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Bilan semestriel 2012 sur le logement

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Contenu
Titre paragraphe 1: 
Résumé
Paragraphe 1: 

Pour surmonter la forte demande de logements au Gabon, le Gouvernement a approuvé un nouveau régime de développement de villes nouvelles axé sur des schémas directeurs d’aménagement urbain prenant en compte une gamme d'options de logements pour tous les niveaux de revenu ainsi que des hôpitaux et bâtiments publics, des routes, des écoles, des espaces verts et commerciaux.

Un élément clé de ces nouveaux quartiers est l'infrastructure de support : le système de collecte des déchets, l'eau potable et le système de drainage.

L’Etat a noué un partenariat avec des promoteurs immobiliers privés pour atteindre cet objectif.

Titre paragraphe 2: 
A- Projet du nouveau quartier d’Agondjé
Paragraphe 2: 

La zone d’Agondjé a été identifiée par le Gouvernement pour devenir le modèle de développement urbain du futur Gabon.

Depuis 2011, des équipes constituées d’urbanistes, des ingénieurs en passant par des juristes et les responsables de contrats, travaillent en étroite collaboration pour réaliser la construction de logements à usage mixte et le développement du nouveau quartier d’Agondjé.

En moins de 8 mois, Agondjé a ainsi évolué d’une idée à la construction des premières maisons. Situé dans le nord de Libreville, il comprendra plusieurs types de logements adaptés aux différentes catégories sociales de la population gabonaise ainsi que de nombreux espaces verts, des établissements de santé, des zones commerciales, des écoles, des services administratifs et publics et un réseau de routes hiérarchisé.

Basé sur les grands principes du SmartCode, un modèle international de développement urbain qui place l’aménagement durable au centre des priorités, Agondjé assurera, dans un environnement urbain moderne comprenant de larges espaces naturels, une mixité urbaine et sociale grâce à un large éventail d’options de logements pour tous les revenus, depuis le haut de gamme au logement à bas coût. De plus, il offrira les commodités nécessaires à proximité des lieux de résidence et de travail des habitants du quartier.
21 maisons témoins ont été bâties.

L’objectif du projet est de réaliser 1000 logements à la fin de l’année 2012, 5000 en 2013 puis 5000 à 7000 unités par an jusqu’en 2015.

Les travaux dans le dit quartier prendront fin en décembre 2012. A ce jour, les travaux sur la parcelle 1 ont évolué à hauteur de 22% tandis qu’ils sont de l’ordre de 16% sur la parcelle 10.

Le quartier d’Angondjé est une nouvelle preuve de l’ambition du Président de la République de distribuer à tous les Gabonais les fruits de la croissance et d’accélérer le processus de l’émergence du Gabon à l’horizon 2025.

Titre paragraphe 3: 
B- Libreville 2
Paragraphe 3: 

Selon le journal Gabon Matin, les habitants de Nkoltang, à quelques 27 kilomètres de Libreville, seront certainement les premières populations à vivre la matérialisation de la politique d’urbanisation voulue par le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba. Actuellement s’effectuent des travaux d’ensoleillement du site d’Essassa devant abriter Libreville 2. Les travaux sont réalisés par KCI Gabon.
La première phase du projet de construction des logements s’exécute sur une superficie de 500 hectares. Sur ce site seront édifiés 5 000 logements sociaux, une Mairie, un supermarché, une école, des bâtiments administratifs, petits commerces…

Les plus hautes autorités mettent un accent sur la mixité sociale, comme l’avaient déjà observé les Gabonais dans la présentation du Smart Code, le schéma directeur d’aménagement urbain. Ce qui signifie qu’il n’y aura plus des considérations selon lesquelles tel côté appartiendrait aux riches ou aux pauvres.

L’aménagement urbain d’un tel projet d’envergure est conçu pour être en harmonie avec l’environnement. Des espaces verts, des parcs publics et des végétations locales assureront un paysage convivial et original à l’intérieur même de la ville. Les travaux actuels d’ensoleillement devront laisser en l’état d’énormes pans de forêts qui vont être remodelées en parcs.

Une ville vivante, dynamique, accessible pour tous, mettant en harmonie la modernité et l’originalité, tel est l’objectif que vise l’Etat dans ce projet mené par KCI Gabon et dont l’impact sera très important sur le plan économique et social dans le programme du Gabon émergent. La livraison du projet est prévue dans 4 ans.

Actuellement la phase d’ensoleillement est très avancée et, selon les estimations du président du Groupe KCI, Frédéric Bérenger, les premières maisons seront visibles et disponibles cette fin d’année 2012.

Les chiffres sont explicites sur l’envergure du projet :

• 13,5 millions de mètres carrés prospectés ;
• 5 millions de m2 aménagés avec 490 hectares déforestés ;
• 11 250 points GPS ont été identifiés en topographie ;
• 100 hectares de forêts et espaces verts vont être replantés et réorganisés ;
• 18 millions de m3 terrassés ;
• 580 000 m2 bâtis ;
• 760 000 m3 de volume de marchandises transitées ;
• 9 500 containers transités en HQ45 ;
• 1,4 millions m3 d’apport de matière première ;
• 400 emplois directs ;
• 2 000 emplois indirects ;
• 20 000 personnes logées ;
• 300 millions d’euros en investissement ;
• 40 partenaires internationaux du Groupe KCI vont être mobilisés.

Titre paragraphe 4: 
Conclusion
Paragraphe 4: 

C’est sur le modèle du nouveau quartier d’Agondjé que le Chef de l’Etat entend bâtir toute sa politique de réhabilitation et de construction urbaine. Si le projet est mené à terme, comme annoncé, Libreville deviendra définitivement l’une des villes d’Afrique les plus attractives.

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Thème 1: 
Infrastructures
Thème 2: 
Logement
Typologie: 
Tribune
Acteur: 
Gabon Emergent

Bilan semestriel 2012 sur l'éducation et les bourses

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Contenu
Titre paragraphe 1: 
Résumé
Paragraphe 1: 

• L’objectif du Chef de l’Etat est triple : l’accès à l’éducation pour tous (égalité des chances), l’amélioration de la qualité de l’enseignement, l’adéquation formation/emploi.
• La vision du Chef de l’Etat pour l’éducation se décline en trois axes : rationalisation du secteur éducatif, développement de l’accès à l’éducation, amélioration de la qualité des enseignements.
• Les réformes engagées à la suite des Etats Généraux de l’Education, de la Recherche et de l’adéquation Formation-Emploi de mai 2010 portent leur fruit :
- Adoption en Décembre 2011 de la loi portant orientation générale de l’éducation nationale au Gabon,
- Réhabilitations et construction de lycées, université et écoles supérieures,
- La réforme en profondeur du système d’attribution des bourses pour une gestion plus transparente, respectueuse de l’égalité des chances et permettant une meilleure adéquation entre l’orientation et l’offre d’emploi.

Titre paragraphe 2: 
Les infrastructures
Paragraphe 2: 

Avancée des travaux :

Phase 1 : début des travaux juillet 2011, livraison prévue en Novembre 2012 :

• Réhabilitation de l’Ecole Nationale des Instituteurs de Libreville,
• Réhabilitation de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Enseignement Technique,
• Réhabilitation de l’Université des Sciences et technologies de Masuku,
• Réhabilitation du Lycée Léon Mba,
• Lycée Paul Indjendjet GONDJOUT
• Université des Sciences de la Santé,

Travaux débuté en aout 2011 :
• Ecole Nationale des Instituteurs de Franceville, livraison prévue en Novembre 2012
Travaux débutés en Avril 2012 :

• Réhabilitation du Lycée Charles Méfane : livraison prévue en décembre 2013
• Réhabilitation de 17 lycées provinciaux : livraison prévue mi-septembre 2012

Phase 2 : Début des travaux prévus mi-septembre 2012 :

• Lycée scientifique de Koulamoutou,
• Réfection et équipement des écoles primaires de Libreville,
• Faculté des Sciences de l'Education - ENIF

Titre paragraphe 3: 
Les Bourses
Paragraphe 3: 

• La valorisation intellectuelle et la formation de la jeunesse sont au cœur du Projet de Société du Président Ali BONGO ONDIMBA.

• L’État Gabonais est déterminé à offrir à sa jeunesse les moyens d’étudier dans les meilleures conditions et de trouver par la suite un emploi en rapport avec sa formation. • Outil indispensable à cet objectif : le système des bourses.

• Après de nombreux audits, dont celui de 2010, sur la gestion des bourses et stages, des manquements et dysfonctionnements ont été révélés

• Le système national d’attribution d’allocations d’études a été profondément réformé avec la dissolution de la Direction Générale des Bourses et Stages et la création, à sa place, de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (A.N.B.G.).

 

L’A.N.B.G. permet de rendre le système d’attribution et de gestion des bourses :

• plus performant, • plus crédible aux yeux des Gabonais,

• plus transparent,

• et il est mis en œuvre avec rigueur et intégrité.

L’A.N.B.G. vise une meilleure péréquation entre l’offre de formation et l’accès à l’emploi. Les bourses sont dès lors octroyées en conformité avec la réglementation en vigueur, en dehors de toute autre considération, gage de l’égalité des chances pour tous et de la récompense du mérite.

 

Fonctionnement

L’A.N.B.G. est composée des quatre (04) entités suivantes :

• Le Conseil d’Administration composé, notamment, des Secrétaires Généraux de l’ensemble des Départements Ministériels, ainsi que du secteur privé, représenté par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Gabon ; mais également par des représentants du Parlement National. Il fixe les orientations générales et stratégiques.

• La Commission Technique qui a pour fonction d’attribuer des bourses d’études, selon des critères précis, fixés par la Loi, en s’appuyant sur les orientations déclinées par le Conseil d’Administration.

• L’Agence Comptable, assurant le contrôle du circuit de la dépense dans le respect de la déontologie des règles du Trésor Public.

• La Direction Générale qui gère au quotidien, au plan pédagogique et financier, l’ensemble des étudiants boursiers. Budget : cinquante (50) milliards de Francs CFA pour le renforcement du capital humain et la réalisation de l’objectif qui consiste en l’adéquation Formation/Emploi.

 

Chiffres

• Pour la période 2011/2012, un total de treize mille quatre cent quarante-trois (13.443) étudiants bénéficie d’une allocation d’études.

• À titre de comparaison, ils étaient au nombre de douze mille huit cent sept (12.807) en 2010/2011.

• Ces étudiants boursiers du Gouvernement Gabonais se répartissent sur près d’une trentaine de pays des différents continents.

• 69,4% poursuivent leur scolarité en premier cycle (Licence, B.T.S., D.U.T.) ; 23,9% en deuxième cycle (Master, Ingénieur) ; 2,7% en troisième cycle (Doctorat) ; et 4% en Médecine Pharmacie.

• Au Gabon, ils représentent un pourcentage d’environ 77% du nombre total d’étudiants boursiers, avec près de la moitié d’entre-eux pour la seule Université Omar BONGO de Libreville.

 

Avancées majeures réalisées par l’A.N.B.G.

Depuis la date de sa création (avril 2011), et sous l’impulsion permanente du Chef de l’État, de nombreuses avancées en matière de bourses peuvent être portées à l’actif de l’A.N.B.G. :

• La revalorisation du montant des allocations d’études grâce à une augmentation de 25% des bourses accordées sur le territoire National et de 10% à l’étranger sur une période de trois (03) années.

• L’Assurance maladie accordée désormais, non pas exclusivement aux seuls boursiers Gabonais scolarisés à l’étranger, mais à l’ensemble des boursiers, y compris ceux poursuivant leur scolarité au Gabon, grâce à un partenariat avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale.

• La mise en adéquation de la durée d’une bourse d’études avec le système L.M.D. : celle-ci étant attribuée désormais pour la durée d’un cycle conduisant à l’obtention d’un diplôme. Toutefois, l’allocation d’études peut être suspendue par la Direction Générale aux motifs, par exemples, d’une absence de transmission de résultats ou de résultats insuffisants.

• La prise en charge intégrale par l’État Gabonais des frais de scolarité des étudiants boursiers nouvellement orientés par la Commission Technique, évitant ainsi aux parents de devoir s’acquitter du reliquat au cas où ces frais dépasseraient le montant plafond instaurés dans le passé. • Remplacement de l’engagement décennal par un engagement quinquennal, signé par le bousier au moment du retrait de son Attestation de bourse, sans aucune contrepartie financière mais lui faisant obligation de consacrer cinq (05) années de sa vie professionnelle à son pays, eu égard aux efforts financiers consentis par le Gabon.

• Efforts de communication des informations liées aux offres de coopérations étrangères, dans le souci d’aviser le plus large public possible, par l’intermédiaire de la presse locale, afin de susciter des appels à candidature.

 

Réformes et textes

Les attributions d’allocations d’études s’effectuent sur la base réglementaire des textes existants, fondées sur les trois (03) principaux critères en vigueur :

• Critère de nationalité gabonaise.

• Critère d’âge, avoir au plus 22 ans à l’obtention du baccalauréat.

• Critère de moyenne annuelle, soit au minimum 09/20 pour un baccalauréat de série scientifique ou technique et 10/20 pour un baccalauréat de série littéraire ou économique.

 

Considérant la nécessité de réactualiser cet ensemble de textes, des projets de nouveaux textes sont en cours d’examen par les Autorité compétentes, sur la base de la Loi 21/2011 portant orientation générale de l’éducation, de la formation et de la recherche. Cette Loi prescrit, en son Article 95, trois (03) orientations possibles après l’obtention du baccalauréat pour les étudiants :

• Les plus âgés devant être orientés vers des formations courtes et professionnalisantes (D.U.T., B.T.S., Licence Professionnelle).

• Les moins âgés, vers des formations d’Ingénieurs ou de Master Professionnel.

• Les plus jeunes, vers les classes préparatoires et les grandes écoles ou encore des études de Doctorat en recherche fondamentale.

 

Types de bourses d’études

• Bourses versées par l’A.N.B.G. aux élèves de l’Enseignement Secondaire en fonction de la moyenne trimestrielle requise,

• Trois (03) types différents de catégories de bourses dans l’Enseignement Supérieur, en fonction du cycle d’études envisagé et tenant compte du niveau de vie du pays dans lequel le boursier de l’État Gabonais poursuit sa formation.

• Sur instructions précises du Président de la République, deux (02) nouvelles catégories de bourses ont été créées sur instruction du Chef de l’Etat : bourse du « mérite » et de « l’émergence », destinées aux étudiants poursuivant leur scolarité sur le territoire National, ces bourses sont accordées en fonction de la moyenne : supérieure ou égale à 13/20 pour la première ; et supérieure ou égale à 15/20 pour la seconde.

 

Poursuite des études à l’étranger :

Partenariats :

• Université Omar BONGO de Libreville et l’Université Pablo d’Olavide de Séville (Espagne) pour le Master et Doctorat "Sociétés et Cultures en Afrique Noire et en Amérique Latine" – 3 étudiants durant l’année académique 2011/2012.

• Université de l’Orégon (USA), trois (03) étudiants dans les domaines de l’environnement, de l’administration des affaires et de la biologie.

• Canton de Berne (Suisse), quatre (04) étudiants en formation dans les métiers du bois.

• Ambassade de France au Gabon, autorise le cofinancement d’une cinquantaine de bourses d’études, dénommées Bourses "Concorde", dont l’accès est prioritairement réservé à des étudiants sollicitant une formation pour un deuxième ou troisième cycle.

• Assemblée des Directeurs d’Instituts Universitaires de Technologie (A.D.I.U.T.) de France destinée à une cinquantaine de bacheliers de la session 2012, titulaire d’un baccalauréat technologique, en vue de l’obtention d’un Diplôme Universitaire de Technologie.

• Autres Offres de coopération (non exhaustif) : l’Algérie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, Cuba, le Maroc, la Russie, la Tunisie, l’Ukraine.

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Education
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Bourses
Typologie: 
Tribune
Acteur: 
Gabon Emergent

Bilan semestriel 2012 sur les projets d'infrastructures pour l'eau et l'énergie

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Contenu
Titre paragraphe 1: 
Vision
Paragraphe 1: 

L’eau et l’énergie sont des axes prioritaires pour mener à bien le Gabon vers l’émergence.
L’accès à l’eau potable pour tous les Gabonais est une priorité et l’énergie est au cœur de la mise en œuvre du pilier Gabon Industriel.

D’ici 2016, plusieurs objectifs seront atteints :
• Réformer la gouvernance du secteur de l’eau et de l’électricité ;
• Développer une offre de 1200 MW d’énergie compétitive et durable ;
• Mettre en place un marché national de l’électricité, connecté aux marchés régionaux ;
• Promouvoir un tissu industriel national dans le secteur des hydrocarbures ;
• Renforcer le capital humain.

2,8 milliards de dollars seront investis dans l’eau et l’énergie d’ici 2016.

Titre paragraphe 2: 
Les actions
Paragraphe 2: 

Les carences en eau potable à Libreville sont liées à un manque d’investissement dans le secteur de l’eau depuis 2003. Plusieurs travaux sont en cours à Libreville.

Les provinces ne sont pas oubliées. Plusieurs projets sont en cours : construction de 4 stations de potabilisation et de distribution d’eau en zone rurale, réhabilitation de 105 forages hydrauliques dans 6 provinces, travaux d’extension d’eau potable, renforcement des capacités de production d’eau…

Energie
Plusieurs actions sont en cours dans tout le pays pour permettre à chaque Gabonais d’avoir accès à l’électricité : aménagement du réseau d’électricité, installation d’énergie solaire dans les zones dépourvues de réseau électrique, électrification de plusieurs villages, réhabilitation de centrales électriques et aménagement hydroélectrique.

L’énergie hydroélectrique
Afin de couvrir les besoins croissants du pays et de développer les activités socio-économiques dans les régions, 3 nouveaux barrages devraient entrer en fonction d’ici 2016 : le barrage de l’Impératrice, le barrage Fé 2 et le barrage du Grand Poubara, le plus important projet énergétique du Gabon.

L’électricité verte
Afin de palier la carence en électricité et répondre de manière rapide aux besoins des Gabonais et des industries, deux centrales thermiques alimentées au gaz naturel vont produire 175 MW de l’électricité verte d’ici 2014.

Titre paragraphe 3: 
Les impacts
Paragraphe 3: 

D’ici fin 2012, la problématique de l’alimentation en eau de Libreville devrait être résolue.

Les trois nouveaux barrages et les deux centrales thermiques devraient permettre d’atteindre une capacité de production de 1000 MW d’ici fin 2016.

Ces barrages permettront d’alimenter les populations rurales, produire de l’électricité propre à moindre coût, promouvoir le développement de l’industrie, alimenter les ZES, générer des emplois aux populations locales et améliorer leur cadre de vie grâce à la présence de l'électricité.

Titre paragraphe 4: 
Bilan
Paragraphe 4: 

Nous connaissons un véritable déficit en électricité dans notre pays. La production actuelle de 390MW ne permet pas de satisfaire la demande domestique et industrielle. Cette faiblesse est un véritable frein à notre développement. Nous en sommes bien conscients.

Pour soutenir l’ambition nationale d’industrialisation, le gouvernement gabonais s’est fixé l’ambition de porter sa capacité de production énergétique à plus de 1200 MW en 2016 contre 390 MW aujourd’hui. Cet objectif sera atteint grâce à des investissements considérables dans la production gazière, dans la production hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables. Le but est de supprimer progressivement la production électrique produite à partir de l’énergie fossile et d’atteindre les objectifs fixés dans la politique du Gabon vert.

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Lampadaire fonctionnant à l'énergie solaire dans un village gabonais
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Energie
Thème 2: 
Infrastructures
Typologie: 
Tribune
Acteur: 
Gabon Emergent

Bilan semestriel 2012 sur l'économie gabonaise

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Contenu
Titre paragraphe 1: 
Performances économiques
Paragraphe 1: 

Depuis 2010 et après 2 années de fort ralentissement, l’économie gabonaise renoue avec une forte croissance.

Preuve du succès de la politique du Gabon Emergent, le PIB non pétrolier contribue désormais pleinement à ces bonnes performances. Il connaît en effet une croissance à 2 chiffres qui dépasse, depuis 2 ans, celle du PIB pétrolier.
• 2010 : 7.8% de croissance hors pétrole vs 5.1% de croissance pour la production de pétrole
• 2011 : 11.7% de croissance hors pétrole vs -2.4% de croissance pour la production de pétrole
• 2012 : 10% de croissance hors pétrole vs 1.5% de croissance pour la production de pétrole

Les secteurs des mines, du bois et du BTP sont les premiers secteurs à soutenir fortement cette croissance à deux chiffres du hors pétrole.

Titre paragraphe 2: 
Investissements publics depuis 2010
Paragraphe 2: 

Depuis 2010, d’importants investissements publics ont été réalisés pour développer le pays et ont contribué à cette croissance.

Sur 2010/2011, 1400 milliards de FCFA ont été investis dans la première phase du plan de développement des infrastructures de base et aux travaux liés à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012.

Pour 2012, ce sont quelques 850 milliards qui seront investis pour la poursuite des travaux de la CAN, le développement de l’habitat, les barrages hydroélectriques, les infrastructures de transport…

La poursuite du plan d’investissement public sur la période 2012-2016 devrait ouvrir la voie à une diminution progressive la dépense publique d’investissement.

Titre paragraphe 3: 
Estimations de croissance pour 2012
Paragraphe 3: 

Pour 2012, le gouvernement table sur une croissance du PIB de 7,4%.

Le PIB Pétrole devrait croitre de +1,5% en 2012.
Aucune découverte majeure de pétrole n’est prévue mais des investissements dans de nouvelles technologies d’extraction ont été faits et permettront d’extraire plus de pétrole que les années précédentes.

La croissance du PIB hors pétrole est estimée à +10%. Ce sera la deuxième année consécutive que le PIB hors pétrole connaîtra une croissance à 2 chiffres.

La croissance hors pétrole sera portée par :

• Les Mines, essentiellement grâce au manganèse. Mais la politique de diversification est en marche. Cette année nous avons démarré l’exploitation de l’or. Environ 50 kg d’or sont extraits tous les mois. A terme, 100kg par mois seront extraits.

Nous prévoyons l’exploitation d’autres minerais dans les années à venir. Le Gabon est aussi riche en minerai de fer, diamants, plomb/zinc, niobium et phosphates, sels de potasse et de magnésium ainsi que d'autres substances minérales. 900 sites potentiels exploitables ont été identifiés.

• L'exploitation et l'industrie du bois font partie des secteurs qui portent cette croissance. Depuis l’arrêt d’exportation de bois brut, plusieurs usines de transformation du bois ont été créées. Dorénavant nous exportons des produits semi-finis vers l’Europe et l’Asie. Augmentation du nombre d’emploi passant de 3800 en 2010 à 7000 en 2011.
Augmentation du nombre d’unité de transformation du bois passant de 81 en 2009 a 114 en 2011

• Partout dans le Gabon, de nombreux grands travaux sont en cours. Le BTP avec la poursuite des travaux de la CAN, des échangeurs, routes nationales ainsi que les projets comme le Grand Poubara, le logement social…va participer fortement à la croissance de 2012.

A terme, le plan Gabon émergent vise une croissance du pays à deux chiffres.

Titre paragraphe 4: 
Confiance des investisseurs internationaux
Paragraphe 4: 

Depuis 2010, le Gabon bénéficie de la confiance des investisseurs dont la perception du risque gabonais s’est significativement améliorée. Plusieurs contrats, portant sur des projets structurants, d’un montant de plus de 4 milliards de dollars, ont été signés depuis 2010 dans les secteurs du bois, de l’agriculture et des infrastructures.

Les agences de notations reconnaissent la volonté de réforme du pays et la stratégie économique mise en place. En avril 2012, l’agence Fitch a ainsi revu la perspective du Gabon à « positive » passant ainsi à la notation « BB ».

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Economie
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Typologie: 
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Acteur: 
Gabon Emergent

Bilan semestriel 2012 sur le tourisme

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Contenu
Titre paragraphe 1: 
Résumé
Paragraphe 1: 

La stratégie nationale dans le secteur du tourisme vise à accroître les revenus touristiques et à miser sur la biodiversité du pays à travers le développement d’un tourisme d’affaires et d'un tourisme de luxe respectueux de la nature et de l’environnement.

L’objectif visé est d’accueillir 100 000 touristes par an d’ici 2020.

Le Gabon a engagé des négociations avec des promoteurs spécialisés dans l’écotourisme afin d’intensifier le flux de visiteurs tout en contrôlant l’impact de ce tourisme croissant sur la nature gabonaise.

La société Aman Resorts et la société SFM Africa, respectivement leaders dans les secteurs du tourisme de luxe et de l’écotourisme, se sont déjà engagées au Gabon.

Titre paragraphe 2: 
Chiffres
Paragraphe 2: 

Suivant les dernières études (SST/CST), le Gabon a accueilli en 2009 près de 90 000 touristes dont près de 59% pour les affaires. Ce chiffre peut, à l’orée 2015, avoir une progression pour s’établir (à partir de 2015) à 200 000 chaque année et placer ainsi le Gabon parmi les meilleures destinations de la sous-région d’Afrique Centrale.

Le gouvernement suit les mêmes objectifs en cherchant à accroître le poids du tourisme dans le PIB, actuellement évalué à 3%. Il vise ainsi une part de 10% du PIB pour 2013.

Titre paragraphe 3: 
Orientation
Paragraphe 3: 

Les objectifs en matière de tourisme peuvent être énoncés sous quatre axes stratégiques :

  • La mise en place d’une meilleure gouvernance du secteur avec la création d’une agence nationale du développement du tourisme.
  • La levée des obstacles au développement avec notamment l’amélioration des désertes aériennes, le développement du trafic ferroviaire et du transport fluvial et le renforcement du capital humain avec des formations aux métiers du tourisme et de la restauration.
  • La construction d’hébergements touristiques.
  • Le renforcement de la position de Libreville comme ville d’accueil en Afrique Centrale.
Titre paragraphe 4: 
L’écotourisme
Paragraphe 4: 

Environ 80% du territoire gabonais est couvert par la forêt équatoriale, dont 11% sont classés en 13 parcs nationaux. L’Agence Nationale des Parcs Nationaux, créée en 2007, a pour vocation la protection du patrimoine naturel du Gabon et la promotion de l’écotourisme.
 
Investissements

2 partenariats sont en place pour le développement du secteur touristique dans les parcs.

SFM Africa

7 écolodges doivent être construits.

- Phase 1 :

  • Libreville.
  • Sud Pongara.
  • Petit Loango.

- Phase 2 :

  • Moukalaba.
  • Lopé.
  • Mayumba.
  • Lambaréné.

Aman Resorts

Création de l’entreprise gabonaise Luxury Green Resort avec l’appui du fonds d’investissement stratégique. Le projet est une joint-venture entre l’entreprise gabonaise et Aman Resort. 
Il s’agit de construire 6 à 7 lodges haut de gamme dans un esprit de confort type hôtel et spa de luxe.

La phase finale de négociation avec les architectes est en cours. Les constructions devraient commencer d’ici la fin de l’année 2012, début 2013.

- Phase 1 :

  • Libreville.
  • Sette Cama.
  • Pongara.

- Phase 2 :

  • Lopé.
  • Bateke.
  • Kougou.

Ressources humaines

La construction des lodges devrait permettre la création de 2000 à 2500 emplois directs, le double d’emplois indirects.

Titre paragraphe 5: 
Le positionnement de Libreville comme hub régional
Paragraphe 5: 

Le Gabon met en place des partenariats stratégiques pour le développement du tourisme d’affaires à Libreville.
Ainsi, un accord a été signé avec le belge Carlson et le gabonais Wali Hotel & Resort pour le rachat du Laïco.
Un hôtel Radisson Blue 5 étoiles de 330 chambres sera ouvert ainsi qu’un Parc Inn de 140 chambres. Cinq restaurants, bars et salles de réunions sont prévus dans le projet.

Titre paragraphe 6: 
Centre de villégiature de Santa Clara
Paragraphe 6: 

Dans le cadre du développement du tourisme d’affaires et culturel, un centre de villégiature doit être construit à environ 15 km au nord-ouest de Libreville. Le plan prévoit :

  • Une surface de 100 hectares.
  • 2 hôtels.
  • Des villas et résidences secondaires.
  • 2 musés : forêt tropicale et art.
  • Magasins et restaurants.
Titre paragraphe 7: 
Impact de la CAN sur le secteur tourisme
Paragraphe 7: 

La CAN a permis d’accélérer les processus de construction et de rénovation des infrastructures hôtelières à Libreville et Franceville.

  • Construction de nouvelles résidences hôtelières équipées de salles de sport et de piscines à côté des stades.
  • Rénnovation d’un hôtel de Franceville.
  • Construction de deux hôtels destinés à l’accueil des médias.

La CAN a permis le renforcement des capacités d’accueil et d’assistance à travers les formations données à 1000 volontaires dont une partie a reçu un certificat de formation. 480 Gabonais ont été formés au secourisme et 400 emplois directs de longue durée ont été créés en hôtellerie et restauration. Chefs cuisiniers et managers ont aussi reçu des formations.

Ce personnel est aujourd’hui recruté à chaque occasion comme par exemple durant le New York Forum Africa qui a réuni plus de 600 leaders économiques mondiaux à Libreville en juin 2012.

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Remontées et référencement
Résumé: 
La stratégie nationale vise à miser sur la biodiversité du pays à travers le développement d’un tourisme d’affaires et d'un tourisme de luxe respectueux de la nature et de l’environnement.
MEA home: 
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Thèmes
Thème 1: 
Tourisme
Thème 2: 
Développement
Typologie: 
Tribune
Acteur: 
Gabon des Services

Bilan semestriel 2012 sur le transport

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Contenu
Titre paragraphe 1: 
Résumé
Paragraphe 1: 

La mise en place d’un réseau d’infrastructures de transport est l’une des priorités du Gabon.
Environ 70 % des investissements dans le secteur du transport sont dédiés à cet objectif.
Le réseau routier est actuellement composé de 9 170 kilomètres de routes, dont 1000 kilomètres sont asphaltés.
3 800 kilomètres de routes vont être construits d’ici à 2016.
De 2017 à 2025, l’Etat envisage de construire à nouveau 2500 km de routes.
Au total, les autorités prévoient doter le Gabon de 7300 kilomètres de routes d’ici à 2025.
Aujourd'hui, il est possible d’accéder à toutes les capitales de province par voie routière, à l'exception de la péninsule de Mandji (Port-Gentil).

 Les ambitions pour le secteur des transports
Avec le projet de société du Président Ali Bongo Ondimba, « L’avenir en confiance », qui promet le désenclavement de l’ensemble du Gabon à l’horizon 2016, les transports et services alternatifs constituent un maillon économique important dans la chaîne des opérations de développement du Gabon Emergent.

Titre paragraphe 2: 
1- Rénovation de la Route Nationale 1
Paragraphe 2: 

La 1ère étape consiste à rénover la Route Nationale 1 (RN1) sur le tronçon Libreville / Ntoum. Cette voie d’environ 70 km a été morcelée en 3 tronçons à savoir :
• PK 0 – PK5 ;
• PK 5 – PK12 ;
• PK 12 – Ntoum.

La nouvelle Route Nationale 1 (RN1) sera élargie en une 2x2 voies en milieu urbain et sera moins large en milieu semi-urbain. Elle favorisera et améliorera le transport et la connectivité entre Libreville et les villes de l’intérieur du pays. Ce projet s'appuiera sur les travaux d'infrastructure existants. Les études de faisabilité et de conception sont achevées. Les travaux ont évolué à hauteur de 30% à ce jour. Ils prendront fin en janvier 2015.

Titre paragraphe 3: 
2- L’extension et la réhabilitation du Boulevard Triomphal
Paragraphe 3: 

La rénovation du Boulevard Triomphal est un des projets phares du réseau de Libreville : l’agrandissement de la voie principale et la construction de bâtiments de haut standing permettra un meilleur écoulement du trafic et facilitera l’accès aux immeubles administratifs.

Ce projet comprend également la rénovation de la zone Bord de Mer (une des principales artères de Libreville) et des zones avoisinantes, ainsi qu’une amélioration de la route de Glass. La première phase comprendra la gestion du trafic et de la sécurité routière. Des voies réservées aux autobus seront mises en place avec un réseau de bus comprenant de nombreux arrêts. Les routes seront aussi améliorées et le trafic mieux géré.

Titre paragraphe 4: 
3- Projet de la route de Glass
Paragraphe 4: 

A ce jour, l’étude de la route de Glass est l’une des plus avancées. La transformation de la route de Glass fait partie du programme de réaménagement de la capitale gabonaise. Cela redistribuera le trafic routier, réduira les embouteillages et aménagera le réseau viaire sur le modèle des grandes métropoles occidentales. À cet effet, une grande opération de destruction des constructions anarchiques qui empiétaient sur le domaine public autour de la route de Glass et dans d’autres quartiers de Libreville a été effectuée en novembre 2011.

Depuis novembre 2011, une équipe d’urbanistes de l’Agence Nationale des Grands Travaux conduit une analyse topographique, géotechnique et conceptuelle de la section sud du Bord de Mer depuis le marché d’Oloumi au quartier de Lalala ainsi que sur le plan d’aménagement de cette route qui comprendra une 2x2 voie, des trottoirs agrandis, la présence de verdures, des aires de stationnement et des abribus. En effet, la route de Glass comprendra une ligne du futur réseau de bus de Libreville. Les appels d’offres pour la construction de la route de Glass sont actuellement en cours d’élaboration. Les travaux devraient démarrer bientôt. Les travaux de la route de Glass sont la 1ère phase d’un aménagement urbain qui sera ensuite dupliqué dans de nombreux quartiers de la ville. Il s’agit d’un projet structurant majeur qui aura un impact décisif dans le quotidien des Librevillois.

Ailleurs dans le pays, des travaux sont également entrain d’être effectués sur les tronçons suivants :

• Route Nationale 1 Nsile-Bifoun (63km), date de livraison juillet 2013 ;
• Fougamou-Mouila (111km), date de livraison au 30 novembre 2013 ;
• Route Ndéndé-Lebamba (37km), date de livraison avril 2013 ;
• Route Lalara-Koumameyong (63km), date de livraison mai 2013 ;
• Fin des travaux de la route d’accès à l’Hôpital Régional de Lambaréné en juin 2013 ;
• Route Ndjolé-Medoumane (47km), date de livraison décembre 2013 ;
• Route de la Sablière (5,5km), date de livraison mai 2014
• Route la Leyou-Lastourville (37km), date de livraison janvier 2014 ;
• Route Akiéni-Okondja ( 74km), date de livraison décembre 2014 ;
• Route Ovan- Makokou (90km), date de livraison septembre 2015 ;
• Corridor du Transgabonais Alembé-Lastourville (311 km), date de livraison août 2016.

Titre paragraphe 5: 
4- Infrastructures aéroportuaires
Paragraphe 5: 

Le Gabon dispose de 44 aéroports publics dont trois internationaux (Libreville, Port-Gentil et Franceville).

Des travaux d’extension de l’Aéroport de Libreville ont été entrepris depuis septembre 2011, ils doivent s’achever en février 2013.

Toutefois l’Aéroport International de Libreville, qui accueille la majorité des vols s’est vu rattrapé au fil des années par la ville.

Raison pour laquelle le gouvernement a décidé de déplacer l’aéroport à 60 km de Libreville, sur le site d’Andem qui couvre une superficie de 1500 hectares.

La construction du nouvel aéroport à Andem sera un moyen de développer cette banlieue proche de Libreville et d’y créer plus de 3000 emplois.

• Construction d'un aéroport international à Port-Gentil

En tant que centre économique du pays grâce à l'industrie pétrolière, Port-Gentil va être plus largement connectée aux autres villes de l’intérieur et à celles de l’extérieur du pays. Les travaux de construction d’un aéroport aux normes internationales comprennent la modernisation et l'extension de la piste pour accueillir des gros porteurs, la mise à niveau de l'équipement électronique et la construction d'un nouveau terminal. Le nouvel l'aéroport international de Port-Gentil permettra d’attirer de nouveaux investisseurs et de promouvoir les échanges commerciaux. Les études de conception sont terminées et la phase de construction en cours.

• Aéroport de Mvengué à Franceville

Les travaux de modernisation de l’aéroport de Mvengué à Franceville, dans le sud-est du Gabon, sont effectués à 95%. Ces travaux d’extension portent sur la construction d’un pavillon présidentiel sur une superficie de 700m2, l’aménagement de la façade extérieure et l’agrandissement de l’aérogare sur une surface de 2000 m2. La date de livraison est fixée avant la fin de l’année 2012.

Titre paragraphe 6: 
5- Les Infrastructures ferroviaires
Paragraphe 6: 

Les voies ferrées du Gabon se prolongent sur 658 km suivant un axe reliant le port d’Owendo, dans la banlieue sud de Libreville, à Franceville, chef lieu de la province du Haut-Ogooué. L’Etat ambitionne de réhabiliter et d’augmenter la capacité du Transgabonais qui relie Libreville à Franceville. Autres projets : compléter la branche de Belinga par la route ensuite le rail et développer le pôle intermodal à Ndjolé.

Titre paragraphe 7: 
6- Les Infrastructures fluviales et maritimes
Paragraphe 7: 

Le développement des infrastructures fluviales et maritimes représente un véritable défi pour le Gabon. Le projet d’établir le littoral comme zone d’action prioritaire vise l'établissement d'un cadre institutionnel de gestion et de développement durable de la région côtière. Un vaste projet de modernisation et de construction de ports (ils assurent le transit de plus de 90% du trafic commercial), ainsi que l’aménagement de plus 3000 kilomètres de voies fluviales a été lancé. Plusieurs ports devront être construits : port en eau profonde pour soutenir Belinga, port de Lambaréné, ports nationaux à Libreville, Port-Gentil et Mayumba.

• Extension et modernisation du port d’Owendo

L’amélioration des installations portuaires vise à accroître les échanges commerciaux avec le reste du monde. La modernisation et l’extension du port d’Owendo permettront de fournir de meilleurs services, de réduire le temps d’attente en rade et d’améliorer les opérations à quai. Les études de faisabilité sont en cours et les travaux dureront jusqu’en 2015.

Titre paragraphe 8: 
Conclusion
Paragraphe 8: 

Le programme du secteur des transports permettra d’accompagner efficacement le développement économique ainsi que les futurs projets d’investissement et de production du pays en reliant de façon fiable les grands pôles de production de matières premières à la capitale.

A Libreville, le Gouvernement entend renforcer la structure organisationnelle du Grand Libreville et créer un système de transport sûr et efficace afin de soutenir l’ensemble des futurs projets de la ville. Le cadre de vie sera embelli, la circulation des marchandises améliorée et la fonctionnalité des services décuplée. Les retombées économiques et sociales à Libreville et dans les régions environnantes seront significatives.

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Thèmes
Thème 1: 
Infrastructures
Thème 2: 
Infrastructures de transports
Typologie: 
Tribune
Acteur: 
Gabon Emergent

Bilan semestriel 2012 sur la santé et les affaires sociales

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Contenu
Titre paragraphe 1: 
Résumé
Paragraphe 1: 
  • Le Président de la République Ali Bongo Ondimba a mis la santé et la protection sociale au cœur de son projet de société.
  • L’accès aux soins de qualité pour tous, la bonne gestion des prestations sociales et l’amélioration du niveau de vie de tous les Gabonais est au centre des préoccupations du Chef de l’Etat.
  • Les réformes commencent à toucher les Gabonais de manière directe : de meilleures infrastructures sanitaires, une prise en charge sociale élargie, une augmentation des prestations sociales.
Titre paragraphe 2: 
Eléments d’information
Paragraphe 2: 

Le « Plan Santé et Protection sociale » consiste à restructurer les services hospitaliers, améliorer la qualité des soins, améliorer l’accès aux soins spécialisés, garantir la bonne distribution des médicaments et assurer la prise en charge des malades.

Titre paragraphe 3: 
Santé / Infrastructures
Paragraphe 3: 

Les principaux hôpitaux du pays ont été rénovés ou sont en cours de rénovation ; des centre hospitaliers spécialisés ont été construits.

CHU de Libreville

  • Le CHL devient CHU spécialisé en chirurgie.
  • Les services d’urgences générales et pédiatriques ont été réhabilités (Société VAMED) : phase livrée en juin 2012.
  • Un nouveau bloc chirurgical a été construit et du nouveau matériel mis en place (société VAMED) : livré mi-juillet 2012.
  • Une seconde phase de travaux va démarrer dans les mois qui viennent : destruction et reconstruction de la morgue et du bâtiment incinérateur.

Fondation Jeanne Ebori

Le projet doit démarrer début 2013. Il comprend :

  • La démolition complète de l’actuel hôpital.
  • La reconstruction complète pour une livraison fin 2015 ou début 2016.
  • La construction de la maternité au CHU ce Libreville (60 lits) en attendant que Jeanne Ebori soit reconstruit.

Angondje : Institut de cancérologie

  • La construction du CHU est terminée.
  • Seule la radiothérapie n’est pas encore fonctionnelle. Dès qu’elle le sera, Angondje sera l’institut de cancérologie le plus important sur le continent après celui de l’Afrique du Sud.

CHU d’Owendo spécialisé en traumatologie et orthopédie

  • Travaux entamés en février 2012.
  • Livraison prévue fin 2013 ou début 2014 avec formation et mise en service.
  • 6 bâtiments. Actuellement 2 bâtiments sont en cours, on monte le deuxième étage.
  • 600 à 700 agents de santé doivent être affectés à Owendo (source Ministère de la Santé).

Centre hospitaliers régionaux Paul Moukambi, Koulamoutou

  • L’Etat gabonais gère en partenariat avec la société VAMED 6 centres hospitaliers régionaux : Koulamoutou, Lambaréné, Port Gentil, Franceville, Tchibanga, Makokou.
  • Capacités de 643 lits au total.
  • Koulamoutou a la particularité de bénéficier des services d’un chirurgien qui permet de prendre en charge jusqu’à 665 opération par an.
  • A Franceville, une extension du centre hospitalier est prévue avec la construction de 2 nouveaux pavillons pour l’imagerie médicale et l’hémodialyse.
  • Un centre hospitalier universitaire est actuellement en construction à Lambaréné.
Titre paragraphe 4: 
Santé / Médicaments – pharmacie :
Paragraphe 4: 

La politique du Chef de l’Etat en matière de médicaments vise un accès aux médicaments de qualité pour tous et à bas prix. Cet objectif est mis en place par le Ministère de la Santé via deux entités :

  • L’organe de régulation : La Direction du Médicament et de la Pharmacie.
  • L’organe exécutif : L’Office Pharmaceutique National.

Ces deux entités visent :

  • L’amélioration de l’accès aux médicaments de qualité pour tous.
  • La baisse des prix des médicaments.
  • L’usage rationnel des médicaments.
  • La mise en place d’un cadre institutionnel de la pharmacopée.
  • La réglementation des activités de la pharmacie et le contrôle de la qualité des médicaments sur le marché gabonais.
Titre paragraphe 5: 
Santé/ Vaccination – Prévention
Paragraphe 5: 

Le budget alloué au programme élargi de vaccination est passé de 500 à 700 millions de FCFA entre 2010 et 2011. Il a à nouveau été augmenté de 50 millions entre 2011 et 2012.

L’objectif national est d’atteindre un taux de couverture vaccinale d’au moins 90% dans tous les départements. Cet objectif est mené par :

  • Les vaccinations de routine, au jour le jour, dans les centres de vaccinations de toutes les régions.
  • Les campagnes spécifiques pour « rattraper » les enfants qui n’auraient pas été vaccinés.

En janvier 2012, le Gabon a mené une campagne de vaccination contre la rougeole. 3191 personnes composées d’agents de santé et de volontaires ont été mobilisées sur 250 sites. Le gouvernement a mobilisé plus de 280 millions de FCFA pour cette campagne durant laquelle près de 170 000 enfants ont été vaccinés.

Titre paragraphe 6: 
Protection sociale / CNAMGS
Paragraphe 6: 

Assurance maladie

  • L’assurance maladie pour tous est l’une des exigences de transformation sociale souhaitée par le Chef de l’Etat.
  • Initié en 2007, le régime obligatoire d’assurance maladie universelle fait naître la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale, CNAMGS.
  • La caisse commence les prises en charge en 2009.
  • Destinée d’abord aux Gabonais économiquement faibles, la prise en charge est aujourd’hui étendue aux fonctionnaires et aux étudiants des établissements supérieurs publics.
  • Dans une prochaine étape, les employés des secteurs privés et parapublics ainsi que les indépendants seront eux aussi pris en charge par la CNAMGS.
  • 600 000 personnes bénéficient des services de la caisse.
  • La maternité est dorénavant prise en charge à 100% : tous les frais liés à la maternité sont couverts par la CNAMGS qui distribue aussi des layettes à l’accouchement.
  • L’hémodialyse pour les insuffisances rénales est aussi prise en charge à 100% par la caisse.
  • Pour les autres prestations médicales, le patient s’acquitte d’un ticket modérateur qui représente 20% du montant conventionné de l’acte si c’est une maladie nouvelle, 10% si c’est une maladie chronique. Exemple : montant conventionné d’une consultation de spécialiste= 10 000 FCFA, le patient paie 2000 FCFA, 1000 FCFA s'il est atteint d’une maladie chronique qui nécessite les soins d’un spécialiste.
  • Lesévacuations sanitaires pour les Gabonais économiquement faibles sont prises en charge à 100% par la CNAMGS.

Prestations sociales

La caisse est chargée de la distribution des prestations sociales (allocations familiales, allocations de rentrée scolaire et prime à la naissance).

  • Allocations familiales : ces allocations ont été réévaluées à 2 reprises par le Chef de l’Etat. Elles sont passées de 1000 FCFA par enfant et par mois à 2500 FCFA par enfant et par mois et sont aujourd’hui à 4000 FCFA par enfant et par mois.
  • Allocations de rentrée scolaire : 5000 FCFA par enfant.
  • Prime à la maternité : layette remise à la mère à l’accouchement.

Les paiements se font 2 fois par an (chaque semestre). Ils ne sont plus faits en cash mais par titres du trésor public dont les services comptables sont bien répartis sur l’ensemble du territoire.

Informations

Les bénéficiaires de la CNAMGS peuvent contacter un centre téléphonique au 8889 depuis tous les opérateurs mobiles pour poser leurs questions à la caisse. Le centre téléphonique est capable de gérer jusqu’à 500 appels par jour.

Titre paragraphe 7: 
Protection de la famille
Paragraphe 7: 

Haltes Garderies

  • La direction générale de la famille a créé la première halte-garderie destinée à accueillir les enfants des filles mères en 2001.
  • Ces garderies sont aujourd’hui au nombre de 18.
  • La dernière a été inaugurée début 2012 à Gamba.
  • 3 autres doivent ouvrir au cours du premier semestre 2013.
  • Ces établissements sont des établissements publics.
  • La priorité est donnée aux filles mères.
  • Les familles les plus démunies peuvent aussi y déposer leurs enfants.
  • Les coûts d’inscription mensuels : 1000 FCFA à Libreville, 500 FCFA en région.
  • 3126 enfants sont ainsi pris en charge par une moyenne de 21 employés par centre.
  • Chaque garderie offre les services de cantine et d’infirmerie en plus des activités normales d’un accueil destiné aux enfants.

Prévention des grossesses précoces et des MST

La Direction de la Famille est chargée de la prévention des grossesses précoces auprès des adolescentes ainsi que de la prévention des MST, en particulier le VIH/Sida.

  • La Direction de la Famille a démarré ce programme à Libreville et à Lambaréné.
  • Des séances de prévention sont prévues en septembre à Franceville et à Tchibanga.

Droit de l’enfant

  • L’Observatoire National des Droits de l’Enfant a été créé en 2006 en accord avec la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant ratifiée par le Gabon en 1994.
  • Cet Observatoire n’a pas de siège, il est présidé par la Direction Générale de la Famille.
  • Le décret du 22 mai 2012 met en place une matrice d’indicateurs sur les droits de l’enfant.
  • Une première étude a été réalisée en 2010 qui décrit la situation des violences faites aux enfants au Gabon.
  • Cette étude a révélé que les violences sont courantes en milieu familiale et scolaire.
  • Deux études doivent démarrer dans les mois qui viennent pour mieux comprendre ces violences dans ces deux cercles, qui devraient être des cercles de sécurité pour les enfants.
  • Ces études seront effectuées en partenariat avec l’UNICEF.
  • Ces études vont permettre de mieux comprendre la situation des violences faites aux enfants dans le pays et donc de mieux les prévenir.
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Légende du visuel: 
Couveuses de la maternité d'Angondjé
Remontées et référencement
Résumé: 
L’accès aux soins de qualité pour tous, la bonne gestion des prestations sociales et l’amélioration du niveau de vie de tous les Gabonais est au centre des préoccupations du Chef de l’Etat.
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Thèmes
Thème 1: 
Santé
Thème 2: 
Développement
Typologie: 
Tribune
Acteur: 
Présidence

Bilan semestriel 2012 des actions du Président Ali Bongo Ondimba

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Contenu
Chapeau: 

Depuis son investiture, le Chef de l’Etat n’a de cesse de concrétiser chacun des 9 axes de son Projet de Société, prioritairement pour le bien être des Gabonais ainsi que pour la sous-région, l’Afrique et le monde entier. Le Président Ali Bongo Ondimba a donné une résonance concrète à l’Emergence du Gabon au travers de décisions, d’actions et de réformes qui sont de véritables leviers de développement pour le Gabon.

Paragraphe 1: 

Retrouvez ci-dessous sept dossiers thématiques faisant le point sur les actions réalisées ou initiées au premier semestre 2012 par le Président Ali Bongo Ondimba et le gouvernement émergent dans les secteurs :

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Résumé: 
Depuis son investiture, le Chef de l’Etat n’a de cesse de concrétiser chacun des 9 axes de son Projet de Société. Consultez le bilan des actions réalisées ou initiées au premier semestre 2012.
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Thèmes
Thème 1: 
Gabon Emergent
Thème 2: 
Développement
Typologie: 
Tribune
Acteur: 
Présidence

Rupture, métissage et cohésion pour un développement social et économique harmonieux

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Contenu
Chapeau: 

Si les Gabonais ont suivi avec beaucoup d’attention le discours du Président de la République devant les vénérables sénateurs et les honorables députés le 12 septembre dernier, ce n’est pas tant parce qu’ils affectionnent le débat politique. Ali Bongo Ondimba lui-même a fait ce constat : ses compatriotes veulent des routes, des écoles, des hôpitaux ; ils veulent « accéder à l’emploi, à la propriété ou à un logement décent » ; ils demandent « la satisfaction de leurs besoins essentiels ». Les Gabonais, où qu’ils se trouvent, expriment leur ras-le-bol des intrigues politico-politiciennes qui ont été l’un des plus grands freins au développement et à l’unité nationale.

Titre paragraphe 1: 
Nos origines multiples sont le fondement de la richesse du Gabon
Paragraphe 1: 

L’intervention du Chef de l’Etat devant le Parlement nous oriente vers une analyse qui se doit de souligner l’indispensable apport du métissage des cultures et des civilisations. A l’heure de la globalisation des échanges, tandis que les nations du monde échafaudent des stratégies pour améliorer le bien-être de leurs populations, les dirigeants gabonais, toutes classes politiques confondues, gagneraient à s’accorder sur les réponses urgentes à apporter à leurs compatriotes. De nombreuses investigations révèlent que, dans chaque famille gabonaise, il y a désormais un ou deux membres au moins qui portent le sang de quelqu’un « venu d’ailleurs » : il n’est pas de la même ethnie ou bien il est originaire d’un autre pays, voire d’un autre continent. Les Sénégalais, les Maliens, les Camerounais, les Sud-Africains, les Français, les Chinois et les Américains qui nous ont apporté leur savoir-faire, leur énergie et leur amitié ont forcément fondé des familles dans leur pays d’accueil.

Paragraphe 2: 

Voici l’heure de regarder la différence comme un atout. Qu’elle soit raciale, ethnique ou tribale, qu’elle touche le genre ou les générations, la différence, mise en valeur, édifie plus qu’elle ne sépare, elle unit plus qu’elle ne divise. C’est donc aux Gabonais de choisir le bon camp en secouant les impuretés des préjugés, de l’exclusion, du tribalisme et du racisme ; elles isolent l’homme et le mènent fatalement à sa propre ruine.

Titre paragraphe 3: 
Promouvoir un développement qui intègre les dimensions économiques, sociales, culturelles et environnementales
Paragraphe 3: 

Du point de vue du Chef de l’Etat, le Gabon se trouve à la croisée des chemins, tiraillé entre les vieux démons du passé et la nécessité de s’ouvrir au monde. Donner l’opportunité à notre pays d’entrer dans l’émergence, c’est d’abord accepter d’opérer une rupture : « rupture avec ce qui n’a pas bien fonctionné, rupture avec ces vingt dernières années de marche à reculons».

Paragraphe 4: 

En d’autres termes, le rejet de la stigmatisation et de toute forme de discrimination doit désormais nous pousser vers le choix de la cohésion et de la solidarité qui nous propulseront vers le développement. Notre industrie pourra se développer avec l’aide de nos partenaires australiens, américains ou anglais. Notre système de santé, en termes d’infrastructures, de formation du personnel et de prise en charge des patients, arrivera à des résultats satisfaisants avec l’appui et l’expertise de nos partenaires internationaux.

C’est cette synergie qui nous aidera à préserver l’écosystème et la biodiversité qui font partie de la richesse de notre pays. Nous contribuerons ainsi à freiner le réchauffement climatique pour que survivent nos générations et celles qui nous suivent.

Paragraphe 5: 

Nous sommes tenus de créer ensemble des entreprises qui, sur tout le territoire national, valoriseront notre savoir-faire et donneront du travail aux Gabonais. Femmes, jeunes, personnes du troisième age, cultivons la terre, lançons des projets communautaires, améliorons notre environnement dans le respect des valeurs de l’autre, celles qui font sa spécificité mais nous rendent complémentaires.

Paragraphe 6: 

Tel est le prix à payer pour que nos compatriotes touchent, dans les meilleurs délais, les dividendes du Gabon émergent. Tel est le prix à pays pour que notre pays ait sa place au concert des nations.

Paragraphe 7: 

Il convient de conclure cette brève analyse du discours du Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, par une phrase tirée du discours même du Chef de l’Etat : « Mon rêve et mon ambition sont de construire un nouveau Gabon, un Gabon fort, un Gabon uni et rassemblé, un Gabon d’une prospérité toujours plus accrue, un Gabon où il fait bon vivre, un Gabon immortel et digne d’envie, un Gabon émergent. Cela est possible. D’autres l’ont fait, nous le pouvons aussi.»

Paragraphe 8: 

Par Willy NDONG ONDO.

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Résumé: 
Analyse partielle de l'intervention exceptionnelle du Président Ali Bongo Ondimba devant le Parlement le 12 septembre 2012.
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Thème 1: 
Politique
Thème 2: 
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Thème 3: 
Parlement
Typologie: 
Tribune
Acteur: 
Présidence

Un Gabon bilingue : pour booster les leviers de l’émergence

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Contenu
Chapeau: 

Dans sa conférence de presse hebdomadaire, le Porte-parole de la Présidence de la République, M. Alain-Claude Billié-Bi-Nzé, a annoncé la décision des autorités gabonaises d’adopter l’anglais comme deuxième langue de travail. Le Gabon intègre de fait le club très réduit de pays africains bilingues.

Paragraphe 1: 

Quelques jours seulement après cette déclaration, le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, était reçu à Kigali, par son homologue rwandais, Paul Kagamé. Celui-ci est, du reste, considéré à ce jour comme le chantre du bilinguisme en Afrique francophone.

Ces deux événements concomitants témoignent de la ferme volonté de notre pays de s’engager plus avant dans sa recherche d’un environnement linguistique plus large et plus prometteur, capable de servir de levier à la mise en place d’une société et d’une économie du futur imaginée par le Président de la République Ali Bongo Ondimba, dans un Gabon émergent, à la hauteur des enjeux du 21ème siècle.

Dans l’annonce qui a été faite, il ne s’agit pas d’abandonner l’usage de la langue française, il s’agit de lui adjoindre l’emploi de la langue anglaise, considérée à ce jour, comme la deuxième langue la plus parlée au monde après le mandarin, en usage en Chine, qui compte plus d’un milliard de locuteurs. Placée en neuvième position, la langue française se présente, pour sa part, comme l’un des principaux liens entre les divers groupes linguistiques du Gabon, puis comme élément moteur de communication entre les Gabonais et le monde extérieur.

Il apparait évident, et tous les Gabonais le comprennent et l’y encouragent, que le Président de la République ambitionne de se donner les moyens de son époque. Son programme politique et social, qui est résumé dans le slogan « Gabon émergent », lui impose de trouver des outils de travail modernes et contextuels. La langue de travail constitue de ce fait, un important levier dont il faut se servir.

Dans le Gabon émergent souhaité par le Président Ali Bongo Ondimba, il est important que chacun exprime librement son point de vue, sans restriction ni entrave, et s’approprie celui des autres dans les mêmes conditions, sans intermédiaire. Or, dans la situation actuelle, les hauts fonctionnaires invités dans des forums de haut niveau, éprouvent de réelles difficultés à prendre part aux travaux lorsque ceux-ci sont déclinés dans une autre langue que le français ; de même, la plupart des étudiants gabonais consacrent leur première année à se perfectionner en anglais dès qu’ils sont appelés à poursuivre leurs études dans un pays anglophone. C’est, par exemple, leur menu en Afrique du Sud ou au Ghana, où séjournent d’importants contingents d’étudiants gabonais.

Depuis près de trois ans de pouvoir, le Président tisse inlassablement des partenariats avec des opérateurs économiques de tous les horizons, les invitant à s’implanter au Gabon. Certains d’entre eux, jusque-là éloignés par des barrières linguistiques, voudront maintenant franchir le pas en venant investir massivement dans notre pays, chose qu’ils ne pouvaient pas jusque-là à cause, justement, de la barrière que constituait le mono linguisme. L’usage de l’anglais va contribuer désormais à lever la restriction injuste érigée à l’encontre du Gabon, en raison de ce système obtus de communication, dans le domaine du flux des capitaux. Le défaut de locuteurs anglais dans des emplois de type primaire explique en partie cette situation ; il empêche notamment des embauches massives de personnels locaux. Le tourisme, principalement l’hôtellerie, en souffre cruellement alors que certains autres secteurs, comme celui du pétrole par exemple, ressentent cette insuffisance de façon mineure, car l’usage de l’anglais y est souvent exigé comme un des principaux critères d’embauche.

On perçoit, dès lors, toute la valeur qui s’attache à l’usage de l’anglais comme langue de travail. L’anglais est désigné généralement comme la langue idéale du commerce et des sciences. Le cas du Cambodge est patent à cet égard. Pays francophone, la fin des guerres dans la région (le Vietnam contre les Etats-Unis, par exemple) a suscité un engouement formidable des investisseurs anglo-saxons dans les économies voisines du Cambodge, de telle sorte que ses ressortissants, locuteurs français à l’origine, s’adonnèrent massivement à l’apprentissage de l’anglais pour décrocher un emploi dans ces pays avoisinants, majoritairement d’expression anglophone. Aujourd’hui, l’économie cambodgienne est davantage tournée vers un emploi massif de locuteurs anglais. On la dit dynamique et en forte croissance, comme l’ensemble des économies de cette région du monde.

De même en France, la totalité des chercheurs s’expriment et publient en anglais ; les hommes politiques français, pour se faire entendre en Angleterre ou aux Etats-Unis, doivent s’escrimer pour tenir une conversation dans la langue de Shakespeare, de telle sorte que la presse française s’inquiétait déjà de ce phénomène il y a plus de dix ans.

Nous-mêmes, avions au Gabon, un francophile avéré, en la personne de feu Omar Bongo Ondimba, qui a pris part à tous les sommets de l’O.I.F. (Organisation Internationale de la Francophonie) et défendu chaque fois que possible, le développement de la langue française dans notre pays. Cependant, il n’a jamais empêché la pénétration de l’anglais au sein de notre système éducatif. Au contraire, une multitude d’écoles privées bilingues sont sorties de terre et plusieurs d’entre elles ont pignon sur rue aujourd’hui dans notre pays. Tandis que dans les établissements publics, l’enseignement de l’anglais se poursuivait mais demeurait à un niveau largement en dessous de la moyenne. Un pays voisin, le Cameroun, est foncièrement bilingue depuis son indépendance. Le dynamisme de ce pays dans la sous-région de l’Afrique centrale est très connu ; il est sans doute la conséquence de cette double culture française et anglaise. On le voit, l’usage de l’anglais apporte un plus extraordinaire ; et, comme dit l’adage, il vaut mieux en effet disposer d’un 4X4 et ne pas avoir à s’en servir, que de ne pas en avoir du tout au moment où on en a besoin.

Les opportunités d’emplois au moment où le Gabon s’engage résolument sur la voie de développement, la facilité pour les étudiants et les hommes d’affaires ou les hommes politiques de se documenter ou de communiquer dans des instances de haut niveau, apportent la perspective d’un réel recul des frontières de la communication mono linguistique. Il s’instaurera alors avec l’autre, de nouveaux rapports de fraternité et d’amitié chers au Chef de l’Etat. Les investisseurs s’intéresseront véritablement à notre économie et le Gabon boostera, assurément, son décollage vers l’émergence.

Par P.-C. MINKO ESSONO,
PRESSE PRESIDENTIELLE.

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Le Porte-parole de la Présidence de la République, M. Alain-Claude Billié-Bi-Nzé, a annoncé la décision des autorités gabonaises d’adopter l’anglais comme deuxième langue de travail.
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Multiplication des partenariats : Arrimer l’émergence aux réalités gabonaises

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Le Président Ali Bongo Ondimba n'a de cesse de mettre tout en œuvre afin de permettre la concrétisation du Gabon Emergent. Ses différents déplacements à l'international ont pour finalité d'accroître le niveau d'investissements directs étrangers dans une optique gagnant-gagnant pour permettre le développement rapide du pays. L'activisme sans faille du Chef de l'Etat pour multiplier les partenariats internationaux est plus que nécessaire.

Paragraphe 1: 

En effet, dans un monde marqué non seulement par une situation internationale en profonde mutation, par des crises et la faillite d’institutions bancaires dans les économies les plus développées, les fondements qui sous-tendent les objectifs du Président paraîtraient voués à un échec certain, s’il se contentait, après avoir rédigé son programme d’action, de s’asseoir et attendre que les investisseurs affluent au chevet du Gabon. A son idée, ces contingences existent certes, mais il ne veut pas se laisser distraire par eux, mais chercher au contraire à les dépasser et à maintenir le cap vers la concrétisation de ses objectifs.

Paragraphe 2: 

Dans sa démarche, il apparaît clairement que les partenariats qu’il choisit de mettre en place, soit avec des Etats, soit avec d’autres partenaires au développement, sont les meilleurs leviers de la réussite du projet politique pour lequel il s’est engagé devant ses compatriotes. Aussi, les questions économiques et de développement dominent dans ses entretiens à l’étranger. On peut catégoriser entre ceux-ci ceux qui portent sur les relations bilatérales traditionnelles ; ceux qui concernent notre sous-région, et ceux qu’il initie dans le cadre bien précis de la mise en place de son programme politique. Notre réflexion porte sur cette dernière catégorie, pour explorer la manière dont le Président s’engage dans le développement du Gabon.

Paragraphe 3: 

Il est intéressant de noter dès le départ que le Président se tourne, par exemple, davantage vers les pays qui poursuivent ou sont en voie d’achever leur processus d’émergence économique. Turquie, Singapour, Corée du Sud, etc., présentent les gages d’un partenariat susceptible de comprendre plus facilement les désidératas du Gabon, pour les avoir déjà expérimentés dans le passé.

Le résultat de ces contacts consiste aujourd’hui en un riche portefeuille de contrats, dont une partie est déjà en cours de réalisation. Ils résultent de la confiance que notre pays inspire désormais à l’étranger, qui repose sur des critères concrets, comme par exemples, la référence à la stabilité des institutions de la République gabonaise, ses ressources économiques, sociales et culturelles. Pour le Gabon et son Président, tout ceci est propice et conforme à la situation actuelle du Gabon.

Paragraphe 4: 

En effet, depuis trois ans, les autorités gabonaises, sous la férule du Chef de l’Etat, ont entrepris des efforts considérables pour rendre notre économie compétitive. En découlent des perspectives encourageantes en faveur de la poursuite des partenariats avec des investisseurs extérieurs dont les opérations au Gabon sont bien connues.

Paragraphe 5: 

Inaugurée depuis un plus d’un an, la Zone Economique spéciale (ZES) de Nkok a été érigée, à 27 km de Libreville, dans le cadre d’un partenariat avec la multinationale Olam, une entreprise singapourienne spécialisée dans la logistique. Au Gabon, elle est impliquée dans la réalisation de divers projets, dont les plus en vue sont répertoriés dans le secteur des cultures de rente : palmiers à huile, hévéaculture… Elle se propose, dans un autre partenariat, de se trouver encore aux côtés de l’Etat, pour la création d’une seconde ZES dans la région de Port-Gentil. La mise en place de tels sites doit, à terme, contribuer à générer une forte croissance économique, grâce à la mise en place d’un potentiel industriel national.

Paragraphe 6: 

C’est dans le même contexte qu’il faut également noter la mise en place d’un partenariat avec la Corée du Sud, à travers le projet de construction d’une raffinerie de pétrole dans la ZES de Port-Gentil. Cette grande structure industrielle devrait être achevée dans trois ans. Elle permettra au Gabon de renforcer sa position sur le marché sous régional des hydrocarbures et, au-delà, sur les marchés européens. Ce projet, selon les estimations officielles, coûterait quelque sept cent milliards de francs CFA.

Paragraphe 7: 

Les banques, aussi, se montrent désireuses d’accompagner la politique de l’émergence. Chacun connaît leur frilosité dès qu’il s’agit de solliciter leur contribution dans un projet. Leur attrait pour les programmes de réalisations économiques et sociales de l’émergence, tient au sérieux qui les entoure. La Banque Africaine de Développement (BAD) par exemple, fournit actuellement 90% du financement du programme routier en cours. Ce programme, qui est le premier bénéficiaire d’une contribution répartie en deux lots, est en voie d’achèvement dans le sud et le sud-est du Gabon. L’institution bancaire africaine, au regard de la bonne marche de cette première tranche, s’est résolue récemment à accorder la seconde dotation, destinée au financement de la deuxième phase dont le lancement est fixé dès le début de l’année prochaine. Peut-être faut-il rappeler, dans ce contexte, qu’un autre consortium de banques africaines, dont BGFI et la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), appuie les investissements de la multinationale singapourienne dans la mise en place de sa plantation d’hévéa dans le Woleu-Ntem.

Paragraphe 8: 

D’autres partenariats sont en cours d’initialisation. On se rappellera, à ce sujet, de la visite du Président Ali Bongo Ondimba à Sydney, en Australie, et des rencontres qu’il eut avec le groupe BHP Billiton. Des représentants de cette grosse entreprise spécialisée dans les industries extractives, ont déjà effectué des séjours à Libreville et à Port-Gentil. Au terme de ces séjours en terre gabonaise, le représentant du groupe BHP Billiton avait affirmé l’intérêt de son groupe d’investir au Gabon, dans les secteurs du fer et des hydrocarbures. Tout le monde a suivi son regard.

Paragraphe 9: 

Plus tôt, à Ankara où il se trouvait en visite officielle en juillet dernier, le Président Ali Bongo déclarait aux hommes d’affaires turcs qu’il voulait les associer à son œuvre de développement du Gabon. « Les Gabonais veulent percevoir des débuts d’exécution, des réalisations et des résultats de notre coopération qui traduisent nos accords diplomatiques en projets économiques significatifs. Etant donné ma ferme volonté, traduite en actions, de diversifier la coopération au mieux des intérêts du Gabon et notre stratégie d’attraction d’investisseurs de pays émergents, notamment du Sud Est Asiatique, vous comprendrez que je ne puisse laisser la Turquie, ses opérateurs économiques, ses investisseurs en marge de ce processus fondamental », avait alors déclaré le Président Ali Bongo Ondimba devant un parterre d’hommes d’affaires, avant de signer de nouveaux protocoles d’accords. Ceux-ci complétaient les autres accords paraphés, seize mois plus tôt lors de la visite, à Libreville, de son homologue turc, M. Abdullah Gül. Toutes ces conventions autorisent les deux pays à engager leur coopération dans les domaines du transport aérien, du logement, de la diplomatie, etc.

Paragraphe 10: 

De même, lors d’un séjour à Cuba en septembre dernier, le Chef de l’Etat a eu des rencontres avec des officiels, visité des unités de fabrication pharmaceutique et conclu de nouveaux accords de coopération dont l’objectif vise à rendre plus dynamiques les relations existantes.

Comme on peut le voir, le Président de la République veut coller à son programme politique sans s’accorder un temps de répit afin de lui assurer le succès que les Gabonais en espèrent. A travers ses multiples contacts, plusieurs messages sont lisibles et expliquent son engagement. Tout d’abord il transparait, dans cette orientation vers les pays émergents, une ferme volonté d’établir des liens solides avec des interlocuteurs d’un genre nouveau, capables de le comprendre et auprès desquels lui-même est en mesure de puiser l’expérience nécessaire à la réussite de son projet.

Paragraphe 11: 

Ainsi, le Président fait la preuve qu’il a à cœur de créer et de développer un nouveau type de partenariat d’égal à égal, « gagnant-gagnant » comme il aime à le dire, et qui satisfasse les intérêts de chacun. Ce qu’ils est en droit d’espérer aujourd’hui et tous les Gabonais avec lui, est assurément la mise en place de partenariats d’égal à égal, où chaque partenaire voit d’un regard positif l’intérêt de l’autre, respecte et soutient le modèle de développement que le Gabon aura librement choisi dans l’intérêt supérieur de ses populations. Ce type de partenariat qui conviendrait au Président, apparaît comme la voie adaptée aux réalités gabonaises.

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Le Président Ali Bongo Ondimba et la délégation gabonaise en Turquie
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Le Président n'a de cesse de mettre tout en œuvre afin de permettre la concrétisation du Gabon Emergent. Notamment lors de ses déplacements à l'international...
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Les cahiers de l’émergence : l’activité de la filière bois au Gabon

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Depuis 2009 et l’accession au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, la filière bois est en plein essor et occupe une place de choix dans le paysage industriel gabonais. Changement de réglementation, mise en place de nombreux projets de formation… La filière est un parfait exemple qui montre la voie à suivre pour l’émergence du pays à l’horizon 2025.

Paragraphe 1: 

Il y a plus de trois ans, Ali Bongo Ondimba clamait son envie de changement au niveau de l’économie du pays. Et notamment concernant la filière bois. Pari tenu.

Titre paragraphe 2: 
Un peu d’histoire…
Paragraphe 2: 

Depuis l’indépendance en 1960, la filière est l’un des secteurs stratégiques sur lequel le pays peut s’appuyer. De fait, le pays jouit d’une forêt exceptionnelle. Elle s’étend sur 22 millions d’hectares, et près de 90% de cette surface est exploitable. Rapidement, le pays s’ouvre à l’international et commercialise à l’exportation les grumes, notamment vers l’Asie et l’Europe.

En 2001, Omar Bongo veut accélérer l’industrialisation du secteur et mettre en place une politique d’aménagement durable. Il élabore alors un Code Forestier qui fixe des objectifs précis, notamment celui d’atteindre un taux de transformation du bois de 75% d’ici 2012. Mais les choses ne se passent comme prévu et la crise économique mondiale de 2008 impacte directement la filière, entraînant une forte chute de son chiffre d’affaires. En 2009, Ali Bongo Ondimba arrive au pouvoir et constate que l’objectif de 2001 ne serait jamais atteint avec seulement 25% à 35% de grumes transformés. Le 5 novembre 2009, il prit alors une décision historique et courageuse : l’interdiction pure et simple de l’exportation de bois non transformé. Pour ne pas sanctionner les entreprises en place, l’Etat accorde un délai de 4 mois pour écouler les stocks de bois de 2009.

La décision d’interdire l’exportation du bois brut a été prise dans le but de favoriser en profondeur la transformation locale du bois et surtout de permettre au pays de créer de nombreux emplois qualifiés qui vont booster l’économie nationale. Pour démarrer au mieux cette transformation du secteur, l’Etat a décidé de créer un Bureau Industrie Bois, un organe administratif chargé d’appuyer l’industrialisation du secteur forestier, mais aussi de dispenser des formations aux opérateurs industriels.

Titre paragraphe 3: 
Les grandes dates clés :
Paragraphe 3: 
  • Novembre 2009 : Le Conseil des Ministres vote l’interdiction de l’exportation des grumes. • Mai 2010 : Les forestiers gabonais ne peuvent officiellement plus exporter de grumes non transformées
  • Janvier 2012 : La Société nationale des bois du Gabon (SNBG) obtient un prêt de 8 milliards de FCFA de la Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) afin de mener le projet de construction du complexe industriel de transformation de bois d’Owendo (Gabon)
  • Juin 2012 : Le Gouvernement créé l’agence d’exécution des activités de la filière bois qui met en place une grille de légalité et aide à recenser les opérateurs.
  • Octobre 2012 : La Zone Economique Spéciale de Nkok, destinée notamment à promouvoir la production et la transformation de bois dans le pays, annonce la présence de 62 investisseurs. 80% de la zone est déjà occupée
  • 2020 : le Gabon devient le leader mondial du bois tropical certifié ?
Titre paragraphe 4: 
Des chiffres qui présentent les enjeux
Paragraphe 4: 

La filière est incontestablement un secteur emblématique du Gabon. La preuve en chiffres :

  • 80% du territoire gabonais est recouvert par la forêt, soit environ 22 millions d’hectares. A ce jour, la filière bois gabonaise est le 2ème secteur d’emploi
  • Au niveau mondial, le Gabon fournit 8% du bois
  • Sur le territoire, 80 essences différentes de bois sont exploitées sur le territoire dont l’okoumé, le zygo et l’iroko.
Titre paragraphe 5: 
Les premiers effets de l’interdiction de l’exportation des grumes
Paragraphe 5: 

Depuis trois ans, le paysage de la filière bois a déjà évolué. Le travail réalisé par le gouvernement et les entreprises locales est récompensé. Le nombre d’usines a, par exemple, fortement augmenté. En 2009, le pays comptait 81 usines ; en 2012, il y a 114 usines consacrées au bois. Cela a bien évidemment une répercussion au niveau des emplois : en 2009, la filière employait 4000 personnes ; en 2012, elle génère 7000 emplois.

De plus, la hausse croissante du nombre d’entreprises de la filière a permis d’augmenter le volume de l’exploitation du bois : en 2009, le pays exploitait 1 180 000m3 de grumes ; en 2012, le volume atteint 1 600 000m3. C’est l’Europe qui bénéficie en premier lieu des produits bois gabonais. 42% d’entre eux sont vendus aux pays de l’UE, 36% sont exportés en Asie et 22% en Afrique/Amérique. Enfin, un dernier chiffre qui montre l’efficacité de la décision prise par Ali Bongo Ondimba est celui de la part de la filière bois dans le produit intérieur brut (PIB) gabonais qui est passée de 4,5% à 8% en 2011.

 

Les résultats positifs depuis la fin de l’exportation des grumes :

  • 3,5… Comme la hausse de la part du bois dans le PIB entre 2009 et 2011
  • 31… Comme le nombre d’usines construites et actives depuis 2009
  • 71… Comme le pourcentage d’augmentation de produits exportés issus de la transformation du bois
  • 3000… Comme le nombre d’emplois créés dans la filière bois en 3 ans
  • 420 000… Comme l’augmentation, en m3, du volume de bois exploité sur le territoire en 3 ans
Titre paragraphe 6: 
Décryptage… Comprendre les étapes de la transformation du bois
Paragraphe 6: 

Dorénavant, les entreprises de la filière bois réalisent au moins une transformation sur le territoire. Il y a trois grands stades de transformation : le premier concerne le sciage du bois; le deuxième s’occupe d’augmenter la valeur ajoutée du bois (panneaux, moulures, profilés rabotés et parquets). Le troisième stade va, lui, encore plus loin (produits finis et composites de la menuiserie et d'ébéniste). Aujourd’hui, une entreprise gabonaise va donc pouvoir prendre en charge chaque étape. Pour mieux comprendre, voici les détails du premier stade de transformation :

  1. Les grumes transformées en billons viennent sur le banc de sciage
  2. Les bois durs sont trempés dans une étuve durant 4 jours
  3. Pendant ce temps-là, les déchets du bois sont recyclés en bois de chauffe pour alimenter la chaudière du complexe
  4. Puis, les billons de bois sont rabotés pour préparer le tranchage
  5. Le bois est tranché après vérification de sa qualité grâce à une fiche suiveuse
  6. Le placage est fabriqué à la vitesse maximale de 110 coupes par minute
  7. Ensuite, le placage passe au séchoir pour ôter au maximum l’humidité
  8. Le placage est contrôlé afin d’enlever tous les défauts
  9. Les défauts sont découpés pour avoir un placage irréprochable en qualité
  10. Les placages sont mis en paquet
  11. L’opératrice calcule la surface de placage produite pour chaque paquet
  12. Enfin, les paquets de placage sont identifiés (traçabilité) avant stockage
Titre paragraphe 7: 
Les garanties de la bonne exploitation du bois gabonais
Paragraphe 7: 

Pour éviter les déforestations abusives et pour s’assurer que toutes les étapes de transformation du bois soient respectées, plusieurs garanties permettent de s’assurer d’une exploitation fiable. La traçabilité est essentielle : le but est de suivre les mouvements du produit forestier depuis la forêt jusqu’au lieu d’exportation.

  • Le label FSC : cette norme internationale reconnue de tous permet de garantir que le bois est issu d’un environnement durablement géré
  • La grille de légalité mise en place par l’agence d’exécution des activités de la filière bois : elle permet de comprendre comment l’entreprise fonctionne, comment la forêt est exploitée et savoir si la fabrication des produits est conforme à la réglementation en vigueur
  • Le Code forestier : ce texte est l'ensemble des dispositions applicables au secteur des Eaux et Forêts. Il permet de fixer les modalités de gestion durable en vue d'accroître sa contribution au développement économique, social, culturel et scientifique du pays

Pour découvrir le texte complet :

http://medias.legabon.net/PROD/0000000427.pdf

Grâce à ces garanties, le Gabon entre pleinement dans les critères fixés par l’Union Européenne à compter de mars 2013. Ces derniers exigent que tout bois importé devra porter une grille de légalité et de traçabilité.

 

Les grandes dates clés de la forêt gabonaise : 

  • Décembre 2001 : Mise en place du Code Forestier afin d’encadrer la gestion des forêts
  • Août 2002 : Le Président créé d’un seul tenant 13 parcs nationaux
  • Septembre 2010 : La certification internationale FSC permet de placer la forêt gabonaise sous aménagement durable
  • Juin 2012 : Le Gouvernement créé l’agence d’exécution des activités de la filière bois qui met en place une grille de légalité et aide à recenser les opérateurs
  • Octobre 2012 : Le Gabon devient un pôle d’excellence dans le domaine de la transformation du bois dans la zone du bassin du Congo
Titre paragraphe 8: 
Focus… Des exemples d’exploitation innovante du bois : la ZES de Nkok et la SNBG
Paragraphe 8: 

La Zone Economique Spéciale multisectorielle de Nkok est un projet phare en Afrique centrale. Située à 27 kilomètres à l’est de Libreville, cette zone – qui a commencé ses activités en mars 2011 - a notamment pour vocation première de promouvoir la production et la transformation de bois dans le pays. A ce jour, sur les 62 investisseurs de la Zone Economique, 40% des investisseurs travaillent dans la filière bois. D’ores et déjà, la 1ère usine de transformation du bois est active.

Pour en savoir plus sur la ZES de Nkok :

http://medias.legabon.net/PROD/0000004183.pdf

 

Du côté d’Owendo, la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) tourne à plein régime. Depuis la fin de l’exportation, la SNBG a conçu un plan d’industrialisation de sa production. Ce projet ambitieux a attiré de nombreux investisseurs extérieurs. En 2012, le capital de la société est ainsi passé de 4 à 10 milliards de FCFA. Sur place, il sera possible de prendre en charge toutes les étapes de transformation, du tranchage au sciage, en passant par la production de contreplaqués.

Pour en savoir plus sur la SNBG :

http://www.snbg-gabon.com/

 

Pour découvrir également un autre exemple du développement de la filière bois, voici l’exemple d’Essassa, une entreprise qui s’occupe de transformer localement le bois :

Titre paragraphe 9: 
La formation de demain pour les métiers du bois : l’école de Booué
Paragraphe 9: 

La construction de l’école de Booué est un projet ambitieux. D’un coût global de 17 milliards de FCFA, la structure qui s’étendra sur 8 hectares ouvrira en 2014 et permettra de former des ingénieurs de qualité qui s’occuperont de toutes les étapes de la transformation du bois. Les métiers - agents de maintenance, mécaniciens et agents commerciaux - seront mis à l’honneur. La recherche aura également toute sa place.

Les enseignants sont également formés afin de délivrer un enseignement de qualité. Pour cela, ils sont partis réaliser un stage au cœur de la très célèbre Haute Ecole Spécialisée Bernoise du bois. Cette opportunité fait suite à la signature fin 2010 de deux conventions établissant une collaboration étroite entre le Gabon et la Suisse dans le domaine de la formation et de l’industrialisation de la filière bois au Gabon.

Pour retrouver tous les actions réalisées par le gouvernement dans la filière bois, retrouvez la cartographie de l’émergence en cliquant ici : http://www.presidentalibongo.com/les-actions/cartographie-de-l-emergence

 

Les grands projets d’aujourd’hui et de demain : 

  • Juillet 2010 : Création de la Zone Economique Spéciale de Nkok
  • Décembre 2011 : La scierie de Mévang double ses capacités de production
  • Janvier 2012 : La Société nationale des bois du Gabon (SNBG) reçoit un prêt de 8 milliards de FCA pour financer la construction du complexe d’Owendo
  • 2014 : Ouverture de l’école de Booué spécialisée dans les métiers du bois
Titre paragraphe 10: 
Informations pratiques
Paragraphe 10: 

Pour ceux et celles qui souhaitent se lancer dans l’industrie du bois, voici la liste des lycées, des métiers et des formations :

  • Lycée Technique Omar Bongo : Brevet des techniciens en structures bois, menuiserie ébénisterie ; BAC F1D dans le bois et matériaux associés
  • Lycée technique de Tchibanga : BEP en Menuiserie et Ebénisterie
  • Lycée technique d’Oyem : BEP en Menuiserie et Ebénisterie
  • Lycée technique de Fougamou : Menuiserie et Charpenterie
  • Centre de Formation Professionnelle de Libreville, Tchibanga, Makokou, Franceville et Koulamoutou : Formation en Futage
  • Institut Technologique d’Owendo : DTS en Consulting Bois et Habitat.

 

Pour les professionnels, voici la liste des contacts des entreprises travaillant avec le Ministère de l’enseignement professionnel :

  • Création nouvelle : M. Onbouma Fabian - 07 61 80 83
  • Idéé 2000 : 01 72 27 35
  • Socoba : 01 70 05 01
  • Ecowood : M. Hans Fahrni - 06 76 09 50
  • Socofi : M. Thierry Kamel - 07 89 22 28
  • MBA : 01 74 67 67 - Sobamiga : M. Mouele Cyril - 07 94 11 04
  • Cim BTP : 01 72 15 18

 

Retrouvez toute l’actualité du bois au Gabon en cliquant ici :http://www.legabon.org/search/msearch/bois.Et notamment l'article sur Le Gabon, référence en matière de transformation du bois

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Depuis 2009, la filière bois est en plein essor et occupe une place de choix dans le paysage industriel. Un parfait exemple de la voie à suivre pour l’émergence du pays à l’horizon 2025.
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Transformation locale du bois
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Industrialisation
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Tribune
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Gabon Industriel

Allocution du Nouvel An de S.E. Ali Bongo Ondimba

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Chapeau: 

Allocution du 31 décembre 2012

Paragraphe 1: 

Mes Chers Compatriotes

C’est avec le même plaisir que je m’adresse à vous, chaque année en cette période festive, pour vous présenter mes vœux chaleureux de bonheur, de santé, de prospérité et de paix.
Les instants de réjouissance que nous vivons à l’occasion de cette nouvelle année, ne doivent pas occulter la situation de ceux qui, seuls, malades ou endeuillés sont dans la souffrance.
Je voudrais avoir, à leur endroit, une pensée toute particulière.
Je voudrais, de même, avoir une pensée toute spéciale pour nos valeureux soldats qui se trouvent en ce moment même en République Centrafricaine, ce pays frère qui connaît des difficultés que nous espérons passagères.
Ce rendez-vous annuel me permet, comme à l’accoutumée, de vous entretenir de l’état de notre pays et des ambitions que je continue à nourrir pour notre Cher Gabon et pour chacune et chacun d’entre vous

Mes Chers Compatriotes

Aujourd’hui, nous pouvons constater, tous ensemble, le chemin accompli, les progrès réalisés, les ruptures opérées.
Nous mesurons également les défis qui jalonnent le présent et qu’il nous faut relever avec le pragmatisme et la détermination qui ont caractérisé jusqu’ici notre action.
Face à nos ambitions et à l’étendue des tâches à mettre en œuvre, il nous a fallu réorganiser progressivement notre administration. Ce travail, enrichi par nos expériences et nos attentes au contact de l’administration, se poursuivra encore plus et mieux en 2013.
Je ne ménagerai aucun effort pour y parvenir.
Ma responsabilité de Président de la République, m’oblige à fixer le cap de nos ambitions, à indiquer la voie à suivre et à veiller aux grands équilibres de notre Nation.
Le Gouvernement de la République quant à lui, a la mission et le devoir de mettre en œuvre les politiques publiques conduisant au cap fixé, dans un esprit de responsabilité qui privilégie la culture du résultat au-delà de toute autre considération.
Qu’il s’agisse de certaines décisions des Conseils des ministres décentralisés, des Conseils Présidentiels sur l’éducation et sur l’habitat, de la revalorisation de la situation dans plusieurs fonctions, notamment de l’enseignement de rang magistral que du commandement territorial, je constate des pesanteurs, des lenteurs et des lacunes dans leur exécution coordonnée et diligente.
Ces situations ne sont pas acceptables et des correctifs doivent être apportés.

Mes Chers Compatriotes

Mon objectif ultime demeure la satisfaction de vos attentes et besoins dans tous les domaines.
Comme je l’ai indiqué à plusieurs reprises déjà, je ne serais pleinement heureux que lorsque nous serons parvenus à faire en sorte que chacun de nos compatriotes tire sa part des fruits de nos efforts communs.
En cela, je reste fidèle et attaché à cette philosophie agissante du partage et de la solidarité, dans un Gabon plus juste, qui donne sa chance à chacun, grâce à son travail, à ses efforts, à son mérite, à sa compétence, en dehors de tout autre considération.
Ce sont là des messages essentiels que j’ai voulu porter devant les chambres du Parlement réunies en congrès le 12 septembre dernier.
J’y ai en effet réitéré mon ambition de construire avec vous un nouveau Gabon fort, uni et rassemblé ; un Gabon où il fait bon vivre, un Gabon des ambitions, un Gabon Emergent. Cela est possible, nous pouvons le faire et nous le ferons, ensemble.
Notre pays, a démontré au cours de son histoire et dans sa période la plus récente, qu’il pratiquait un système politique ouvert, structuré et innovant, mais un système soucieux de la préservation de nos acquis les plus précieux que sont la paix et l’unité nationale.
C’est le lieu aussi de féliciter et d’encourager, celles et ceux qui font la différence, jour après jour, et qui contribuent à la consolidation de ces acquis, quelque soit leurs croyances, leurs opinions et leurs engagements.

Mes Chers Compatriotes

Nous sommes parvenus, au cours de cette année qui s’achève, à tenir le pari de l’organisation et de la participation honorable à la Coupe d’Afrique des Nations coorganisée avec la République sœur de Guinée Equatoriale.
Nous avons tous ensemble donné corps et forme à ce vaste projet.
Nous avons tous ensemble démontré notre capacité à nous préparer, à surmonter écueils et difficultés, à tenir nos engagements pour organiser un événement international parmi les cinq plus importants au niveau mondial.

Il s’agit pour nous, après la réussite de la CAN 2012, d’utiliser à bon escient les infrastructures et installations réalisées.
Par delà le formidable événement sportif que nous avons vécu, et la communion d’esprit qui en a été le corollaire, nous pouvons nous appuyer sur notre savoir-faire désormais reconnu, pour inscrire notre pays au rang des Nations qui érigent le sport en ambition partagée et en projet économique et social viable.

Mes Chers Compatriotes

Je sais que vos attentes sont multiples.
Je sais aussi combien la jeunesse compte sur nous, responsables politiques, administratifs, dirigeants d’entreprises, pour se former et trouver un emploi.
Je vois combien vous avez besoin, partout, dans la capitale mais aussi dans toutes nos provinces, d’infrastructures diverses pour vous déplacer et vous soigner.

Je comprends qu’en ce siècle de modernité, l’accès permanent à toutes les commodités de base comme l’eau potable, l’électricité, ou encore les nouvelles technologies de la communication, doit être la règle et non l’exception ou le privilège de quelques uns.

Je partage vos besoins de mobilité, d’accès à un logement décent ou à une parcelle viabilisée.

Je partage de même votre aspiration à vivre et à vous mouvoir en tous lieux, en toutes circonstances et en toute sécurité.

J’ai pleinement conscience de votre besoin de protection sociale, qui doit être étendue à vos familles.
Je connais vos craintes et vos angoisses face à la précarité et la vulnérabilité.
J’entends votre profonde aspiration à la justice sociale et à la justice tout court.

C‘est fort de ces certitudes et conscient de mes devoirs que j’ai engagé notre pays sur la voie des réformes profondes qui touchent tous les secteurs de notre vie nationale.
Le Gabon est en marche. Il se déploie visiblement comme un vaste chantier multiforme.
Près de 6000 nouveaux emplois ont été créés dans le secteur du BTP et sont actuellement occupés dignement par de jeunes compatriotes.
Nous pouvons nous réjouir également des premiers résultats atteints dans le secteur du bois, qui a connu en 2011 et 2012 un accroissement significatif tant du nombre d’unités de transformation créées que du nombre d’emplois générés.
Tous ces grands chantiers en cours d’exécution servent à rattraper le retard constaté et à répondre à vos attentes.
Nous nous devons de persévérer dans cette voie avec obstination.
L’année 2013 devra marquer l’effectivité du transfert des compétences de la CNSS vers la CNAMGS, en ce qui concerne les prestations de santé et de maternité.
Ce transfert des compétences, qui conditionne le lancement des activités du Fonds d’assurance maladie du secteur privé, viendra ainsi parachever la mise en place du système de couverture maladie universelle dans notre pays.
Dans cette perspective, les opérations d’immatriculation des salariés du secteur privé doivent démarrer sur l’ensemble du territoire national dès le premier trimestre 2013.

Avec le Fonds d’assurance maladie du secteur privé, après les Fonds des Gabonais économiquement Faibles et des Agents de l’Etat, nous aurons complété l’édification de la CNAMGS.
La mise en place d’un organisme autonome de protection sociale chargé de la gestion des retraites et des prestations familiales des agents de l’Etat devra faire partie de la réforme d’ensemble. Celle-ci doit conduire à une meilleure lisibilité et à une plus grande cohérence du système gabonais de protection sociale.

Mes Chers Compatriotes

Je vous réitère ma détermination à persévérer sur la voie du pragmatisme, de l’action, de l’exécution et de la conduite à bonne fin de tous nos projets.

A cet effet, j’ai joué et continue à jouer mon rôle, à prendre et à faire prendre les décisions politiques et les mesures administratives relevant de mes compétences de Chef de l’Etat.
Mais pour arriver à nos objectifs communs et aux résultats bénéfiques à tous, chacun doit jouer le sien et faire preuve de patriotisme et de responsabilité car il s’agit de l’intérêt général. Comme je le dis souvent : nous n’avons pas de pays de rechange.
Les retards pris dans la réalisation des logements en sont une illustration. La notion de terrains ancestraux, les délits d’initiés, la spéculation foncière outrancière, le domaine cadastral bradé sont autant de freins à l’exécution des projets réalistes, étudiés et financés, dont nos populations ont tant besoin.
Il faudra expliquer et conscientiser davantage, exproprier et indemniser là où les droits sont incontestables, mais aussi faire prévaloir la force de la loi là où les prétentions et résistances sont illégitimes, quand elles ne sont pas illégales.
Notre pays a besoin de routes, de logements, d’infrastructures scolaires, sanitaires, sociales, culturelles et sportives, de corridors de développement et de tant d’autres facilités et commodités modernes.
Pour les aménager, il faut des espaces que nous n’irons chercher nulle part ailleurs que sur notre territoire national.

Nous devons tous faire preuve, ici comme ailleurs, de conscience citoyenne.

Mes Chers Compatriotes

Nous sommes tous, à un niveau ou à un autre, confrontés aux difficultés de la vie quotidienne, notamment au coût élevé des denrées alimentaires, surtout pour les plus fragiles d’entre nous.

J’ai fais prendre, il y a quelques mois au Gouvernement de la République, la mesure de suspension de certains droits et taxes, qui pesaient de manière significative sur le pouvoir d'achat des ménages.

J’ai par la suite effectué des visites inopinées sur le terrain, pour me rendre compte de leur effectivité.

Je me réjouis de ce que des opérateurs du secteur de la distribution et de nombreux commerçants aient compris le sens et la portée de telles mesures et les aient appliquées. Par contre pour ceux qui jusqu’ici persistent à maintenir un statut quo injustifié, je réitère mes instructions aux administrations concernées pour les ramener sur le chemin de la légalité.

Tout en poursuivant l’étude de solutions plus durables et à impact économique amplifié, les mêmes mesures seront reconduites pour alléger les difficultés de ceux d’entre nous qui souffrent le plus de la vie chère.

Le développement de notre potentiel, de nos ressources agricoles et halieutiques s’avère de plus en plus nécessaire et urgent, si nous voulons obtenir une parfaite maîtrise des prix des denrées alimentaires. Notre agriculture doit être conforme à cette ambition.

Mes Chers Compatriotes

Chaque fois qu’il s’agira du Gabon et de ses enjeux majeurs, je continuerai à solliciter le point de vue des diverses composantes politiques, civiles et religieuses de notre pays.
Au mois de juillet dernier, les Chefs d’Etats de la CEMAC m’ont porté à la tête de notre organisation sous-régionale.
C’est dans le cadre de ce mandat que j’ai initié des rencontres avec les partis politiques de la majorité et de l’opposition, du 14 au 16 novembre.
Je voudrais saluer ici l’esprit patriotique et républicain des leaders qui ont répondu à mon invitation.
Le but essentiel de ces rencontres était d’aboutir à des consensus sur la vision qui doit être la nôtre, quant à l’avenir de notre espace communautaire.
Au terme de nos échanges riches et fructueux, j’ai décidé de réunir dans une commission de réflexion sur l’Agenda CEMAC du Gabon, les partis politiques de la majorité et de l’opposition. J’installerai cette commission dans les tous prochains jours. Elle devra, dans un délai qui n’excèdera pas trente jours, me proposer le fruit de ses réflexions.
D’autres questions comme la représentativité des femmes et des jeunes, celle de l’unité nationale, de la lutte contre le tribalisme, celle du changement climatique et du développement durable et tant d’autres questions majeures feront l’objet de concertations similaires.

Je reste et demeure donc à l’écoute de tous les citoyens.
Comme je l’ai indiqué à plusieurs reprises, je m’ouvrirai à tous les compatriotes qui désirent participer à notre effort de construction nationale et ce, aussi longtemps que le Gabon en sera le mobile essentiel.
C’est pourquoi, s’agissant de notre volonté commune de connaître des lendemains électoraux plus apaisés et, ayant tous opté pour l’introduction de la biométrie dans notre système électoral, je réunirai à nouveau les partis politiques de la majorité et ceux de l’opposition qui y consentiront.
L’objectif, sera, autour du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, d’examiner et de me proposer, le 15 février au plus tard, les modalités de mise en œuvre effective de la biométrie, dans le strict respect des dispositions législatives et règlementaires en vigueur.
C’est dans ce même esprit de renforcement de notre démocratie que j’ai annoncé, en septembre dernier, la reprise des activités du Conseil National de la Démocratie.
La démocratie n’est, nulle part au monde, une œuvre achevée. Elle est au contraire une construction permanente, qui doit s’adapter au temps à l’espace, à la culture et à la société.
Notre démocratie qui est jeune, doit donc voir son fonctionnement amélioré chaque jour par un travail acharné et déterminé.
A cet égard, le Conseil National de la Démocratie doit s’ériger comme un outil pertinent du dialogue politique.
Je vais par conséquent demander à une commission composée de représentants de partis politiques, de juristes, et d’experts du Ministère de l’Intérieur, de se réunir dès le 21 janvier, afin de me proposer des modifications et amendements conformes aux nouvelles missions que nous voulons conférer à cette institution.
Dans le même ordre d’idées, il nous faut engager une réflexion globale sur les partis politiques, leur vie, leur fonctionnement et leur contribution effective à l’expression du suffrage universel et à la vie de la Nation.

Mes Chers Compatriotes

Vous devez tous contribuer, chacun à la place qui est la sienne, à faire de notre pays une Nation forte, dont nous puissions tous être fiers. Nous n’avons plus de temps à perdre dans des bavardages.
Nous devons nous mettre résolument au travail pour développer notre pays et le hisser au rang des nations respectées.
Je parle volontairement de nation, parce qu’il doit s’établir entre toutes les générations, des liens puissants fondés sur des valeurs partagées de travail, de fraternité, de générosité et de don de soi.
A notre jeunesse, force vive pétrie de notre culture et de nos valeurs et ouverte au monde, avide de savoir et de savoir-faire, je réitère ma confiance.
Je sais sa détermination et sa capacité à prendre son destin résolument en mains par l’éducation, la formation professionnelle, le travail, l’intégrité et le culte de l’excellence.

Notre élite sportive, incarnée parmi d’autres par notre premier médaillé olympique Anthony OBAME a tracé de manière indélébile la voie à emprunter : celle de l’effort, de la persévérance, de la confiance et du succès.
Le devoir de l’Etat est de veiller à ce que tous les enfants soient instruits et élevés de manière à devenir de vrais citoyens, conscients de leurs droits mais aussi de leurs devoirs envers la Patrie.
C’est dans ce cadre que j’envisage la mise en place dès 2014, d’un corps national des Volontaires de l’Emergence. Ce corps civil se devra d’être le creuset au sein duquel notre jeunesse devra apprendre à forger son lien avec une Nation solidaire.
Et c’est au nom de cette solidarité que je voudrais penser spécialement à toutes les personnes du troisième âge, seules, abandonnées et qui se trouvent parfois en grande détresse.
Je pense tout particulièrement à celles et à ceux d’entre vous qui n’avez ni revenu, ni enfant pouvant subvenir à vos besoins, je voudrais vous dire que la Nation pense à vous.
C’est pourquoi, j’instruis le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de faire en sorte qu’il soit créé d’ici au 30 juin 2013, dans les limites budgétaires actuelles, un « panier minimum vieillesse » pour manifester la solidarité de la Nation à l’égard des personnes du troisième âge.
A ces ainés qui ont forgé le socle de notre pays et jeté les bases de son avenir, j’exprime notre affectueuse et respectueuse reconnaissance.
A toutes les femmes gabonaises, je voudrais rendre un hommage particulier. Elles sont le pilier de notre société. Ce sont elles qui vivent et subissent parfois les difficultés du foyer et y apportent des solutions avec foi et courage.
Je salue l’action discrète et désintéressée de la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba, et de toutes celles qui, chaque jour, puisent généreusement dans leur dévouement, leur intelligence et leurs cœurs, les motifs et les moyens pour accompagner les franges les plus fragiles de notre société.

Gabonaises, Gabonais, mes Chers Compatriotes,

En votre nom à tous, j’exprime mes remerciements et ma gratitude à nos partenaires, à nos amis et à tous ceux qui, à travers le monde, me font l’honneur d’accueils exceptionnels, lors de mes déplacements.

Convaincus de la justesse de nos ambitions, de pertinence de notre stratégie et de la qualité de nos actions, de plus en plus de pays, d’entreprises, d’investisseurs, décident de nous accompagner et d’investir chez nous.

Les uns et les autres comprennent que le Gabon, notre pays, est une terre d’accueil et d’opportunités.

Mes Chers Compatriotes,

Le Gabon possède un potentiel immense et d’énormes atouts.
Notre bilan dans le secteur du pétrole, de l’énergie, des ressources hydrauliques et du bois le corrobore amplement.
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que le premier chargement de pétrole de la Société Nationale des Hydrocarbure Gabon Oil Company a été effectif le 25 décembre 2012.
Les perspectives dans ces secteurs mais aussi dans celui des mines, des ressources agricoles et halieutiques, l’amélioration continue de l’environnement des affaires et la diversification croissante de notre économie nous confortent dans nos ambitions.
Les entreprises gabonaises devront s’impliquer davantage dans ces secteurs par une présence effective à tous les niveaux notamment décisionnel, tout en contribuant à créer des emplois.
C’est ainsi que nous pourrons accroître la part de ces secteurs dans le produit intérieur brut, par la création de plus de richesse.

Mes Chers Compatriotes

Nous devons croire en nous-mêmes et faire ce que nous avons à faire.

Nous devons travailler avec acharnement pour relever ensemble notre défi générationnel.

Nous y arriverons avec le leadership qui doit accompagner notre vision d’aujourd’hui et de demain.

C’est avec cette conviction réaffirmée que je souhaite entamer l’année 2013.
Cette nouvelle année sera marquée par deux évènements majeurs.

Le premier sera le rendez-vous que je souhaite le plus ouvert, le plus vivace et le plus caractéristique de notre maturité démocratique : celui des élections locales.

2013 marquera également le centenaire de l’arrivée du Docteur Albert Schweitzer, médecin, théologien et musicologue Alsacien, Prix Nobel de la Paix en 1953.

Installé dans notre pays, à Lambaréné, il fit le serment d'y mourir loin de sa patrie d’origine et de sa famille. C’est pour cette raison et pour son immense contribution à la science et à l’humanisme, que notre pays rendra hommage, à sa manière, à celui qui en 1960 disait aux Gabonais : "Je vous appartiens jusqu'à mon dernier souffle."

A tous ceux qui aiment le Gabon, à tous ceux qui veulent le bien et le bonheur du Gabon et des Gabonais, je dis Excellente Année 2013 !
Que dieu bénisse le Gabon !

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C’est avec le même plaisir que je m’adresse à vous, chaque année en cette période festive, pour vous présenter mes vœux chaleureux de bonheur, de santé, de prospérité et de paix.
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Les cahiers de l’émergence : l’éducation au Gabon

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Le système éducatif gabonais vit en ce moment une véritable transformation en profondeur. Avec la nouvelle loi 21/2011 promulguée en février 2012, l’éducation et la formation bénéficient d’une nouvelle dynamique en pleine adéquation avec le développement du pays. Les diplômés d’aujourd’hui et de demain sont promis à un grand avenir !

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Avec la nouvelle loi 21/2011 promulguée en février 2012, l’éducation et la formation bénéficient d’une nouvelle dynamique en pleine adéquation avec le développement du pays.
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Gabon des Services

Allocution du Président Ali Bongo Ondimba pour la 5ème édition de la Journée CEMAC

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Peuples du Cameroun, de Centrafrique, du Congo, du Gabon, de Guinée Equatoriale, du Tchad,

Paragraphe 1: 

Comme vous le savez, le 16 mars 2013 s'organise la 5ème édition de la Journée CEMAC. En ma qualité de Président en exercice de la Communauté, je me dois en cette occasion de rappeler à chacun l'importance de la construction initiée par les Pères Fondateurs voilà 49 ans et dont la pertinence ne peut être aujourd'hui contestée.

Nous sommes les héritiers d'une tradition communautaire vieille de cinq décennies et il convient d'en être fier. La foi, l'abnégation et les impératifs d'intégration ont motivé des générations à poursuivre l'œuvre entreprise, par-delà leurs différences naturelles et leurs opinions parfois opposées qu'elles ont toujours su faire converger vers l'essentiel. Depuis ce 08 décembre 1964 à Brazzaville jusqu'à ce jour, l'esprit de notre Communauté s'est répandu, s'est renforcé.

Je rends à cet égard hommage à chacun des Chefs d'États des pays membres pour les efforts louables qu'ils ne cessent d'entreprendre aux fins du raffermissement de notre Communauté.

Titre paragraphe 2: 
Mesdames et Messieurs,
Paragraphe 2: 

Évoquer l'importance de la CEMAC, c'est principalement vous exhorter à assurer à notre Communauté la place et le rôle que les pères fondateurs lui ont assignés dans une Afrique Centrale en construction : une CEMAC à l'économie forte et au commerce florissant, adossés à une monnaie unique, une CEMAC en Paix et en Sécurité, intégrée physiquement et culturellement, une CEMAC active sur le plan international.

Près de cinquante années de pratique communautaire nous valent aujourd'hui des résultats dont on peut légitimement tirer satisfaction, bien que beaucoup reste à faire.
Les institutions de notre communauté se mettent progressivement en place ; à cet égard je dois citer les trois principaux pouvoirs constitutifs de toute communauté moderne, je veux nommer :

  • le Parlement Communautaire qui représente le pouvoir législatif de la Communauté ;
  • la Cour de Justice et la Cour des Comptes Communautaires qui doivent progressivement assumer toutes les missions organiques et fonctionnelles du pouvoir judiciaire ;
  • enfin la Commission qui en est l'exécutif.

Cet attelage est enfin soutenu par de nombreuses institutions spécialisées prenant en charge des missions ou des politiques sectorielles d'une part, ou des missions d'enseignement et de formation dans des centres d'excellence d'autre part.

Paragraphe 3: 

Parmi les premiers je citerai :

  • l'Organisation de Coordination pour la Lutte contre les Grandes Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) ;
  • la Commission Économique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA) ;
  • l'Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSAAC).

Enfin les seconds, bien connus de notre jeunesse et de nos jeunes cadres, comprennent entre autres :

  • l'École Inter-États des Douanes ;
  • l'Institut Sous-Régional Multisectoriel de Technologie Appliquée, de Planification et d'Évaluation de Projets (ISTA) ;
  • l'Institut Sous-régional de Statistiques et l'Économie Appliquée (ISSEA) ;
  • l'Institut de l'Économie et des Finances - Pôle Régional ; pour ne citer que ceux-là et sans pour autant négliger :

- l'Institution de Bourses de Valeurs dans notre région d'Afrique Centrale, surveillées par la COSUMAF ;
- la COBAC qui régule l'activité bancaire ;
le GABAC pour la lutte contre le blanchiment d'argent, etc.

Mais plus que tout, une étape majeure de la construction communautaire aura été l'adoption du Programme Économique Régional (PER) qui recouvre les projets d'intégration physique de tous les réseaux et qui fait toujours l'objet d'études complémentaires en matière de sources et de mécanismes de financement.

Paragraphe 4: 

La création de la Conférence des Recteurs des Universités et des Responsables des Organismes de Recherche d'Afrique Centrale et l'élaboration d'un mécanisme de libre circulation des enseignants, des chercheurs et des étudiants, ainsi que la mise sur pied de la Coupe CEMAC et des universiades marquent d'autre part la dynamique d'une double intégration éducative et sportive.

De vastes réformes institutionnelles se sont donc opérées ; elles réclament maintenant d'être cimentées.

Les priorités d'aujourd'hui participent d'une nouvelle vision qui correspond aux exigences du monde actuel : elles tendent à consolider davantage la libre circulation, à développer par l'intégration les potentialités de nos États, à affirmer dans leur diversité la richesse de l'identité culturelle de nos peuples.
Plusieurs impératifs en découlent dont le premier réside dans l'application intégrale, par tous les États, des décisions et résolutions dûment arrêtées par les instances communautaires compétentes. Un certain nombre de dispositifs restent en effet d'application encore mitigée dans certains pays membres. Il nous faut désormais franchir le pas pour assurer leur effectivité.

Chacune des mesures prises par la Communauté l'est en effet pour avoir été préalablement discutée, défendue et soutenue, avant d'être adoptée ; il est donc important de les appliquer. Il ne s'agit pas de s'opposer aux réexamens parfois indispensables de nos décisions, aux réajustements parfois nécessaires de nos résolutions ; mais la nécessité d'appliquer les mesures dûment arrêtées s'impose à chacun d'entre nous.

Le deuxième impératif tient au maintien de la coordination de nos politiques économiques et monétaires. Soyez-en sûrs, si la Communauté n'avait pas existé, l'intensité des crises économiques ou financières vécues chez nous aurait été beaucoup plus retentissante ; elles auraient impacté beaucoup plus sévèrement nos sociétés et ébranlé leur cohésion. La Communauté nous a préservés des politiques du « chacun pour soi » et de l'isolationnisme.

Paragraphe 5: 

C'est d'ailleurs à cette fin que la Conférence des Chefs d'État a adopté le Programme Économique Régional (PER). Cet instrument devra servir, dans les conditions de compétitivité internationale actuelle, à la consolidation d'un espace économique intégré qui réponde aux attentes de nos populations. Ainsi, certaines de nos potentialités et ressources seront mises en commun pour poursuivre notre intégration sur des fondements mieux affermis.

Nous avons à cet égard jusqu'à présent réussi à éliminer l'essentiel des barrières administratives, douanières et normatives qui morcelaient notre espace CEMAC. Il nous reste à éliminer ou à réduire les autres obstacles qui freinent encore la fluidité de la circulation des hommes, des marchandises et des biens.

Le troisième impératif est de construire une « CEMAC des peuples », ce qui n'est possible qu'à travers l'adhésion réelle des citoyens à nos ambitions. L'un de nos objectifs pourrait être de développer davantage notre communication. De vastes campagnes d'explications auprès de nos populations permettront que la Communauté, son organisation, son fonctionnement et ses perspectives soient véritablement connus des citoyens et assimilés par eux.

Paragraphe 6: 

Seul un travail patient d'explication pourra gagner l'adhésion de nos populations; nous devrons également intégrer dans nos actions un facteur social qui permette aux citoyens de comprendre les enjeux de la dynamique communautaire.

A côté des marchés, faisons place à des activités propres à promouvoir la solidarité, la coopération, l'association, la mutualité, l'intérêt général. Ce sera une œuvre passionnante que de donner un contenu social à la CEMAC. Il sera exaltant de voir nos populations s'associer, au-delà de leurs différences et de leurs opinions diverses, pour que la CEMAC ne soit pas qu'un jeu d'affaires et de finance, mais plutôt l'œuvre puissante d'hommes qui construisent leur histoire commune.

Titre paragraphe 7: 
Mesdames et Messieurs,
Paragraphe 7: 

Qu'il me soit permis d'insister ici sur la dimension humaine du « vivre­ ensemble » que nous voulons, afin de rappeler la nécessité de bâtir les relations économiques sur le respect des droits fondamentaux de nos populations, sur le respect des droits des femmes, des droits de l'enfant, des droits des travailleurs, et la prise en compte des droits de la Jeunesse.

Je souhaite qu'en liaison avec nos sociétés civiles, la Commission prenne des initiatives dans le domaine de la lutte contre les exclusions afin de répandre dans notre espace CEMAC une culture de tolérance et d'acceptation de l'autre.

Enfin, le dernier impératif, mais pas le moindre, nous commande de développer les potentialités que représentent nos jeunes. Les inventions susceptibles de naître de leur esprit sont innombrables pour peu qu'ils bénéficient de formations de qualité.
Les jeunes constituent un capital qui ne demande qu'à fructifier; utilisons-le comme il convient et à la dimension de notre sous-région et de ses aspirations futures.

Je n'en dirai pas plus, mais dans notre esprit s'impose, sans aucun doute, l'extraordinaire série de réussites technologiques et scientifiques qui pourraient découler d'un dispositif académique mutualisé, qui soit diversifié tant dans ses degrés d'enseignement que dans ses spécialités.

Paragraphe 8: 

Pour terminer, enseignons également la CEMAC ; apprenons-la à nos enfants. Que l'école les prépare à devenir des citoyens de la Communauté, qu'elle développe l'enseignement de l'histoire, de la géographie et des cultures de notre espace d'Afrique Centrale. Mettons l'accent sur les échanges scolaires et universitaires, et sur le jumelage des cités. Insistons sur la formation et nos enfants pourront poursuivre l'œuvre entreprise et célébrer un jour prochain l'intégration achevée.

Vive la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale pour que vive l'intégration régionale.

Je vous remercie.

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Le Président Ali Bongo Ondimba lors du 11ème sommet de la CEMAC
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C'est en sa qualité de Président en exercice de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale que Son Excellence Ali Bongo Ondimba s'est adressé aux citoyens de la CEMAC.
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Présidence

Allocution du S.E.M. Ali Bongo Ondimba à l'occasion de la 6ème édition des Assises de l'Agriculture de Meknès

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Chapeau: 

Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Présidents d’Organisations Patronales,
Mesdames, Messieurs les Représentants du Secteur Privé,
Mesdames, Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers,
Mesdames, Messieurs,

Paragraphe 1: 

C'est avec un réel plaisir que je participe ce jour, à la 6ème édition des Assises de l'Agriculture de Meknès, dont le thème cette année porte sur «Agri Business et sécurité alimentaire : une meilleure valorisation du potentiel agricole».

Paragraphe 2: 

Je voudrais exprimer mes remerciements aux intervenants qui m'ont précédé à cette tribune, notamment pour les paroles aimables qu'ils ont eues à mon endroit et en celui de la délégation qui m'accompagne.

Au cours de la visite officielle que Sa Majesté Mohammed VI Roi du Maroc a effectuée du 25 au 27 mars 2013 dans mon pays, j'ai eu des entretiens très fructueux, à tous les niveaux, avec lui même, mais aussi avec les membres de la délégation qui l'accompagnait.

Titre paragraphe 3: 
Mesdames, Messieurs,
Paragraphe 3: 

L'une des décisions prises à l'occasion de ces entretiens, a été de relancer et redynamiser notre coopération agricole et d’inciter les opérateurs économiques marocains intéressés à investir dans le secteur agricole au Gabon.

Mon pays est doté de plus de 5,2 millions d’hectares de terres propices aux cultures, pouvant être exploités sans déforestation significative. Toutefois, nous sommes confrontés à de nombreux défis parmi lesquels :

  • Une faible population agricole, faiblesse aggravée par un exode rural intensif;
  • Un déficit en cadres agricoles;
  • Des infrastructures hydro-agricoles, logistiques et de traitement post-récolte encore peu valorisées.
Paragraphe 4: 

Notre programme dans le secteur agricole, tiré du pilier "Gabon Vert", est très ambitieux. Mais nous n'atteindrons pas nos objectifs dans ce domaine d'activité, sans le soutien du secteur privé.

La stratégie nationale de développement agricole est déclinée dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) dont la mise en œuvre est en cours de réalisation. Celle-ci se donne pour ambition d’atteindre une croissance inclusive forte, durable et diversifiée qui repose sur l'importante valorisation du potentiel agricole et agro-industriel de notre pays.

Le Gabon est un pays couvert à 88% de forêt, avec une faible population et un taux d’urbanisation d’environ 80%. En conséquence, nous disposons de vastes superficies de terres agricoles arables, quasi inexploitées et inoccupées.

Titre paragraphe 5: 
Mesdames, Messieurs,
Paragraphe 5: 

Notre stratégie agricole repose sur trois axes prioritaires :

  • La promotion d’une agriculture périurbaine adaptée aux besoins de notre population, qui vise à réduire nos importations de produits agricole, à rétablir une autosuffisance alimentaire, et à devenir un pays exportateur de produits agro-industriels, dans le strict respect des normes agricoles et de développement durable;
  • La transition vers une agriculture en zone rurale, qui repose sur une technologie moderne et diversifiée en vue d’évoluer du système actuel de culture sur brulis vers une agriculture beaucoup plus productive, qui valorisera la terre ainsi que le travail de notre population rurale;  
  • Le développement d’une agriculture intensive sur une partie bien délimitée de notre territoire national, dans le souci de créer une industrie d’exportation durable et créatrice d’emplois.

Le développement d’une telle stratégie dans un monde de plus en plus en proie aux difficultés engendrées par les changements climatiques, nous a conduit à mettre en place un Plan national d’affectation des terres, qui nous permettra d'optimiser à la fois l’allocation des terres agricoles ainsi que la préservation et la gestion durable de nos forêts.

Il nous permettra de mettre en évidence des opportunités majeures de diversification économique et de création de richesse pour le Gabon. Notre pays importe près de 60% de son alimentation pour un montant de près 450 millions d’Euros annuellement.

En appui à la stratégie que nous venons de décliner, nous lançons un vaste programme de gestion, de préservation et de valorisation de notre Zone Economique Exclusive dénommé le programme "Gabon Bleu" qui assurera une gestion durable de nos ressources halieutiques.

Le fondement d'une telle stratégie s'explique par notre volonté d’offrir une meilleure qualité de vie à nos citoyens de façon durable.

C'est pourquoi, nous n'acceptons plus les formes de développement susceptibles de compromettre notre environnement. La concrétisation de cette vision suppose deux choses :  

  • L'aménagement de terres agricoles et d'infrastructures logistiques associées en vue de créer les conditions du développement de l'ensemble des filières agricoles ciblées.
  • Une politique de Formation, Recherche et Encadrement.

 

Mesdames, Messieurs,

Le Gabon est l’un des pays les plus prospères en Afrique subsaharienne. Il se situe au troisième rang régional en terme de PIB par habitant. Avec un revenu de 12 249 USD, il connait un taux de croissance annuel de plus de 6% depuis 2010.

J’ai la conviction que l’avenir de l’agriculture au Gabon est prometteur, non seulement du fait de ses atouts naturels, mais aussi grâce aux perspectives mondiales qui laissent apparaître une tendance à l’accroissement des besoins dans les vingt années à venir. Aussi, nous avons la ferme intention d'attirer des investisseurs dans ce secteur porteur à forte valeur ajoutée qu’est l'agriculture. Il nous revient dès lors de travailler de concert, pour bâtir des économies solides, durables et dynamiques qui profiteront à toutes les Parties, investisseurs, Gouvernements et naturellement, nos populations respectives.

J’ai le plein espoir et la conviction qu’au terme de notre visite aux Assises de l'Agriculture de Meknès, le Gabon et le Maroc jetteront les bases de nouveaux rapports, plus denses, qui constitueront l’exemple d’une collaboration et d’une intégration Sud-Sud exemplaires.

Je forme dès lors, le vœu que ma présence à cette importante rencontre de Meknès serve de catalyseur pour la création de partenariats fructueux et multiformes entre nos deux pays dans le secteur agricole. Je vous remercie.

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Le Président a plaidé en faveur du Gabon Vert dans le cadre de la 6ème édition des Assises de l'Agriculture de Meknès, au Maroc.
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Thème 1: 
Agriculture
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Maroc
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Tribune
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Présidence

Les cahiers de l'émergence : l'électricité au Gabon

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La problématique de l’électricité fait partie intégrante du projet de société du Président Ali Bongo Ondimba, sur la base duquel il a été élu : « Notre production d'électricité sera triplée d’ici 2016 grâce à notre potentiel hydroélectrique et gazier, permettant ainsi d’assurer l’électricité à tous les citoyens et de réduire le coût de l’électricité. » (L’Avenir en Confiance, axe 6).

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Tout savoir sur l'électricité au Gabon.
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Infrastructures
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Electricité
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Tribune
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Gabon Industriel

Discours du Président Ali Bongo Ondimba en faveur d’une mobilisation mondiale contre le braconnage

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Marrakech, le 31 mai 2013 – Ali Bongo Ondimba, invité spécial des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, tire la sonnette d’alarme : « Le Gabon, comme le reste de l’Afrique, fait l’objet d’une attaque de la part des trafiquants d’animaux ». Son discours complet à découvrir ici.

Titre paragraphe 1: 
Mesdames et messieurs,
Paragraphe 1: 

Tout d'abord, laissez-moi féliciter Donald Kaberuka et la Banque africaine de Développement d’avoir pris l'initiative quelque peu inhabituelle, aux yeux de certains, de soulever une question environnementale lors de ce distingué forum.

Lorsque Donald me l'a demandé, je n'ai pas hésité à mener le débat sur le trafic d’animaux sauvages, ici à Marrakech. Comme lui, je suis convaincu qu'il ne s'agit pas seulement d'un problème environnemental, même si l'atteinte subie par le capital naturel suffit à elle seule à justifier une intervention des gouvernements.
Les divers réseaux criminels impliquant la faune sauvage et la forêt s'élèveraient, selon des estimations, à près de 27 milliards de dollars américains par an.

Aujourd'hui, le trafic illicite d’animaux sauvages, de bois d’œuvre et de produits de la pêche est le quatrième plus grand commerce illégal après les stupéfiants, les êtres humains et les produits de contrefaçon.

Le trafic illégal d'animaux sauvages, à l'exclusion des produits de la pêche et du bois d’œuvre, atteint 10 milliards de dollars par an.

Le commerce non déclaré et non règlementé de produits de la pêche est estimé à pas moins de 9,5 milliards de dollars par an. La côte occidentale de l'Afrique est la région la plus touchée du globe et les bateaux de pêche illégaux sont de plus en plus liés au piratage et au terrorisme.

Le commerce illégal du bois d’œuvre pourrait venir alourdir ces chiffres de 7 milliards de dollars chaque année.

Avec des prix qui atteignent 60 000 dollars pour la corne de rhinocéros et 2 000 dollars pour l'ivoire, les profits à réaliser sont tellement juteux que de plus en plus, le commerce illégal de produits tirés de la faune sauvage est l'œuvre de groupes criminels présents dans tous les pays du monde.

Une partie croissante de ces profits sert à financer des conflits civils et des activités liées au terrorisme. En outre, ce trafic illicite de faune sauvage a souvent des liens avec d'autres formes de trafic illégal et avec le blanchiment d'argent.

Paragraphe 2: 

Maintes et maintes fois, partout en Afrique, nous avons vu des braconniers s'introduire dans des régions en paix, regorgeant d'atouts naturels, et ouvrir la porte à une spirale de criminalité et de souffrance qui s'est terminée en guerre civile.

Ils commencent par tuer les rhinocéros et les éléphants – les marchandises les plus précieuses. Ensuite ils se rabattent sur d'autres animaux, sur le bois et les minéraux. Une fois ces ressources épuisées, les braconniers, qui se sont accoutumés à vivre de leur fusil, deviennent des voleurs, des bandits, et finalement des rebelles.

Les pays qui ont perdu le contrôle de leurs ressources naturelles finissent presque inévitablement à rentrer dans cette spirale infernale. Aujourd'hui, le crime sur la faune sauvage est devenu une grave menace pour la souveraineté et la stabilité de certains de nos pays. Ce qui s'est passé récemment en République centrafricaine en témoigne.

Qui plus est, le trafic d’animaux sauvages représente un risque pour la santé planétaire, en propageant des maladies à la fois aux humains et au bétail ; il détruit les biens naturels dont dépendent tant de nos citoyens ruraux dans les périodes de difficulté ; et il décourage l'investissement, freinant ainsi la croissance de nations entières.

Au cours de ces dix dernières années, nous avons perdu plus de 60 % de tous les éléphants de forêt survivant en Afrique. Même dans mon propre pays, le Gabon, le moins touché de tous, nous en avons perdu près de 20 000 – soit un tiers de notre cheptel –, essentiellement le fait d'un braconnage transfrontalier perpétré par des gangs armés jusqu'aux dents.

Comme ailleurs, aujourd'hui ces criminels n'hésitent pas à tirer sur les gardes de nos parcs nationaux, bien qu'à ce jour nous ayons réussi à épargner les pertes humaines que subissent régulièrement d'autres pays.

Paragraphe 3: 

Mon gouvernement prend des mesures décisives pour restaurer l'ordre, mais nous ne pouvons pas résoudre ce problème seuls. C'est un problème planétaire, qui nécessite une solution planétaire. Tant les pays sources que les pays consommateurs doivent collaborer à réduire la demande et à restreindre l'offre de produits animaliers illicites.

Nous devons agir à l'échelle nationale, régionale, continentale et mondiale, dans un effort concerté. Il faut que nous renforcions nos institutions chargées de la faune sauvage et de l'application de la loi, mais nous devons reconnaître qu'il s'agit d'un problème interministériel, intergouvernemental qui n'est plus « juste » une question d’environnement.

Comme me le disait l'autre jour le président tanzanien Kikwete : « Nous sommes attaqués ».

Paragraphe 4: 

C'est pourquoi je n'ai pas eu d'autre choix que de me rendre à Marrakech ! En apprenant que j'allais venir ici parler du crime contre la faune sauvage, plusieurs de mes homologues chefs d'État m'ont demandé de vous adresser aujourd'hui un message fort.

Paragraphe 5: 

Nous en appelons à la Banque africaine de Développement pour qu'elle lance un fonds spécial pour les « crises environnementales ». Un tel fonds nous aidera à former, à équiper et à mobiliser le personnel de divers services dans le domaine de la faune sauvage et affectés aux parcs nationaux, partout où prévaut une situation qui menace notre patrimoine naturel et culturel. Il devrait également constituer une provision afin de s'occuper des familles des gardes tués ou blessés dans l'exercice de leurs fonctions ; et aussi destinée à éduquer les enfants dans les pays sources et les pays demandeurs sur la menace que pose le crime contre les animaux sauvages pour notre planète.

J'attends avec impatience de connaître votre point de vue sur ce sujet, et surtout de travailler ensemble à éliminer le commerce illicite d'animaux sauvages.

Merci.

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Discours du Président Ali Bongo Ondimba en faveur d’une mobilisation mondiale contre le braconnage
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Ali Bongo Ondimba
Thème 2: 
Promotion de l'écotourisme à l'international
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Tribune
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Présidence

Lettre du Président gabonais dans le cadre du centenaire de l'arrivée d'Albert Schweitzer à Lambaréné

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L’année 2013 marque le centenaire de la création de l’Hôpital Albert Schweitzer à Lambaréné au Gabon. Le Docteur Albert Schweitzer était un homme aux talents et aux facettes multiples, qui croyait par-dessus tout en la valeur de la vie et à la responsabilité d’en prendre soin. Depuis un siècle, l’Hôpital qu’il a fondé et notre pays, le Gabon, ont été le berceau de son héritage : son dévouement pour la santé et la qualité de la vie pour tous. Nous sommes fiers de cet héritage et nous prenons très à cœur sa perpétuation.

Paragraphe 1: 

Au mois de juillet, nous commémorons la vie d’Albert Schweitzer et souhaitons donner à son œuvre une nouvelle pérennité, une nouvelle dimension, raisons de cette célébration internationale du centenaire. L’Orchestre Philarmonique de Londres nous accompagne pour nous rappeler la passion qu’avait Schweitzer pour la musique. Pour rappeler les réalisations médicales du Docteur Schweitzer, nous organisons un Symposium international autour d’experts de premier plan dans les domaines des maladies infectieuses, de la santé et de l’aide internationale. Ce Symposium a aussi pour objet de manifester la portée de l’héritage du Docteur Schweitzer avec les technologies, les ressources et les besoins du XXIème siècle.

Paragraphe 2: 

Le bien-être et la santé de mes concitoyens sont l’une de mes priorités. L’engagement du Gabon pour l’environnement et l’avenir écologique constituent un autre aspect majeur de ces priorités, parfaitement en adéquation avec l’esprit d’Albert Schweitzer. Dans le cadre du centenaire de la fondation, nous annonçons le Prix Albert Schweitzer Gabon pour encourager la recherche fondamentale dans le domaine de la lutte contre les maladies infectieuses, qui affectent le plus nos concitoyens, particulièrement dans les zones tropicales de notre planète, et dans le respect de la conception humanitaire de son œuvre.

Paragraphe 3: 

Je suis particulièrement fier d’annoncer que 2013 marque également l’inauguration du nouveau Centre Hospitalier Universitaire International Albert Schweitzer de Lambaréné : centre qui conjugue l’hôpital dédié aux besoins de santé des populations, et le centre de recherche médicale de pointe pour l’ensemble de la sous-région et pour le monde entier. Le centre de recherche a pour double objectif d’accroître les moyens techniques, humains et financiers dédiés à la recherche sur le paludisme, à la résurgence de la tuberculose, au développement des maladies cardio-vasculaires ainsi que de promouvoir la formation et l’expertise de jeunes Gabonais et Africains. La seule manière de véritablement célébrer l’héritage Schweitzer est de s’assurer qu’il continue à rayonner.

Paragraphe 4: 

C’est donc avec une immense fierté que les 6 et 7 juillet 2013, le Gabon honore le travail d’Albert Schweitzer, et s’engage pour 100 ans de plus pour la pérennité de son esprit humaniste, son engagement scientifique et médical, et la conservation de sa fondation.

Avec mes souhaits les plus déterminés pour que « vive l’esprit schweitzerien » dans la compréhension et l’engagement des jeunes générations !

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Le Président et Mme Engel, petite fille du Dr Albert Schweitzer
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L’année 2013 marque le centenaire de la création de l’Hôpital Albert Schweitzer à Lambaréné au Gabon.
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Ali Bongo Ondimba
Thème 2: 
Santé
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Trophée des Champions : le Chef de l'Etat répond à la presse

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Le Président Ali Bongo Ondimba a répondu à la presse après l'organisation réussie de la 18ème édition du Trophée des Champions, qui a vu la victoire du Paris Saint-Germain sur les Girondins de Bordeaux.

Titre paragraphe 1: 
Après le Trophée des Champions 2013, samedi soir au stade de l’Amitié, votre sentiment sur le match et votre vision sur la politique sportive du Gabon ?
Paragraphe 1: 

Nous venons d’assister à une très belle rencontre de football. C’était un trophée de début de championnat avec un match correct, d’un bon niveau. Bref, c’était une très belle partie de football. On a vu de belles choses sur le plan technique. Je suis satisfait.

Titre paragraphe 2: 
Après la CAN 2012, Vous venez de prouver à travers l’organisation à Libreville du Trophée des Champions que le Gabon peut accueillir de grands évènements…
Paragraphe 2: 

Quand nous avons décidé d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations 2012, nous savions qu’il y aurait un après la CAN 2012. Donc, nous voulions des installations qui puissent nous permettre de pouvoir accueillir tous les évènements footballistiques internationaux. Pour cela, il était important pour nous de pouvoir démontrer qu’il n’y avait pas que la CAN comme évènement, mais que nous pouvons organiser toute autre manifestation sportive de grande importance et nous allons continuer sur cette voie-là.

Titre paragraphe 3: 
Quid du développement du sport au Gabon ?
Paragraphe 3: 

Il est important de mettre à disposition des sportifs des installations qui leur permettent de pouvoir pratiquer le sport dans de très bonnes conditions et en toute sécurité. Il faut de bonnes conditions pour que le public se sente à l’aise.

Il y a aussi le développement du sport de proximité puisqu’il faut pouvoir détecter les talents assez tôt. C’est donc toute une politique où il faut aller vers les jeunes. La jeunesse c’est l’espoir.

Les jeunes doivent rêver et le public doit rêver. C’est pour cela que le sport d’élite est très important puisqu’il permet aux jeunes de rêver, d’avoir une source d’inspiration…Quand vous avez comme ce soir, vu des champions évoluer, le lendemain, vous avez tout de suite envie de prendre un ballon et de taper dessus. Mais si vous n’avez pas d’installations, c’est très frustrant. Donc l’un ne va pas sans l’autre. Et c’est ce que nous voulons faire au Gabon. Et puis, nous voulons voir lors des prochaines compétitions plus de Gabonais dans des grands clubs. Ce soir, le jeune Biyogo Poko s’est bien distingué, c’est une très bonne chose, c’est une fierté et ça suscite d’autres vocations.

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Le Président a répondu à la presse après l'organisation réussie de la 18ème édition du Trophée des Champions, qui a vu la victoire du Paris Saint-Germain sur les Girondins de Bordeaux.
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