sur le bord de la route un de ses enfants.
La promesse d’un Gabon qui porte haut et fier le projet « Paix, Développement, Partage. »

Cette vision renouvelée, qui réhabilite la politique au service de l’humain et du collectif, était le renouveau attendu par toute notre Nation.

Je tiens à saluer votre engagement, votre courage, votre determination pour construire le Gabon de demain.

Pour faire face aux enjeux auxquels le Gabon est confronté, il est d’une impérieuse nécessité que tout soit mis en oeuvre, par chacune et chacun d’entre nous.

Paragraphe 3: 

Au regard de ces nombreux défis, vous m’avez personnellement chargée, en octobre 2013, du suivi de la réforme de l’aide sociale, avec le support méthodologique de McKinsey, cabinet international à l’expertise reconnue.

Je vous remercie, Monsieur le Président de la République, pour votre confiance qui marque la reconnaissance de ce lien sincère et affectueux qui m’unit à tous les Gabonais.

Vous êtes le premier témoin, patient et bienveillant, de mon Coeur qui bat chaque jour pour un Gabon que j’aime et pour qui je veux le meilleur.

Pour cela, j’ai choisi d’être la Voix des Sans-Voix. J’ai choisi d’être la voix de ces mères, de ces enfants, de ces Anciens, de tous ceux qui se sentent oubliés, et d’être le relais de leurs quotidiens, de leurs espoirs et de leurs rêves.
Ce travail vous me l’avez confié. Il s’agissait de rassembler, de fédérer toutes les compétences, connaissances, expériences et talents de cette Nation, au service d’une seule cause : créer, ensemble, notre cadre d’action sociale, celui pour lequel chacune et chacun d’entre nous sera prêt à se battre au quotidien.

Paragraphe 4: 

Nous avons, avec ces femmes et ces hommes valeureux, réfléchi et construit votre outil, notre outil, l’outil de tous les Gabonais pour accéder à un développement social durable.

Je souhaite remercier les Ministères, les Administrations, les Etablissements publics, les Autorités Publiques, chaque maillon de la chaîne, du plus jeune agent public au plus expérimenté, pour leur mobilisation exceptionnelle, leur vision, leur implication dans ce travail.

Ces conclusions et recommandations, dont je suis le porte-parole aujourd’hui, sont collectives.

Leur application, leur concrétisation, leur succès, seront également collectifs. Pour cela, l’engagement qui a été le vôtre ces derniers mois doit demeurer intact.

Monsieur Le Président de l’Assemblée Nationale, si comme vous l’avez dit, « je suis une arme de destruction massive », alors vous et les représentants du peuple en seriez les munitions. Que cette arme serve à combattre la pauvreté dans notre pays et faisons le ensemble !

Paragraphe 5: 

Monsieur le Président de la République, j’ai l’honneur aujourd’hui de vous remettre le rapport final d’études et de préconisations de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon.

Je ne doute pas qu’il vienne renforcer, valablement, le capital humain, pour une prospérité partagée, du Gabon Emergent.

Je vous remercie.

Sylvia Bongo Ondimba

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La Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, a remis au Président Ali Bongo Ondimba le rapport final d’études et de préconisations de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon.
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Thème 1: 
Social
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Aides et subventions
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Première Dame

Allocution de S.E.M. Ali Bongo Ondimba, Président de la République, Chef de l’Etat, à l’occasion du 3ème Sommet Mondial sur la Sécurité Nucléaire

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Paragraphe 1: 

Excellence Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,
Mesdames, Messieurs,

Je voudrais tout d’abord exprimer ma profonde gratitude au Premier Ministre Mark RUTTE pour son invitation et pour l’excellente organisation de ce sommet.

Mesdames, Messieurs,

Paragraphe 2: 

La lutte pour garantir les droits des populations à vivre dans un environnement fiable en matière de sécurité nucléaire est de la responsabilité permanente de tous les Etats.

En effet, sécuriser l’utilisation des matières nucléaires, lutter contre la prolifération des armes nucléaires et son corolaire, empêcher les acteurs malveillants de les utiliser exigent de notre part des efforts quotidiens qui nous obligent à une plus grande coopération dans le partage des connaissances et des expériences.

C’est pourquoi, il me plaît ici de louer le travail accompli par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique et du National Security Summit ainsi que tous les acteurs qui ont permis la tenue de ce sommet qui constitue, une fois de plus, une occasion de débattre avec lucidité du défi de la sécurité nucléaire.

Paragraphe 3: 

En effet, le nucléaire est perçu à la fois comme une source d’espérance mais aussi de risque :

Espérance notamment, car cette énergie propre permettrait à l’Humanité de réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique qui menace notre existence.

Mais Risque également, car les accidents de Tchernobyl et plus récemment celui de Fukushima nous rappellent que le nucléaire représente un véritable enjeu pour la sécurité des installations et des hommes.

A cela, s’ajoute celui du terrorisme nucléaire et radiologique.

Paragraphe 4: 

Mesdames et Messieurs,

C’est donc pour contribuer aux efforts internationaux, et aussi en raison de son potentiel de production d’uranium et autres substances radioactives, que le Gabon s’implique pleinement dans la problématique qui nous rassemble aujourd’hui, celle de garantir le principe d’utilisation à des fins pacifiques des matières nucléaires et radiologiques.

Mon pays n’a cessé de renforcer son régime juridique : nous avons promulgué une loi portant organisation du régime de la sûreté et de la sécurité nucléaires et des garanties, conformes aux prescriptions du Code de conduite élaboré par l’AIEA.

Les applications réglementaires sont en cours d’adoption.

Paragraphe 5: 

De même, le Gabon organise des séminaires régionaux pour faciliter la mise en œuvre des résolutions adoptées lors des sommets de Washington et de Séoul, en particulier la résolution 1540.

En effet, il est indispensable pour nous de sensibiliser nos administrations et nos populations afin de cultiver la vigilance nécessaire pour empêcher les groupuscules terroristes d’accéder aux déchets radioactifs.

Cette vigilance doit être soutenue par la promotion des savoirs et le partage d’expériences relatifs à la gestion des sites de stockage des déchets nucléaires industriels.

Voici, Excellences, Mesdames et Messieurs, la vision qui est la nôtre et les actions que nous mettons en œuvre pour assumer pleinement nos responsabilités pour garantir l’utilisation pacifique du nucléaire par tous.

Je vous remercie.

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Le Président Ali Bongo Ondimba a participé à la Haye, aux Pays Bas, à la 3ème édition du Sommet Mondial sur la Sécurité Nucléaire.
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Thème 1: 
International
Thème 2: 
Evénements
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Tribune
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Présidence

Allocution de S.E.M. Ali BONGO ONDIMBA Président de la République, autour du Comité Afrique du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF)

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Chapeau: 

Monsieur le Président du Conseil France - Afrique de l’Ouest et Centrale du MEDEF International,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Entreprises,
Mesdames et Messieurs,

Paragraphe 1: 

Je voudrais avant tout propos vous adresser, Monsieur le Président du Conseil, mes sincères remerciements pour l’organisation de cette rencontre.
Monsieur le Président,

Je suis venu vous inviter à investir au Gabon, et à prendre une part active dans la grande aventure de diversification de notre économie. Je ne viens que maintenant parce que j’ai attendu de parachever la première phase des reformes structurelles de notre économie pour m’adresser à vous.

Mesdames et Messieurs,

Au moment où l’économie gabonaise prend son envol avec des perspectives encourageantes, je constate malheureusement que nos partenaires traditionnels de qui nous aurions attendu plus marquent le pas. Est-ce par simple prudence? Est-ce par frilosité? Ou au contraire par désintérêt?

Je n’oserai le croire. Même si nous sommes en couple depuis de très longues années la demoiselle Gabon est encore belle et attractive. En effet l’économie gabonaise offre de multiples opportunités d’investissement.

Paragraphe 2: 

Dès mon élection en 2009, je me suis fixé comme objectif principal, celui de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025.

Pour y parvenir, j’ai mis en place le Plan Stratégique Gabon Emergent qui repose sur trois piliers de croissance et de développement : le Gabon Vert, le Gabon Industriel, et le Gabon des Services.

La mise en œuvre progressive de ce programme a déjà permis d’enregistrer des progrès significatifs et de renforcer la situation macro économique.

Paragraphe 3: 

C’est ainsi que le taux de croissance est passé de – 1,9% en 2009 à une moyenne de 6% entre 2010 et 2013. Et le taux d’inflation en 2013 est estimé à 0,5%, soit un taux largement inférieur à la moyenne communautaire dans l’espace CEMAC.

Les ressources propres représentent 85% du budget général de l’Etat. Notre gestion des ressources publiques se caractérise par une gestion prudente de la dette publique dont le ratio dette / PIB est de l’ordre de 24%.

Les crédits alloués à l’investissement représentent 39,6% du budget général en 2014. D’après le PNUD, l’IDH au Gabon est de 0,683 contre 0,475 la moyenne africaine et à portée de la moyenne mondiale établie à 0,694.

Titre paragraphe 4: 
Monsieur le Président, Mesdames et messieurs,
Paragraphe 4: 

Les entreprises françaises sont présentes dans les trois secteurs traditionnels de l’économie gabonaise que sont le pétrole, le bois et les mines. D’autres secteurs à fort potentiel méritent également toute votre attention. Il s’agit des secteurs agro-industriels, de la pêche, du tourisme, et des services.

A l’instar des autres pays d’Afrique subsaharienne, le Gabon, est doté d’abondantes ressources naturelles. Mais leurs exportations à l’état brut n’a pas permis de créer une croissance inclusive.

Mon ambition, à travers les réformes engagées, notamment la nouvelle stratégie d’industrialisation, est de permettre une remontée dans la chaine de valeur par le processus de transformation locale, totale ou partielle, de nos matières premières.

Les pôles économiques créés, notamment, le cluster minier et métallurgique de Moanda – Franceville, le pôle hydrocarbures et pétrochimie de Mandji, la Zone Economique Spéciale de Nkok, pour ne citer que ceux là, illustrent cette volonté. Dans ce sens, j’ai proposé à mes pairs, à l’occasion de la TICAD 5, à Tokyo, l’année 2020 comme date butoir, au delà de laquelle, plus aucune matière première ne sera exportée sans avoir subi au moins une première transformation.

Paragraphe 5: 

Je vous invite donc, à devenir les principaux acteurs de cette ambition.

Je suis convaincu qu’en vous investissant pleinement dans cette dynamique, nous parviendrons à l’établissement d’un véritable Partenariat Gagnant - Gagnant.

Titre paragraphe 6: 
Monsieur le président, Mesdames et Messieurs,
Paragraphe 6: 

Le Gabon jouit d’une stabilité macroéconomique, politique et sociale indéniable. En développant un nouveau partenariat dans les conditions que je propose, nous sommes assurés de nous engager dans une entreprise durable aux résultats tangibles. En effet, le Gabon offre des garanties de sécurité pour l’investissement privé.

Nous nous sommes résolument attelés à améliorer la Gouvernance et l’environnement des affaires. La refonte en cours de la réglementation fiscalo douanière d’une part, la reforme des codes pétroliers et miniers d’autre part concourent à renforcer l’attractivité du Gabon.

Titre paragraphe 7: 
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
Paragraphe 7: 

Le développement économique du Gabon ne saurait durablement prospérer s’il ne prenait en compte l’Homme face aux risques de précarité et d’exclusion.
C’est pourquoi, tirant les enseignements du rapport sur l’état de la pauvreté au Gabon, je me suis résolument engagé à promouvoir l’investissement Humain.
Dans le cadre de cette stratégie, un accent particulier est mis sur la réforme de l’éducation et de la formation. De même, la santé, la création de petites et moyennes entreprises et l’aide sociale aux personnes vivant dans la précarité y occupent une place importante. Vous avez là, des secteurs qui méritent tout autant votre attention.

Nombreux parmi vous, êtes déjà présents au Gabon. Pendant de longues années vos activités respectives ont contribué à améliorer la situation économique et sociale des gabonais. Je vous réitère ma confiance.

Paragraphe 8: 

Je sais qu’il existe aujourd’hui des malentendus et des incompréhensions sur les instances de règlement. Cette malencontreuse situation résulte d’avantage des dispositions que l’administration a prises pour améliorer la gouvernance et s’assurer de payer la bonne dépense. Je tiens à vous rassurer que mon Gouvernement s’emploie ardemment à régulariser cette situation.

Titre paragraphe 9: 
Monsieur le Président,
Paragraphe 9: 

Je voudrais pour conclure, dire aux entreprises désireuses d’investir au Gabon que nous les attendons avec l’habituelle hospitalité qui caractérise les rapports entre gens qui se connaissent de longue date et qui se font confiance.

Je vous remercie.

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Discours du Président de la République, autour du Comité Afrique du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF)
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Les assises sociales du Gabon, par S.E. Ali Bongo Ondimba

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Le Président Ali Bongo Ondimba, à travers sa page Facebook, invite l'ensemble des Gabonais à soutenir et à assister aux Assises sociales du Gabon qui se tiendront les 25 et 26 avril 2014.

Titre paragraphe 1: 
L'intégralité du message du Président Ali Bongo Ondimba :
Paragraphe 1: 

Depuis 2009, notre pays est un vaste chantier pour bâtir le Gabon émergent. De nombreuses réformes ont été menées et de nombreuses améliorations se sont faites sentir dans la vie de tous les Gabonais.

Paragraphe 2: 

Mais ce n’est pas suffisant. Cela n’a pas permis de réduire les inégalités et d’éradiquer les souffrances et les difficultés de près de 30% de nos compatriotes.

Paragraphe 3: 

Suite au rapport remis par la Première Dame il y a exactement 3 mois, j’ai convoqué les premières Assises Sociales du Gabon qui se tiendront à Libreville du 25 au 26 avril 2014. Réunissant les décideurs politiques, les acteurs majeurs de la sphère socio-économique et les experts nationaux, ils devront fournir des solutions pour répondre aux priorités absolues dans la mise en œuvre de la stratégie d’investissement humain du Gabon (SIHG).

Paragraphe 4: 

Événement public et gratuit, je vous invite tous à y assister. Vous pouvez également vous rendre sur la page Facebook (https://www.facebook.com/assisesociales), ou le compte Twitter (@assisesociales), pour suivre en temps réel le déroulement des assises. Je vous encourage également à participer et à interagir sur ces pages afin de bâtir ensemble l’avenir de notre pays.

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Le Président Ali Bongo Ondimba, à travers sa page Facebook, invite l'ensemble des Gabonais à soutenir et à assister aux Assises sociales du Gabon qui se tiendront les 25 et 26 avril 2014.
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La politique sociale au Gabon : tout comprendre en 4 infographies

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Lors des Assises sociales qui se sont tenues les 25 et 26 avril derniers au stade de l’Amitié à Libreville, le Président Ali Bongo Ondimba a annoncé plusieurs mesures fortes pour lutter durablement contre la précarité. Découvrez en un coup d’œil les grandes lignes de la nouvelle politique sociale du Gabon.

Titre paragraphe 1: 
I – Un engagement financier majeur
Paragraphe 1: 

Une enveloppe globale de 250 milliards de FCFA sur 3 ans va être allouée pour financer la politique sociale et ses quatre priorités :

  • Les filets de protection économique et transferts solidaires;
  • Le développement des activités génératrices de revenus;
  • La mise en place d'un fonds pour le micro-crédit;
  • L’amélioration du service public de l'emploi.

Voir infographie 1

Titre paragraphe 2: 
II – Les soins de santé pour les familles économiquement faibles
Paragraphe 2: 

De nombreuses mesures ont été prises en compte afin d’aider et d’accompagner les segments de population les plus fragiles.

Voir infographie 2

Titre paragraphe 3: 
III – La politique familiale
Paragraphe 3: 

La protection de la famille et de l’enfance est l’un des aspects majeurs de la protection sociale.

Voir infographie 3

Titre paragraphe 4: 
IV – L’emploi
Paragraphe 4: 

La création de nombreuses activités génératrices de revenus est l’un des leviers essentiels pour aider les plus démunis et faire émerger les plus jeunes générations.

Voir infographie 4

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Découvrez en un coup d’œil les grandes lignes de la nouvelle politique sociale du Gabon.
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Discours
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Le New York Forum Africa 2014 en direct !

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Suivez en streaming l'ensemble des conférences de la 3ème édition du New York Forum Africa : www.ny-forum-africa.com/fr/live/streaming.

Paragraphe 1: 

Le thème de cette année, la Transformation, rappelle que le continent africain doit privilégier les ressources humaines pour faire progresser son économie. L’amélioration du système éducatif, la valorisation du travail des femmes ou encore le perfectionnement des formations professionnelles seront des points abordés durant ces trois jours.

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Suivez en streaming l'ensemble des conférences de la 3ème édition du New York Forum Africa en vous rendant sur le site : http://www.ny-forum-africa.com/fr/live/streaming.
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New York Forum Africa 2014 : des engagements concrets !

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Rendez-vous devenu incontournable sur la scène économique mondiale, le New York Forum Africa 2014 a tenu toutes ses promesses ! En effet, ce sont plus de 1500 décideurs politiques et économiques internationaux qui se sont retrouvés à Libreville du 23 au 25 mai pour des échanges fructueux sur le thème de "la transformation du continent".

Titre paragraphe 1: 
L'African Citizens Summit, nouveauté 2014
Paragraphe 1: 

Cette année, le New York Forum Africa a été marqué par une grande nouveauté : l'organisation de l'African Citizens Summit, tribune dédiée à la jeunesse africaine, en présence des Chefs d'Etat rwandais Paul Kagamé et centrafricain Catherine Samba Panza. L'occasion de présenter une étude inédite sur les ambitions des jeunes africains de 15 à 30 ans, réalisée dans 42 pays par le fonds "Train My Generation".

Paragraphe 2: 

Cette étude révèle les inquiétudes des jeunes du continent - 30% se disent inquiets concernant le taux de chômage tandis que 50% affirment avoir rencontré des difficultés pour accéder au marché du travail - mais souligne également leurs espoirs. En effet, 90% des sondés se disent optimistes quant à leur avenir, 89% pensant "que leur niveau de vie sera meilleur que celui de leurs parents".

Titre paragraphe 3: 
Le plaidoyer du Président Ali Bongo Ondimba pour le développement de l'Afrique
Paragraphe 3: 

C'est fort de ce constat que le Chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, donnant le ton des échanges du NYFA 2014, a mis l'accent dès son discours d'ouverture sur la nécessité de transformer le continent. Son souhait :  bâtir "une Afrique qui gagne, une Afrique qui aura su s’adapter aux enjeux et contexte du moment, mais aussi une Afrique qui aura su se doter de tous les moyens pour relever les défis du futur."

Titre paragraphe 4: 
Les partenariats du NYFA 2014
Paragraphe 4: 

L'édition 2014 du New York Forum Africa a ainsi été l'occasion pour le gouvernement gabonais de conclure quatre conventions d'envergure avec ses partenaires économiques.

  • La première, signée avec l'Agence Française de Développement (AFD), porte sur l'aménagement du bassin versant de Gué Gué de Libreville, pour un investissement de 110 millions d'euros (72 milliards de FCFA).
  • La deuxième, également signée avec la France pour un montant de 55 millions d'euros (36 milliards de FCFA), concerne la rénovation de l'axe routier Ndjolé-Médoumane (46 km).
  • La troisième, signée avec la Banque Africaine de Développement (BAD), permettra la création d'un incubateur de PME au Gabon.
  • Enfin la quatrième, signée entre la Gabon Oil Company et la société Samsung C&T, porte sur la construction d'une nouvelle raffinerie à Port-Gentil.
Paragraphe 5: 

D'autres accords majeurs ont également ponctué les débats, notamment en ce qui concerne les TIC (convention avec le Maroc pour une académie IT Microsoft garantissant la certification de 5000 personnes par an) ou encore le journalisme (annonce par l’artiste sénégalais Youssou N’Dour et Richard Attias, promoteur du NYFA, de la création d'un Fonds Medias pour l'Afrique).

Titre paragraphe 6: 
L'édition 2015 en perspective
Paragraphe 6: 

Soucieux de garantir la mise en œuvre et le suivi de l'ensemble des partenariats conclus, le Président Ali Bongo Ondimba a demandé à ce qu'un bilan du New York Forum Africa 2014 et des éditions précédentes soit réalisé. Les avancées pourraient être détaillées lors du prochain NYFA. Rendez-vous en 2015 !

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Rendez-vous devenu incontournable sur la scène économique mondiale, le New York Forum Africa 2014 a tenu toutes ses promesses !
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4ème édition de la Journée Internationale des Veuves

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Tribune de Sylvia Bongo Ondimba, Première Dame

Paragraphe 1: 

« Avez-vous quelquefois aperçu des veuves sur ces bancs solitaires, des veuves pauvres, qu'elles soient en deuil ou non, il est facile de les reconnaître » .

C'est en ces termes que le poète Baudelaire interpelle le passant sur la précarité et la grande solitude des veuves. Qui, en effet, ne compatirait pas à leur sort, souvent d'ailleurs associé à celui de l'orphelin ? Pourtant sur les 250 millions de veuves recensées de par le monde, elles ne sont pas si nombreuses celles que notre empathie naturelle accompagne dans leur deuil et soutient dans leur reconstruction tant matérielle que personnelle.

La situation des femmes veuves, victimes de violences et de discriminations, est particulièrement alarmante. Au Gabon en particulier, 47% des veuves sont toujours victimes de maltraitance et de spoliation et seulement 21% d'entre elles entrent dans leurs droits . Elles doivent la plupart du temps redoubler de courage et d'énergie pour non seulement surmonter la perte de leur conjoint, mais aussi continuer à faire face à la société. Alors que leur vie se transforme en cauchemar, elles se retrouvent souvent être le seul soutien de leurs enfants, seules responsables d'une famille, d'un foyer.

Ces situations, qui privent leurs enfants, nos enfants à tous, d'espérance, d'éducation, et d'opportunités futures, a un impact direct sur l'avenir de notre société. Pour cette raison, la protection de l'Etat constitue un jalon fondamental permettant de palier des conditions de vie parfois très difficiles et maintenir ces femmes dans la dignité.

Afin de donner une reconnaissance particulière à la situation des veuves, l'Assemblée Générale des Nations Unies a adopté une résolution le 21 décembre 2010, sur proposition du Gabon, proclamant le 23 juin « Journée internationale des veuves ». Ce lundi 23 juin marquera l'expression de la considération de tous les pays membres, et plus particulièrement du Gabon, envers ces personnes vulnérables et portera haut et fort des idéaux de fraternité, de solidarité et d'humanité.

La Journée internationale des veuves s'est concrétisée depuis l'adoption de la résolution par l'adaptation de la législation gabonaise et par la mise en place d'instruments concrets contre la violence, la pauvreté et la discrimination auxquelles sont régulièrement confrontées les veuves.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba œuvre en ce sens, au quotidien, en fournissant depuis 2011 à travers sa « Cellule Veuves » une assistance juridique, administrative, psychologique et jouant un rôle de médiateur familial à près de 900 veuves. Avec le numéro gratuit 1455, ce sont également près de 200 000 appels qui ont été traités depuis quatre ans.

L'Etat et les représentants du peuple ont également adopté de nombreuses mesures législatives et réglementaires en faveur d'une protection renforcée des droits du conjoint survivant, permettant notamment :
•aux ayants droit de l'agent public décédé de percevoir un capital décès ;
•au conjoint survivant et aux orphelins en butte à des difficultés de bénéficier d'une assistance judiciaire ;
•au conseil successoral de remplacer le conseil familial ;
•aux officiers de la police judiciaire d'intervenir en cas de “délit pour spoliation” ;
•au conjoint survivant ou à son représentant d'obtenir que l'acte de décès lui soit remis par l'officier d'état civil, au même titre qu'à la belle famille.

L'ensemble de ces mesures doit permettre de mieux garantir les intérêts des ayants droit et de leur assurer un meilleur accompagnement lors des formalités administratives et des procédures judiciaires effectuées après le décès d'un des conjoints. Par ailleurs, elles permettront également de rendre plus efficace le régime de l'aide sociale destinée aux veuves.

En ce 23 juin, je tiens solennellement à réitérer mon plaidoyer pour qu'au sein de nos familles, ces souffrances soient épargnées. La loi, si elle constitue un levier de protection incontournable, ne peut se substituer à l'humanité d'une famille, à la compréhension des proches et à la solidarité de toute la société.

Les veuves ont des droits, respectons-les.

Sylvia Bongo Ondimba

(1) Baudelaire Charles, Petits poèmes en prose ou le Spleen de Paris, 1862
(2) Source : Rapport Statistique de l’Etude : situation des femmes veuves au Gabon, 2011

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Retrouvez la tribune de Sylvia Bongo Ondimba, Première Dame
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Sylvia Bongo Ondimba
Thème 2: 
Gabon
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Tribune
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Première Dame

JA Africa et JA Gabon lancent le Grand Prix de l'Excellence au Gabon

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Chapeau: 

JA Gabon débute une tournée nationale à la rencontre des jeunes entrepreneurs gabonais et lance le Grand Prix de l’Excellence pour promouvoir la création économique et l’innovation au Gabon.

Paragraphe 1: 

Dans le cadre du lancement du concours national Grand Prix de l’Excellence, l’équipe de JA Gabon se rendra dans les principales villes du pays afin de rencontrer tous ceux qui souhaiteraient participer au concours et en savoir plus sur les programmes gratuits de formation à l’entreprenariat de JA Gabon.

Titre paragraphe 2: 
Le planning des visites
Paragraphe 2: 

• Les 9 et 10 juillet : Port-Gentil
• Le 15 juillet : Lambaréné
• Les 22 au 23 juillet : Franceville
• Du 22 au 24 août 2014 : Bitam et Oyem
• Les 28 et 29 août 2014 : Mouila et Tchibanga

Titre paragraphe 3: 
Critères d’éligibilité pour participer au Concours
Paragraphe 3: 

• Porteurs de projets gabonais de 20 à 40 ans
• Ayant plus de 3 années d’existence au Gabon
• Entreprise dument enregistrée au Greffe du Tribunal de Commerce
• Niveau éducatif non requis

Paragraphe 4: 

Pour plus d’informations sur la tournée (lieux et horaires) : 01.44.43.5201.44.43.52 et 04.16.37.07

Sites web : www.jainafrica-grandprix.org / http://www.jagabon.org

Facebook : https://www.facebook.com/Juniorachievementgabon

Twitter : @ja_gabon

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JA Gabon débute une tournée nationale à la rencontre des jeunes entrepreneurs gabonais et lance le Grand Prix de l’Excellence pour promouvoir la création économique et l’innovation au Gabon.
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Thème 1: 
Economie
Thème 2: 
Accompagnement des micro-projets
Typologie: 
Tribune
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Présidence

Le Gabon devient membre de l'OCDE

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Début juillet, l’ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou, a signé à Paris une convention permettant à son pays d’intégrer l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Le pays du Président Ali Bongo Ondimba devient le 66ème Etat à rejoindre cette organisation, le 7ème de l’Afrique après l'Afrique du sud, le Ghana, le Maroc, le Nigéria, le Cameroun et la Tunisie.

Paragraphe 1: 

Qu’est-ce que cette adhésion va apporter au Gabon ? L’OCDE, instrument mondial le plus performant en matière de coopération fiscale internationale, va permettre au pays de collaborer dans :

  • L'échange de renseignements ;
  • Les contrôles fiscaux simultanés ;
  • La participation à des contrôles fiscaux effectués à l’étranger ;
  • Le recouvrement des créances fiscales, des mesures conservatoires et la notification de documents.

Ce nouvel engagement gabonais s’inscrit pleinement dans la politique menée par le Chef de l’Etat dans la lutte contre l'évasion et la fraude fiscales. Parmi deux exemples allant dans ce sens, la conférence-débat à l’Ecole normale supérieure et de l’enseignement technique (ENSET) organisée en ce mois de juillet par la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI). Ou encore l’audit organisé depuis le 1er janvier afin d’assainir les finances publiques et lutter contre les surfacturations.

En tant que nouveau membre, le Gabon souhaite ainsi jouer un rôle d’exemplarité sur la scène internationale.

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Le Gabon devient le 66ème Etat au niveau mondial et le 7ème pays africain à rejoindre cette organisation.
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Thème 1: 
International-Economie
Thème 2: 
Organisations
Typologie: 
Tribune
Acteur: 
Gabon Emergent

68ème session de l'Assemblée Générale des Nations Unies - Discours général du Président gabonais Ali Bongo Ondimba

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Chapeau: 

New York, le 24 Septembre 2013

- Excellence Monsieur le Président,
- Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
- Excellence Monsieur le Secrétaire Général,
- Mesdames et Messieurs,

Je suis honoré de prendre la parole, au nom du Gabon, à cette Soixante-huitième Session ordinaire de notre Assemblée.

Paragraphe 1: 

- Monsieur le Président,

Je vous félicite chaleureusement pour votre élection à la présidence de cette session. Soyez assuré du soutien du Gabon.
Je salue le travail remarquable de votre prédécesseur, S.E.M. VUK Jeremic, qui a présidé la 67ème Session.
Je réitère notre confiance dans l’action multiforme du Secrétaire général, S.E.M BAN KI-Moon, et les importantes réformes organisationnelles qu’il met en oeuvre.
Je voudrais à nouveau féliciter leurs Excellences Messieurs Ibrahim Boubacar KEÏTA, de la République du Mali et Hassan ROHANI de la République Islamique d’Iran, pour leur élection.

- Monsieur le Président,

Notre Session s’ouvre dans un contexte marqué par l’attaque terroriste contre un centre commercial de Nairobi, au Kenya, faisant de nombreuses victimes innocentes, y compris des enfants. Cet acte est intolérable et j’exprime ici la plus ferme condamnation de mon pays contre ses auteurs. J’adresse au nom de mon pays, ainsi qu’au mien propre, nos profondes condoléances aux familles des victimes et au Peuple kenyan. Le Gabon assure le Gouvernement kenyan de son soutien dans cette épreuve. L’Afrique qui devient une cible du terrorisme doit bénéficier de tout l’appui solidaire de la communauté internationale dans ses efforts de lutte contre cette menace.

- Monsieur le Président,

La pauvreté nourrit les extrémismes à travers le monde et la lutte contre la pauvreté doit rester au coeur de nos politiques. Nos Peuples, en particulier nos jeunes, demandent de nous, plus de progrès socio-économiques. Aussi, je me réjouis que cette importante session nous permette de planter le décor de l’Agenda du développement post 2015 et de réfléchir sur ce qui reste à accomplir des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Les OMD ont constitué un pacte de solidarité mondial pour le progrès socio-économique de nos pays. Je voudrais ici souligner que le Gabon a accomplis des progrès considérables dans la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et l’éducation. Nous avons considérablement réduit la mortalité infantile et maternelle, la prévalence du VIH/SIDA, de même que la létalité du paludisme. Enfin, nous avons renforcé la participation des femmes à la vie politique et économique du pays.

En dépit des efforts fournis par nos Etats, force est de reconnaitre que certains OMD ne se réaliseront pas comme prévu, surtout en raison des engagements non-tenus, et de la diminution des financements.
De ce retard, le Gabon tire deux principaux enseignements : l’importance de renforcer la gouvernance ; et la nécessité d’efforts supplémentaires dans l’éducation et la santé pour rendre la croissance plus équitable et inclusive.

- Monsieur le Président,

A l’entame de notre réflexion sur l’Agenda du Développement post 2015, je tiens à relever que le Gabon souhaite un Agenda post 2015 qui :
- Accorde une attention aux priorités de l’Afrique ;
- Intègre les OMD non réalisés dans les futurs Objectifs du Développement Durable (ODD) ;
- Et qui prend en compte des questions spécifiques telles que l’énergie, l’accès à l’eau potable, l’agriculture durable.
Par ailleurs, nous souhaitons un agenda reposant sur un cadre de financement prévisible, qui associe les financements publics et privés, ainsi que les financements innovants et les partenariats globaux.

Cet agenda doit stimuler l’investissement direct et améliorer notre part du commerce international. Il doit favoriser la transformation de nos économies, en vue d’une croissance durable et inclusive.
Cette optique m’a amené, en tant que Président en exercice de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale, à proposer à mes pairs, qui l’ont accepter, la création d’un Fonds à hauteur de deux cent millions US $ (200.000.000) pour la formation et l’emploi des jeunes, dénommé « Train my Generation ». L’objectif de cette initiative est de favoriser le rôle des jeunes dans le développement de nos pays.
Dans le même esprit, lors du 5ème TICAD, j’ai proposé à mes pairs que, d’ici 2020, l’Afrique puisse transformer ses matières premières avant de les exporter. Par cette approche le Gabon transforme déjà 40% de son bois localement, doublant ainsi l’emploi dans cette filière.
Dans le contexte de l’Agenda 2015, il sera important de mieux évaluer et suivre les progrès des pays. A cet effet, le Gabon propose un Indice de développement durable qui combinerait l’Indice de Développement Humain (IDH) et l’empreinte écologique des pays.

- Monsieur le Président,

Notre quête du développement durable nécessite inévitablement un accord contraignant sur le climat. Nos meilleurs experts mondiaux ne cessent d’attirer notre attention sur le réchauffement de la planète. L’existence même de certains Etats est menacée. Force est de constater que nous restons encore prisonniers de nos intérêts et du climato-scepticisme.
Le Gabon, pour sa part, assume ses responsabilités, en mettant en place des mesures telles que notre Plan d’affectation des terres ou notre Plan Climat.

Pouvons-nous progresser vers un accord post-Kyoto en 2015, par des mesures fortes et courageuses, dans l’intérêt de nos générations futures ? Cette question doit nous interpeller davantage. C’est pourquoi je soutiens l’initiative du Secrétaire général d’organiser en 2014 un sommet sur le climat.

- Monsieur le Président,

A côté du climat, la biodiversité est menacée par le braconnage et le commerce illicite des espèces protégées. Les éléphants et les rhinocéros sont plus menacés à cause du commerce illicite de leur ivoire et de leur corne.
Ce phénomène devient un défi écologique et économique ; un crime transnational ; et une menace à la sécurité de nos Etats.
C’est ainsi qu’avec l’Allemagne et d’autres Etats, nous avons initié une réflexion sur cette question. En marge de nos travaux, nous tiendrons, le 26 septembre, ici aux Nations Unies, un événement parallèle avec pour objectif la mobilisation sur cette question.
Nous serions honorés de votre présence et de vos contributions au cours de cette discussion.
J’appelle les Nations Unies à intégrer cette question dans la coopération avec l’Union Africaine. En mai dernier à Marrakech, j’ai proposé la création, au sein de la Banque Africaine de Développement, d’un fonds spécial qui aiderait au renforcement des capacités africaines et à d’autres actions.

- Monsieur le Président,

Le développement durable doit en définitive aller de pair avec la bonne gouvernance, l’égalité et l’accès à la justice, la protection des droits de l’Homme et la démocratie.
Au Gabon, nous oeuvrons ardemment à la consolidation de ces facteurs, avec toutes les forces vives de la nation. Nous avons désormais introduit la gestion des données biométriques, pour renforcer la transparence des élections, et consolider ainsi la démocratie.
En outre, notre mandat actuel au Conseil des Droits de l’Homme répond à nos engagements, notamment en ce qui concerne la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants.
En cette année anniversaire de la Déclaration de Vienne, le Gabon s’impliquera dans la promotion des droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que la lutte contre le racisme, la haine et la violence dans le monde.

C’est fort de ces engagements que le Gabon est candidat à la Présidence du Conseil des droits de l’Homme pour l’exercice 2014.

- Monsieur le Président,

L’Afrique suscite plus d’espoir sur son avenir. Mais pour qu’il se réalise sur tout le continent l’Afrique doit pouvoir résoudre les crises qui entravent son développement. Permettez-moi d’évoquer certaines situations de crises :
En République Démocratique du Congo, le Gabon reste préoccupé par les affrontements dans l’Est du pays dont les femmes et les enfants payent le lourd tribut.
Nous saluons les efforts additionnels déployés par l’ONU en vue de l’application de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité, et des engagements pris par les partis à l’Accord cadre. L’ensemble des pays des Grands Lacs devrait soutenir les efforts de l’ONU.
Nous encourageons aussi les efforts que le Gouvernement met en oeuvre en vue de la tenue des prochaines élections.
En République Centrafricaine, le Gabon soutient la transition à laquelle nous avons oeuvrée avec les Etats de la CEEAC. Il est souhaitable que les différents protagonistes adhèrent strictement au cadre de la transition.
Toutefois, je reste préoccupé par la situation humanitaire et sécuritaire, y compris la reprise des activités de la LRA.
Par ailleurs, je me félicite de l’action de l’Union Africaine pour la mise en place la MISCA, qui prendra le relais de la MICOPAX. Le Gabon appelle à une mobilisation pour la constitution des effectifs de cette mission. Je sais gré aux pays comme la France qui soutiennent les efforts de la sous-région pour ramener la paix en RCA.
Au Mali, au temps fort de la crise, le Gabon a répondu à l’appel de l’Union Africaine, et contribué au fonds mis en place pour soutenir ses efforts dans ce pays.
Nous saluons l’évolution politique positive du pays, marquée par la bonne tenue de l’élection présidentielle, et le choix du Peuple malien sur la personne de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.
Je voudrais lui réitérer tous mes voeux de réussite ; et j’appelle la communauté internationale à soutenir la reconstruction du Mali.
Pour ce qui est du Sahara occidental, le Gabon se félicite des efforts de dialogue et de négociations déployés par notre organisation.
11
Mon pays tient à réitérer son soutien à l’initiative marocaine qui nous paraît être une proposition courageuse et réaliste susceptible d’aboutir à un règlement durable.
Nous appelons les différentes parties à se retrouver autour de compromis constructifs et dynamiques, dont les résultats seront bénéfiques à l’unité de l’Afrique.

- Monsieur le Président,

L’Afrique doit pouvoir répondre aux nouvelles menaces à la paix et à la sécurité que sont le crime transnational, le trafic et la circulation illicite des armes légères ainsi que la piraterie dans le Golfe de Guinée à laquelle la côte atlantique africaine fait face aujourd’hui.
Nous avons adopté une stratégie de lutte contre cette menace, suite au Sommet que les Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont tenu en juin dernier à Yaoundé.
Le Gabon est disposé à apporter sa contribution aux mesures adoptées lors de ce Sommet.
Je me félicite d’ailleurs de l’attention que le Conseil de Sécurité porte sur l’examen de ce problème, notamment à travers sa Résolution 2018.
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L’Afrique ne peut faire face toute seule à tous ces défis à la paix et à la sécurité. Ses efforts doivent être soutenus davantage, car la déstabilisation de l’Afrique aura des implications pour d’autres régions.
Je remercie nos partenaires, notamment la France, le Japon, l’Allemagne, les Etats Unis, les Nations Unies et l’Union européenne pour leurs contributions significatives dans cet effort.
Il est important que l’ONU continue de renforcer sa coopération avec les organisations régionales africaines face à ces nouvelles menaces. Par ailleurs, nous devons veiller à l’application du Traité sur le commerce des armes classiques, premier instrument juridique contraignant que l’Assemblée générale a adopté en mai dernier.

- Monsieur le Président,

Dans un monde toujours secoué par des tensions et des crises, nous devons continuer à oeuvrer pour que notre organisation remplisse mieux son mandat en matière de paix, de sécurité internationale.
L’accent doit être mis notamment sur la prévention des conflits, tout en soutenant les efforts de résolution pacifique de ceux qui surgissent.
La crise en Syrie a déjà causé de nombreuses victimes, et a connu une escalade avec l’utilisation inacceptable d’armes chimiques.

Nous condamnons fermement l’utilisation de ces armes, et le Gabon appelle à la destruction de tous les arsenaux chimiques dans le monde. Aux fins de l’enquête que mènent les inspecteurs des Nations Unies en Syrie, nous demandons aux parties de coopérer pleinement. Par ailleurs, le Gabon soutient tous les efforts diplomatiques en faveur d’un processus politique permettant une sortie de crise. Le Conseil de Sécurité devrait prendre des mesures au cas où ses efforts seraient entravés.
S’agissant de la Palestine et Israël, la perspective de la reprise des pourparlers, sous l’impulsion des Etats Unis, mérite d’être saluée. Le Gabon soutient toujours la vision largement partagée de deux Etats viables, Israël et la Palestine, vivant dans la sécurité et le respect mutuel, à l’intérieur de frontières reconnues.
Quant à l’embargo contre Cuba, le Gabon réitère sa position en faveur de sa levée, en raison de son impact négatif sur le bien-être de la population.

- Monsieur le Président,

Nous avons l’obligation de transformer nos institutions internationales afin de les rendre plus aptes à répondre aux défis actuels. La réforme du Conseil de Sécurité, le renforcement du rôle et de l’autorité de l’Assemblée générale, la réforme du Conseil économique et social, sont tous souhaitables.

Assumer cette obligation, dans l’esprit de notre charte, est essentiel pour notre avenir commun. Assurer cet avenir appelle notre responsabilité partagée, qui même différenciée, doit nous amener à agir dans le sens du bien-être de l’humanité.
Fort de ces convictions, le Gabon restera engagé au sein de notre organisation, pour continuer à oeuvrer en faveur de la paix et du développement, qui est aussi au coeur de la vision que j’ai proposée

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Interview du Ministre Délégué à la prévoyance sociale et à la solidarité nationale

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Contenu
Titre paragraphe 1: 
1- L’appréciation/le regard sur les chiffres de la pauvreté au Gabon (30% d’économiquement faibles)
Paragraphe 1: 

Question : Madame le Ministre, au mois de février dernier, le cabinet international McKinsey & company a transmis aux plus hautes autorités de notre pays, un état des lieux sur la situation de la pauvreté dans notre pays. De ce rapport, il ressort que 30% de Gabonais, soit environs 100 000 personnes vivent dans la précarité la plus totale. Avant d’entrer dans le vif du sujet, que vous inspire cette situation ?

Je crois qu’il faut d’abord bien cerner les chiffres. En effet, il s’agit de 95 000 foyers. Et lorsqu’on sait quelle est la composition habituelle d’un foyer dans notre pays, on comprendra qu’il s’agit d’environ 400 000 personnes qui sont touchées.

Sur la situation elle-même, je dirai qu’elle est évidemment saisissante, poignante et préoccupante.

Toutefois, comme l’a fait remarquer le Président de la République, Chef de l’Etat, dans son discours de présentation du Pacte Social à la Nation gabonaise, le 29 janvier 2014, cette situation n’est pas spécifique à notre pays. D’autres pays, y compris ceux qui sont comptés parmi les plus performants au monde sur le plan économique sont confrontés à la même problématique de la pauvreté.

Ce que je retiendrai aujourd’hui, c’est que devant ce phénomène qui est certes, global et atteint tous les pays, nous ne pouvons pas et ne devons pas céder à l’inaction ou à l’immobilisme.

C’est pourquoi, il faut louer et soutenir l’engagement et la détermination du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui a décidé de mener la lutte contre la pauvreté, la précarité et les inégalités à travers une démarche lucide, objective, transparente et volontaire qui l’a amené à commander l’étude Mckinsey et à lancer la mise en œuvre de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon (SIHG).

 

Titre paragraphe 2: 
2- Les populations cibles du nouveau dispositif de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon (SIHG)
Paragraphe 2: 

Question : Face à cette situation inquiétante, le Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, a décidé d’allouer sur trois ans, la somme de 205 milliards de FCFA pour réduire la fracture sociale. Quelles sont les secteurs et les populations touchées par le filet de protection sociale ?

Il faut d’abord rappeler que la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon, pilier central du Pacte Social proposé par le Président de la République à la Nation gabonaise, est un dispositif de lutte contre la pauvreté selon une approche globale comportant quatre volets : (1) les filets de protection économique et transferts solidaires, qui ont pour objectif de permettre aux plus démunis de subvenir à leurs besoins alimentaires, sanitaires et éducatifs, mais sous conditions, (2) le portefeuille de projets d’Activité Génératrices de Revenus (AGR) territorialisé qui a pour objectif de permettre aux foyers économiquement faibles (FEF) de développer des AGR viables, pour les rendre autonomes sur le plan économique, (3) l’accès aux minima sociaux qui vise à réduire les inégalités d’accès aux services sociaux/publics entre zones pauvres et zones prospères, afin d’éviter une aggravation de la marginalisation des foyers économiquement faibles, (4) la politique ciblée des travaux qui vise à assurer une meilleure intégration économique/sociale des poches de pauvreté rurales (par le désenclavement) et périurbaines (par la réhabilitation de l’habitat et le développement de la mobilité et de la connectivité).
Pour ce qui est donc des filets de protection économique, ils concernent les 7 segments ou groupes de population identifiés comme étant les plus fragiles et les plus touchés par les situations de pauvreté, à savoir : les familles nombreuses, les mères célibataires, les personnes âgées, les veuves, les personnes handicapées, les étudiants et jeunes isolés, les orphelins et enfants des rues.

Titre paragraphe 3: 
3- Le financement de la Stratégie/collectif budgétaire 2014
Paragraphe 3: 

Questions : le collectif budgétaire a été récemment adopté au parlement. Justement, peut-on savoir dans les détails, à combien s’élève le montant destiné cette année pour réduire les inégalités dans notre pays ?

Afin de tenir l’engagement du Président de la République, chef de l’Etat, de réduire la pauvreté et les inégalités dans notre pays, le Gouvernement de la République que conduit le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Professeur Daniel ONA ONDO, a effectivement initié un collectif budgétaire dans lequel il a marqué un effort supplémentaire pour le financement de la politique sociale.
Dans ce cadre, en plus des sommes inscrites dans la loi de finance initiale, on peut globalement, raisonnablement et légitimement se satisfaire de la dotation supplémentaire respectant le prorata temporis de l’année budgétaire restant à exécuter de :
-    10 MDS FCFA, pour le financement des mesures et mécanismes du volet 1, filets de protection économique et transferts solidaires ;
-    5 MDS FCFA, pour le financement des AGR et le fonds pour le microcrédit, volet 2.

Pour ce qui est spécifiquement des 10 milliards supplémentaires alloués au volet 1, cette somme va notamment permettre à la CNAMGS de :
-    Payer dès le 05 août 2014, les allocations familiales des Gabonais économiquement faibles selon le montant décidé par le Président de la République au sortir des Assises Sociales, soit 5 000 FCFA/enfant/mois ;
-    Payer dès octobre 2014, la prime de rentrée scolaire aux Gabonais économiquement faibles selon les nouveaux montants prescrits par la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon ;
-    Financer la prise en charge à 100% des malades atteints du cancer ; l’uniformisation du remboursement de tous les médicaments génériques à hauteur d’au moins 80%  et la prise en charge totale des frais médicaux aux urgences médicales, les premières 24 heures, lorsque le diagnostic vital est engagé, pour tous les Gabonais, assurés ou non conformément aux décisions présidentielles des assises sociales.

Titre paragraphe 4: 
4- Les zones de pauvreté (urbaines/rurales) concernées par la SIHG
Paragraphe 4: 

Question : il existe deux types de pauvreté dans notre pays. La pauvreté urbaine et rurale. Généralement, les efforts sont dirigés vers les zones urbaines. Qu’en sera-t-il pour les zones rurales où la pauvreté est quasi-endémique ?

Le rapport qui définit la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon a établi une cartographie de la pauvreté dans notre pays et a prescrit des programmes et actions qui couvrent toute l’étendue du territoire national. Ainsi, aucune zone ne sera oubliée. Plus clairement, il faut dire que les zones rurales seront bien couvertes non seulement par les filets de protection économique, mais aussi et surtout par le développement des activités génératrices de revenu, notamment celles de l’agriculture, pêche, élevage et tourisme…

Titre paragraphe 5: 
5- Le niveau actuel de réalisation/de mise en œuvre de la SIHG
Paragraphe 5: 

Question : les 25 et 26 avril derniers, les assises sociales ont été organisées pour lancer l’implémentation de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon. Trois mois plus tard, où en est le Gouvernement dans la mise en œuvre de cette Stratégie ?

Il était nécessaire pour le Gouvernement d’adopter une démarche méthodique.
Ainsi, parallèlement à la confection et à l’adoption du collectif budgétaire qui permettait de s’assurer de la disponibilité des ressources financières nécessaires, il s’est attelé à élaboré le cadre normatif et institutionnel nécessaire à la mise en œuvre de la SIHG.
A ce jour, les textes législatifs et réglementaires suivants ont été adoptés :
     1 : les textes de loi

1-    projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de l’Ordonnance n°022/PR/2007 du 21 août 2007 instituant un Régime Obligatoire d’assurance Maladie et de Garantie Sociale en République Gabonaise, qui permet à la CNAMGS de liquider les aides sociales de toutes natures ;

2-    projet de loi modifiant certaines dispositions du code de sécurité sociale, qui permet au conjoint survivant en activité de bénéficier de la pension du conjoint survivant.

Ces deux textes ont été adoptés par les deux chambres du Parlement et restent à ce jour dans l’attente de la promulgation par le Président de la République.

     2 : les décrets

1-    décret n° 0204/PR/MS du 11 juin 2014 réglementant la prise en charge par l’Etat des cas d’urgence dans les structures sanitaires ;

2-    décret n° 0205/PR/MPSSN du 11 juin 2014 fixant le taux, l’assiette des cotisations et le plafond des salaires soumis à cotisation des travailleurs des secteurs privé et parapublic au régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale ;

3-    décret n° 0206/PR/MPSSN du 11 juin 2014 fixant le montant de l’allocation familiale des Gabonais économiquement faibles ;

4-    décret n° 0225/PR/MPSSN du 23 juin 2014 fixant les modalités de financement des activités génératrices de revenus des Gabonais économiquement faibles en République Gabonaise ;

5-    décret n° 0226/PR/MPSSN du 23 juin 2014 déterminant les modalités d’attribution des filets de protection économiques et des revenus solidaires en République Gabonaise.

     3 : les arrêtés

    Primature
1-    arrêté du Premier Ministre relatif au dispositif de gouvernance de la SIHG, qui crée et organise le Comité National de Pilotage de la SIHG.

    Ministère de la Prévoyance Sociale et de la Solidarité Nationale
1-    arrêté instituant des prises en charge totales par la CNAMGS ;
2-    arrêté portant uniformisation du remboursement de certains médicaments génériques.

    Ministère de l’Intérieur
1-    Arrêté modifiant certaines dispositions de l’arrêté n°4231/PM/MISPID du 08 juin 2012 portant création, attributions, composition et fonctionnement du projet Etat civil biométrique, fichier électoral et documents d’identité, relatif à l’identifiant unique.

    Ministère de la Santé
1-    Arrêté portant création et organisation d’une commission interministérielle d’appui à la réforme des soins de santé.

    Ministère du Travail
1-    Arrêté portant création et organisation d’une Commission Technique relative à la réforme du service public de l’emploi.
   
Dans le même élan, il est prévu très prochainement de précéder au lancement d’une nouvelle campagne  d’immatriculation des Gabonais économiquement faibles sur toute l’étendue du territoire, jusqu’aux zones les plus reculées ; ainsi que la mise en place d’un identifiant unique pour une meilleure maîtrise des populations cibles.

Titre paragraphe 6: 
6- Message particulier à l’endroit des populations et autres acteurs
Paragraphe 6: 

Question : avez-vous un message particulier à adresser aux Gabonaises et Gabonais sur la SIHG ?

Je voudrais simplement appeler les populations à adhérer au Pacte social du Chef de l’Etat et à s’impliquer dans la mise en œuvre de la Stratégie d’investissement Humain du Gabon, notamment, pour ce qui est Gabonais économiquement faibles en allant se faire immatriculer à la CNAMGS lors de la prochaine campagne d’immatriculation et en s’organisant en associations et coopératives, pour bénéficier des financements des AGR.
Enfin, nous comptons vivement sur l’implication des collectivités locales pour la réussite de projet au bénéfice des compatriotes les plus fragiles. 

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Retrouvez l'interview de la Ministre Déléguée à la prévoyance sociale et à la solidarité nationale, Marie-Françoise Dikoumba, concernant la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon.
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Bilan des actions du 1er semestre 2014

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Contenu
Chapeau: 

L’année 2014 est une période riche en actions. Placées dans le cadre de la stratégie de développement humain, les réformes orchestrées par le Président Ali Bongo Ondimba poursuivent l’objectif « émergence » à l’horizon 2025. Voici toutes les grandes actions réalisées les 6 premiers mois de l’année !

Paragraphe 1: 

Pour classifier les actions menées par le gouvernement gabonais, quatre axes correspondant au pacte social permettent de mieux comprendre les enjeux de l’émergence: la Bonne gouvernance, le Capital humain, les Investissements et le Développement durable. Entre janvier et juillet 2014, les actes réalisés s’inscrivent dans une volonté manifeste de créer des emplois, d’améliorer la formation des plus jeunes et d’aider les populations les plus fragiles.

Dans ce tableau (lien tableau), vous retrouverez également tous les chiffres-clés permettant de mettre en exergue le travail de fond réalisé par le Président Ali Bongo Ondimba pour atteindre l’émergence à travers la reconnaissance internationale.

Titre paragraphe 2: 
Bonne gouvernance
Paragraphe 2: 

L’essentiel… Durant ces six premiers mois, le gouvernement gabonais n’a pas hésité à mettre en place de nouveaux outils permettant d’améliorer la transparence politique et les finances publiques. Un exemple qui illustre cette volonté : l’audit de l’Etat gabonais qui permet de réaliser une économie de 654 milliards de FCFA. A noter également l’inauguration par le Président gabonais de la Chambre provinciale des comptes de Tchibanga, preuve du développement institutionnel du pays. Enfin, l’instauration de la Prime d'Incitation à la Performance (PIP) va dans le sens de la volonté présidentielle de rémunérer les agents de l’Etat selon des critères justes et équitables.

Pour en savoir plus sur la Bonne gouvernance, cliquez ici

Titre paragraphe 3: 
Capital humain
Paragraphe 3: 

L’essentiel… De nombreuses actions ont été concrétisées au cours du premier semestre. Au niveau de l’éducation, l’institut du Pétrole et du Gaz a été inauguré, tout comme l’Ecole Supérieure des Métiers du Bois, l’Institut de cancérologie de Libreville et l’Ecole doctorale régionale (EDR) d’Afrique centrale en infectiologie tropicale de Franceville.
Autres faits majeurs : la remise du document stratégique d’investissement humain en février au Chef de l’Etat et la tenue des premières Assises sociales trois mois plus tard qui ont débouché sur des mesures fortes. Une enveloppe globale de 250 milliards de FCFA est ainsi allouée sur 3 ans pour financer la politique sociale, les services sociaux s’améliorent à l’instar de la prise en charge des travailleurs du secteur privé par la CNAMGS, la politique familiale s’intensifie, notamment pour les Gabonais économiquement faibles, et de nouvelles structures sont mises en place pour intensifier la création d’emplois, notamment dans le secteur agricole.

Pour en savoir plus sur le Capital humain, cliquez ici

Titre paragraphe 4: 
Investissements
Paragraphe 4: 

L’essentiel… Améliorer la mobilité des Gabonais sur le territoire passe par des investissements majeurs dans les infrastructures. L’accord passé en février avec la Banque Africaine de Développement pour le financement du tronçon Ndendé-Doussala-Dolisie (Gabon-Congo) s’inscrit dans ce sens. Idem pour la mise en service du pont sur la Banio et des travaux de la route de Port-Gentil – Omboué. Au niveau international, les relations diplomatiques avec le Maroc sont toujours au beau fixe comme en atteste la signature des 24 accords et conventions passés en mars. Enfin, la troisième édition du New York Forum Africa a encore débouché sur des accords, avec la France notamment (infrastructures sanitaires et routières).

Pour en savoir plus sur les Investissements, cliquez ici

Titre paragraphe 5: 
Développement durable
Paragraphe 5: 

L’essentiel… En février, l’adoption de la « déclaration de Londres » marque un tournant dans le combat mené avec acharnement par le Gabon contre le braconnage : moratoire de dix ans sur les ventes d’ivoire, multiplication des destructions de stocks existants, identification d’un problème géopolitique de sécurité transnationale. A cette occasion,  le Président Ali Bongo Ondimba a été reçu par le prince Charles afin de l’informer du projet Gabon Bleu de sanctuarisation de parcs marins.

Pour en savoir plus sur les Investissements, cliquez ici

Titre paragraphe 7: 
Les chiffres-clés
Paragraphe 7: 

L’essentiel…  De nombreux indicateurs montrent les progrès enregistrés par le Gabon au niveau international. Par exemple, sur l’Indice de retour sur investissement, le pays a été classé 33ème sur 112. Au niveau de la gestion environnementale, le Gabon est le 6ème pays d’Afrique subsaharienne. Enfin, retenons que le pays fait aujourd’hui partie du top 10 des économies les moins risquées d’Afrique subsaharienne.

Pour en savoir plus sur les chiffres-clés, cliquez ici

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Placées dans le cadre de la stratégie de développement humain, les réformes orchestrées par le Président Ali Bongo Ondimba poursuivent l’objectif « émergence » à l’horizon 2025.
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